C l l p •
Tivoli, ol quo Monlfimcon a publié ÿ # d’après les dessins dèftartoli.fi; |ônçle, (sa
Là, sur la face principale du séçon^étgge quiioffrc là-forme' du n
loinbeau, on voit; comme sur les vases ipeintspun homme nu- dans une
attitude héroîquq^tènanUpar’la bride tjp cheval qui piaffe, impaticn t
de s'élancer djihs «là caîrièrS L ^ ten tio n funéraire de*cette repré*
son tnt ion neîtnjc parait'pouvoir laisser'^pcun doute... -m-
C’est jUn mptyimonî. semblable que vit Bàusanias près de Çratliis,
en ^cliaîc et qu’il décritenjges termes ’5o : OurtoAii àè .¿israripu Kgg;-
Oiîo? oî|ia te iiy Sc^ià t» î éSotf, xcd eëvffpa ¡mipcrri, tirais
“ «pccTüÎTa, àftuipàv ypapifv, IVon loin de Crathis on remorque sur
la droite de la route un tombeau e t l’on vqü sur le monument
un homme près tflUn cheval. Cette peinture est presque effacée.
M. Leake, dans Me Musée critique de Cambridge ,5*, décrit un
monument de Tkespies représentant un cavalier entre ¿ces deux
inscriptions :
î doute à face humaine) sé dirige les ailes/éployéc
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A u vertueux héros Épidionjrsius35 ' iù.
Et à cette occasion le savant anglais remarque que sur tous les
monuments héroïques on voit généralement une figurec“de-cayah<M>
Mais le monument le plus précieux sous ce rapport, celui norit le
sujet caractérise le mieux un départ funèbre, c’est le beau vase peint
publié par le baron Judica dans ses A n tich ità d i Acre**'. Stjbla
face antérieure de ce vase, On voit un vieillard à longue barbe qunle
lient nu et debout près d’un cheval. Sa tâte est couverte d’une ¿cuvü,
sans visière e t surmontée d’une aigrette. Cinq personnages l’accompagnent:
trois guerriers le casque en tê te, lcs cnémides aux jambes, ‘
e t le corps entièrement-couvert d’un énorme bouclier-argien dont le
bord est garni d’un triple cercl^ÿ-et deux femmes vêtues d’une robe
brodée fort étroite qui va en'se rétrécissant vers les pieds, et la tête
couverte d’un voile qui, ainsi que le reste du costume, rappelleJ
beaucoup le style égyptien. Aux deux extrémités du. sujet, deux dauphins
en regard. Derrière la tête du vieillard, un oiseau à tête
. M. Judica rattache ce sujet aux monuments gymniques.' Il voit'
dans le vieillartrçin vainqueur à la course des chevaux, et dans les
deux femmes deutdames grecques qui ont déià remporté le prix. Les
dauphins, selon lu i, t rouvent naturcllcmcn t leur place dans cette
.scène, puisque ces animaux étaient ordinairement placés' sur le
sommet des colgpnes qu’on: élevait dans l’hippodronm près de la
borne, pour indiquer le nombre'des courses. Enfin, l’oiseau à tête
ronde-est, si je ne me trompe, prjs p a r'l’âpüquaire sicilien pour
l’amphore pleine d’huije, qu’on donnait parfois 'comme prix aux
¿vainqueursa53. -V
À} Mais çette*fesplication est loiff d’être satisfaisante, et je crois être
benucoup.pjiis près de la vérité êfi voyant ici un déftart funèbre. Le
vieillard a.atteint jg terme de sa «arrière jfnëjà son âme,.dont l’oiseau
•à tête .humaffiç' est, un symbole bien’ ctjïinu30*, s’envole vers la
terre,'dans le-sein d e laquelle son enveloppe mortelle va rentrer.
Le cheval dfe la mort est lÿ -prêt à (’emporter dans le séjour des bienheureux;
.et comme pour^ indiquer que ée? lieu de félicité suprême
est situé dans les îles FortunééSTnrtiste a crji devoir ajouter encotÿjr
le,symbole du dauphin^bes.trois guerriers sontiJîesSorte réservée aux
personnages de distinction :efc que nous retroUveronSkur d’autres
monuments ,55^Q u a n t nux.dé.ux femin^,.dpp^rune seÆible tenir le
cheval par la bride, j ’y. vojs les deux^Küpè; dont ifous avons déjà
rencontré un exemple : peut^lre les deux Küptç, l’une de la vieillesse,
l’autre de la mort^aont parle Mimnerin?ï®® dans un.passagedéjà»
cité par M. de Witte ,57 :
. , . . . . Kipeç 5è icapssnfxaot péXaivai, • .
éfriiv s^ouoa -réXo; yvipao; àpycûsou
Î ¿TÎpn OavccTOio.
Il est vrai qu’elles n’ont point d’ailes; mais l’absence de ce signe distinctif
n’ést peut-être pas sans exemple 358 ; j e ne crois pas d’ailleurs
|:qù!il soit poSsible d’expliquer d’une:autre manière la présence de ces
d eux femmes sur notre monument, et la partpactive que l’une d’elles
prend au, départ.
Du reste, le^evers du vase d’Acræ .confirme pleinement, selon
fanoi, celte conjecture ; mais comme le sujet qu’il représente est en
quelque sorte le second acte du'drame e t se rapporte au voyage suprême,
je crois devoir en renvoyer la description à la section IV.
■« Ântiq.tixpi., t. VVpl.CIX. sous la forme-d’)incsbrène; e:t enfin un vase attique publié par M. Slackclberg,
v n , a5.,5;’— Les interprètes se sont trotnpés sur le sens de ce passage. Jttische Gräber, pl. XLVIH, Vlà les âmes, repoussées par Coron, vol tigent sous
Amosco traduil : Otmequestris viri jam pene abolita piidura; et Clavier : Un la forme de petitsgéniits ailés“de couleur violette.
tombeau sur l■.quel est ,peint un homme à cheval DOdwell, vol. a, part, a, p. i 63, ,ss Kotammenit dan!> lcSjA/ionattr. d’Inghirami. Ser. I, tav. XVIH.
pense qu’il s’;igit ici d'une statue équestre enduite de colileurs. J'ajouterai que | ç Fragm/H, V.-5 c11 sniv.j, cd. Boissonade, p. 88
ce passage de Pausanisis .est à tort cité par M. (irimm., Myth. Germ., p. 488, 351 Am. de f . f , p ; 3in,n« r.
. un exeinple dè la tite de cheval sur les înonuments funéraires. *“ SanS dojiteles tH nt l’un des signes distinctifs des génies funèbres ;
; ¿s,íT.-II¿;p.578. mais ce signe miinqueiquclquiéfois. Charnn, sur les'inonuments étrusques, èst le
-»»f.te-'Léncim d"E«aSiavécuc est formé de la 11téme maiîière que celui d”Eza- plus souvent sa s , mais on le trouvé aussi ailé (Inghirami-, Mon. Etr. ,
çpé3«pc, cominun sous les premiers empereurs 1-pmaiés. ser.i,tav.VHI<¡tXXVIIL Giori, Mùs.Ètr.,fo\. IH ¿el.' III, tab. XXIV, fig. I).
Mcssint1,-1819,;!in-folio, tav .x x v n ctXXVm. Les Motpai, dont loffinité asrcc les Kn|»< à déjà élé signalée, sont ordinaire-
113 Pindar. Hem. X , 64 et 68. Corani, FastiJ ilici, P.I,Diss.I, p. 3oet 3i. ment non ailécsl■pop, Mus. Etr., 1.1, pl. 8/,, fig. I, et pl. CLXVIUI, fig. î.)
<Sv 11poç, —cxdrrttai. Horn. Od. V. aai. — L'âme, Je, citerai encore comme un exemple db génies 1unébres sans ailes un vase
sous la formc d’une 1sirène ou oiseau à téle 1lumaine, se voit au-dessus de , peint publié parMillin1 (Peinturcs de vases I , 33, cl: Gâter. Myth. CXLV, 586),
Procris mourante (dTlancarville, Vases d'Hamilton, H, pl. i,a6 ; Mil|ingen, > et: qui représentie deux héros armés de toutes pièces combattant en présence
Âne. uned. monument , part. I , ni. XIV). L’âme, sous la forme d’un oiseau, se de deux personnagesé troiten:refit entourés dans leurmanteau et tenant un bâton
rencontre ain; n - 33g et 576 du Catalogue Durand, entri> les jambes de Thésée, à m main. Millii» voit dans <:es deux personnages des hérauts qui assistent au .
près de Minotaure , sur un vase à figures noires .de la coillcclion Campanari, et duel de Pâris et de Misnélas;mais en rapprochant 1:o vase de l'urne du cabinet
sur on vase du prince dc.Canino (voyez Catalo,gue (Tua,e collection de vases de de M. Saint-Vii■cent, egalemont publiée par Millin (Voy.au mltfi de la;France,
tÉtrurie, n° «3g )p rè s de’ l’un .des trois corps 1llcGéryoin terrassé par Hercule. allasXXXI, a, et Gal-myth. CVQ, Sii), ni est difficile de ne paSnrreconnaitrc
M. J. de Wille a.réuni , à l’occasion de cé deraiier vase, de curieux documents deux génies funèbres, témoiris d’un combat à mort. La différcuccquc présentent
sur ces sortes de repréitentations. On Mut encore: consulticr avec fruitH’articlc de l’altitude et lé costuine tienH peut-être .uniquemerit-ii l'époque et à la. localité
ce savant, sur la morfid’Alcjon?c, mnnales d,! l’Insl. arch.,tfi, p. 3i6 , et auxquelles chacun.de ces deinx monuments appartient : le vase est grec et d’un
M. Raoul Rochiite, Journal des savants, oet. i 836, p.. 587. Citons encore un style archaïque ; ,1’unne est étrufQuc, et comparativpmcnt moins ancienne.
vase i figures noires di1 cabinet des médailles, c>ù l’on velit Hercule, le taureau Voyez encore !le vas;e du comtc Lamberg (t. H,, ¿J. XVI) dont je parlerai
de Crète, et l'àme de ce taureau qui, selon lesi dogmes de Zoroastre, s'envole bientôt.
IV. VoïAGE.
. L’heure fatale est arrivée, e t le'cortège funèbre s’est mis en route.
L’iltt.des trois guerriers ouvre la marche, e t cdmipPainsi il a f a it.
volte-face , et que son bouclier est passé dans le hras gauche,- on 1
distingue maintenant .toutes les pièces de son.armure-, sa cuirasse,
sa cotte, d’arme et ses cuissarts.il retourne sa tête entièrement cachée
par son casque, pour s’assurer s’il est suivi. Vié&t ensuite l’une
.des:deux femmes, faisant lace au ‘cheval.qu’elle semble diriger, e t
sur lequel-est. monté l’u&uXov du,défunt, qujilrajcunipnr la mom,
offre maintenant l’aspect d’un-jeune nomme,- et e s t, suivant l’usage,
étroitement enveloppé d’un linceul 3®a. Entre les pieds du-cheval
on voit un vase brisé, en deux parties, -peut-être un emblème de :
la vie qui a cessé pour le voyageur."Ce.qu’il y a de certaijircfèst que.
dès les temps lesplus anciens', on brûlait des -vases gvec le mo rt3®0,
et q.ue dans beaucoup de toïnbcaux de la grande Grèce.v près,de,vases
bien conservés on en a trbuvé, qui'-avaient dû être brisés à dessein
au. moment même des*funërailles.3®*. Derri^relle cavalier-’'6n voit encore
l’oiseau à1 lêteronde, «Ssez grossièrement figuré,il est v rai, mais
cependant facile à' reconnaîtra GêîtiÇ$ois son vol n’est plüs dirigé
vers là te rre , maiS vérs le ciel. .Vient ensuite un second guerrier
qui semble, i&en juger par le mouvement de son bras, car on ne
distingue pas’sa lance’,raiguillonner le.chevahqui marche devant lui;
Ce guerrier estqsuivi de la seSbnde Kvfojt derrière laquelle vient le
troisième guerrier do n tja 'p'&fe fournientec est assez difficile à concevoir.
Aux deux extrémités'de la srijne sont-deux dàüphins, tournés
eu sens contraire, et ,-chose assez remarquable, de manière à indiquer
le moiivement en avant, tandis' que sur laTtace antérieure ils
semblent ne figurer que comme spectateürs des préparatifs du départ.
Le vase d’Acræ doit conduire, si je né nie trompe, à l’explication
d’un vase du comte Lamberg 36a, sur lequel M. de Laborde a émis .
une' cohjëctüre qu’il jpgc lui-mêmé peu satisfaisante. Un homme
vêtu d’une robe courte,-et tenant en main le bâton que portent les
morts représentés soùs des édicules, est monté-sûr un'cheval entré
deux personnages dèbou^-Jrm'éa a ’unilanceafèntièrement enveloppés
d’un manteau qü i-'il^^ ab n n e une formevrde- gaine, et derrière
chacun: deSqtiëls;sont trôis fleurs de -grenadier 3®^, dbntxdêüx avec
leurs tiges disposées en accolade. M. de Laborde ..Dense^gue ces
deux .personnages'sont deux de ces-hérauts qui assisfaiènt aux jeux
publics,' du moins àux jeux' qui étaient-célébrés- en' l’honneur des:1
mortsa64, et: que, -comme sur. le revers , du vase iL s’agit dé
Mcnélas, le- cheval en question pourrait'bien être la 'jument que
Ménélàs avait méritée à .»là course, des chars, e t qiiune petite
Supercherie d’Antiloque lui avait enlévce. Serarit-il trop hardi de
vijiriiçi .un mort s'e rendant au- séjour , des bienheureux escorté
par de.ux génies .funèbres ou deux serviteurs armés? Resterait à exr
pliquer. l’objet, emforme de 1er à cheval qu’on voit entre les jambes
s. dui cheval. Peut-être n’avons-nous là sousdes yeux que la représen-
,5s Voyez les c¡xempies cités plus bas.
160 Horn., II. '¡¡Ç• *®7 sqq.
■*' Le vase brisé ou renversé est un symbole de mdrtqui se retrouve avec 1
ur. plusieurs peintures de vases relatives au mythe d’Hémilhéi
nant, Catalogue Durand, p!» 65 et 38a. Ce dernier monumci
Tre j'hydrié émBée et le yih qui s’on échappe à larges Dots. Cf. de Witti
cscription d'uni1 colleet. de vases prov. de'tÉirurie.p* qS et taa. Un yM
ilblié par M. PalloOta (Ann. de f Inst, arch., t. VU, tav. d'agg. D;i): représenl
ihillepòursiiivofit Télèphe : un vase brisé est entre leS dcux adversaires. Cf. d
'ilte. Catalogue■ Durand, n» 385. .j- ,1-
,6‘, T .n .p i.x v i,'
Le grenadier est un arbre'funéraire. On sait quc son fnnt jouc.ua rftlc
important dans..le inytbo de. Proserpine (Bom. Hymn, in Çer. ïja . Apollod.
Hibl..J , .5, 3j®vid. Met. 536 ; Fast. Hf; 607), et que les initiés aux mystères -
(lèv.aicntis’cn abstenir:(Porphyr., deMstùù, liv. IV ,| x6','p. 353, édi de Rhoer.
Julian. Or. V, p. 17I, ,-B, Spanli. Acliill.Tat.IU, 6 , et la'noté de M. Iacobs,
p. 6ag. Cf. Spanli.:, rfe prasst, et usa nnmism. Dissert. IV, p. »76, cd. H; et
M. Weickcr, Zeitschrift, 1.1, .1, p.<iq5 note Ü).-\
■M Il.'f', 579.
■“ Mon. jEir.pèm. 1,-tav. XVIII. : S
tation informe ou :plutôt effacee d’un oiseau à tête humaine. Si cette
supposition était fondée, çetj^embl^me déciderait la questioti *6i.
Mais si lünterprétation’que je propose pourêovvaseMaisse quelque}
incertitude, il n’en peut exister au sujet d’une urne étrusque publiée
parM. Inghirami 3.66« Le mort à cnéval’, vêtu' d’ube tunique courte
comme sur loÿvase du,, comwLamberg, s’avance le Jnras gauche
étendu. Il est cscortévsuivant un usage antique d'oiityon -trouve des
traces -'dans la Bib)e 3§?, de quatre servitêStrXfe' pîfed ; trois d’entre
eux^ont armés dé lânbes, et de ces trois un seul porte un bouclier;
le quatrième ainsi-que l’un des guerriers à vin sac plein sur l’épaule
droite. M. 'Micali¿®?‘Vjut'yoir dans les deux serviteurs portant le
sad^íle-bón. éy le mauvais génie du mort', mais* M. Inghirami a
réfuté .victorieusement- cette erreur 3®», et prouvé que - d’après lés
croyances; ^ligieuses.de l’antiquité'qui donnaient aux personnages
de ’distinction des serviteurs après-leur mort, même alors qu’on,
n’immolait plus les esclaves sur le tombeau de leur maître, une
telle'escorte n’à. rien: de .symbolique. Je citerai encore comme un
exemple .¡neon testable de cette escorté funèbre, une urne étrusque 370
¿¡Fie m ort; là'tête et la'bouche couvertes par son manteau, s’avance
monté sur un cheval' que conduit Qmarot ou plutôt Cliàrun armé de
son marteau “71. Derrière le cheval est un esclave le sac sur le dos 3’3.
Les Romains ont reproduit ce type sur leurs monuments funéraires.
On le retrouve sur un bas-relief de la galerie Giiistiniani inséré
par Inghirami dans ses Monuments étrusques *7*, et qui semble être
de l’époque des Antonins; du moins le personnage principal qu’ac-
compagnent deux esclaves à pied portant umsac, offre beaucoup de
ressemblance avec la statue équestre de Marc-Aurèle. L’un des deux
- esclaves pòrte ime couronne de fleurs a la m ain, ce qui est encore
l’indice d’un monument funéraire.
dSlous^vons vu tout à l’heure Charun conduisant’le mort sur son
cheval,;'’c’est encore lüi qui remplit ce'ministère funèbre sur une
urne d'un travail très-grossier que nous fait connaître Inghirami
mais'lqììiì offre cette difFérence:qü’à la place du cortège d’esclaves
on vôitiune. Kàp ailée,'et! dans: un costumé qui rappelle vaguement
les Amazones du bas-relief de Phigalie. Elle tient son glaive
en miün e t semble en aiguillonner, lé cheval de Charun, tandis que
,1e dieu impitoyable, de son énorme marteau, vient dé renverser sur
son passage deux hommes qué son cnéval foule aux pieds.
Mais le cheval funèbre n’est pas : toujours: conduit par Charun;
(Quelquefois il est remplacé par la Ràp elle-même qui s’avance,: les-
ailes déployées, tenant un flambeau renversé de la main gauche, et
de l’àutre la bride du fatal coursier. Mais alors Charun est toujours
là avec sa figure hid’euse, le marteau sur l’épaidé, le glaive à la-main. .
Il ne devance p lu s ^ n io r t:.^ á.^ e suit 375. Quelquefois cependant il
s’humanise e t se: présente sous un aspect moins hideux. Mais alors
c’est la Kip qui se charge' d’inspirer la- terreur en se montrant la
tête ailée ct hérissée de. serpents a7®. Il arrive même que tous deux
revêtent des formes qui ne sont pas dépourvues d’élégance 377. Sur
Le dessin de ce vase est trép.fcrme pour admettre qu’un casque ait été représenté
d’une manière aussi vague.
Eccbx, T:; \ 4
,e> Op. cit.,'.t. I, p. 5g et 180. iljreprdcho à M. Crcuzcr d’avoir adopté cette
il Inghirami, Mon. Str., Ser. I, tav. VU.
î7î Le marteau joue: aussi un grand rôle dans la mythologie.scandinavc. C’est
l’arme de Thor. (Voyez la Mythologie germanique àe M. Grimm, p. ia3.) Il
paraît aVoirune origine orientale, et on lo retrquve dans les croyances superstitieuses
des' Turcs. Us croicnt.que deux esprits noirs et livides sont cachés dans
horribles. Voyez Pocock, Noi. Misceli., p. 24a seq.
?ï? Voyci éncorc les Mon. Etr. d’Inghinuni. Ser. I, tav. XIV.
•5» Ser. VI, tav4B, a., V ’
ri* .Op. cit:, Sor. I, pl. XXVII, a. • .
>J! Voyez les Mon. Etr. d’Inghirami. Ser. I, tav. Vin et XX, fig; a.
*1® Op.. cit. I^X, êg.. a» , :
’il Comme dans le Mus. Etr. de Goriÿ.vol. m , class. IH, tav. XXIV, fîg. 1.
6 3 ' .
a *«