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. Une 4 médaillé de la famille Memmia les repréfente. comme ci-devant, tenant
les chevaux par la bride. Ils ont chacun fur la tête une étoile , ou une pente
, flamme, que la petiteffe du fujet ne laiflé guère diftinguer. Dans î les deux
6 médaillés fuivanres femblables prefque en tout, on voit Caftor ’&? Poüux
nufls & le calque fur la tête. On trouve quelquefois fut les médaillés Con-
fulaires les têtes7 de Caftor & de Pollux, .avec des bonnets & une étoile fur
la pointe de chacun. Ces bonnets, dit Lucien, lont chacun la moitié.de 1 oeut
d'où font fortis Caftor- Se Pollux. vi '• >
V . Ces deux fn tïY q u ’on voit prefque toujours ëpfemble , ne le trou-
voient pourtantpfeais en même lieu , & n alloient point de compagnie
dans l’affemblée des dieux, pareeque comme les deux fils de. Leda-il ralloit
que l'uni fût mortel & l'autre immortel les deux freres qui saimoient
beaucoup obtinrent que tour à tour l’un feroit parmi les dieux , tandis que ■
l ’autre fe troûveroit avec les défuuts. L’auteur des vers Cypnaques dans Clément
Alexandrin, dit que Caftor étoit mortel, & Pollux immortel Ce lut
Pollux que l'amitié fraternelle porta à demander que fon frere participât a fort
immortalité. Alcibiabé qui éprouvoit à Athènes plus que tout autre lavicif-
fitude de la fortune , 6e qüi tomboit fubitement' Se fréquemment du plu:
haut déoré de gloire Se de faveur fdans les plus grandes dilgraces, d ifo it,
comparant cette viciffitude de bonne Se de mauvaife.fortune avec la vie des
Diofçures, qu’il étoit comme eux tantôt vivant, tantotmort. U1-
g V I Une autre8 médaillé repréfênte les bonnets feuls de Caftor Se de Pollux,
avec une étoile fur la pointe de chacun, Se un cheval audeflous qui ga-
ÿ lope. Les deux s bulles fuivans lont le revers d’une médaillé de Seléucus
Lés deux freres ont leurs bonnets avec une étoile , Se pardeflus le bonnet
une couronne de laurier. Les Diofçures, félon Plutarque, paroiffoienc
* quelquefois aux combats des Lacedemoniens t des Romains , qu’ils prote-
o-eoient contre les autres nations/ Notis les voions. fou vent fur les médaillés
Confulaires courans à bride abbatue : c’eft apparemment en mémoire des fe.
cours que les Romains p rétendoieni ,eii a voir ti rezrDans le revers fuivantIO,les
IO deux cavaliers pied à reriejabbreuvent leurs chevaux dans un grand vaifieau.
Ce qui eft à remarquer eft un croiflantà côté de-l’un des deux,- je ne fai par
quel myftere. Une autre çhofe aiïéz (ingulicrc, eft que leurs piques fe terraihabent
rotundum. Nummus familiæ f Memmiæ
ambos fratres ut ante exhiber J equosha bénis du-
cent:es ; uterque faam ftellam aut flammam habet ;
neqae enim bre vitas Jpätii hæc internofeere permittit.
In % duobps/equentibus nummis inter "le pene ftmilx-
bus I Caftor Sc Çoîlux midi fed* caffide armati conf-
picïuntur. In nummis Confularibus familiarum Caftor
& Pollux7 quandoque cum pileis ftellaïmminen-
te repræferitantur. Hi pilei, inquit Lucianus in Dialog.
ex dimidîifmguli o vi, ex quolunt cdu&f Caftor
te Pollux, partçfconcinnati funr. ■ Y ::
V. Hi fratres quos fereTemper fimul confpicimus,
numquam Fere ambo eodein in lomeonaparebant, pp-
que fîrapl unqûam in coetu deorum reperiebantur ,
qponram cum ex duobus Lcdæ filiis aleer mortalis,
alter immortâlis £utürwç(ktt ïtaucsMi duo, qaifêfe
muruo amotc profequebantur , jdimpetrarunt ut al-
ter nat im un us inter dfeos effet, alter vero cum defitn-
iftiiç verfaretur. Àu&oz Cypriacorum carmyium apud
ClemciitemÀlex;in vrforp^- akÇaftprem mqrtalem,
Pollucem vero immortal cm fuijTc ; Polluccm amore
fra t^ n o m otum petiHTe u t frater itnjnortalitatis fu«
parti6.eps;eftct. Alcibiades qui fortunæ viciffitudinem
pbil^uâm quivis alius expenebitur, cpnquc Athenis
que gîoriæ, in extremum odium invidiamque dclâbe-
batur.5 Diofpuris ß} fxfvifiermcßp^ccbß\ qui^altefna-
tîfn modo -imvtvis , modqln morruis eilet. ,
’ V f , Nummus.alius P
jbes exhibet cum ftella pi-leis imminente &: cquo our-
rente.Duîepprotomæ.fequ.entés;üi nummo Sef^uei^a-
bentur.'Fratres -
bent, & fuprapilcum coronam lauream. Diofeuri fe-
cundum Plutarch um in quæft. aliqmando prælianti-bus
Lacedæmoniis atqueRomaùiscomparebant, quoSilli
adverfus esteras nationcs iid^fëùdlçbant., In; nuiu^mis
Confulatil;u8 illos-fæpiflî'nac équités videimis/^cl'eriter
currcntes j id q^'j ut videtur, in memoriam auxilii
Rôjwnisj Mtipfi putabantjab iis?pfjeftid* In^nummo
fequgnd daoWiii10 fratres humi ftantes equo^ in mît'
magno adaqqant -, ' quodqpe, Lngularc &^b;£emtu
dignum eft, luna bicornis a 11 ( ci c unius extat^qua de
caufa ignore. Aha res non-mirips fufpicicnda h*c eft,
Jiiiûx coruin fuperne in tridentöm deftpunt} an qiiia,
f 'L '1ï>x - L <195
nenaf-put le hAut^eiMmt^l^fj^Racf. p irccqua. .cqimira'A ä.Lueir.n, flsyétoîeny
IgCetvic.o, i liÆ tad-e teffpffi£npligeoiènt, C^fiof
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