,ro L a C o n c h u i o v o g i e , I. P a î t î e .
T68 a ,,grandeur prodigieule, unn HHéerriifllloonnS &c. uunn T1 atou d une beauté
Parfaite lefquels on a vus vivans a Cadix 1 y a plus ae
lo o ans 5 un Limaçon extrêmement grand qui renferme un
Murex; de belles Coquilles de diverses couleurs I grandeurs
& figures que l’on a urées de toutes les mers, une entr au-
Ïesqm a’ trofs pieds de diamètre , & qui pefe environ cent
livres, une au J e femblable , qui ne pefe que quatre-vingt-
troTs livres "parce qu’il V manque plufieurs morceaux ; deux
crânes de têcL
«elle Centoilaÿ des Limaçons, des Coquillages
g a P t t ë diverfes 'grandeurs
tie ont confervé leur figure naturelle , quoique renfermes
r««r ■ Tableaux de,
*™ds Maîtres d'Italie & de 1Flandre , n f l H B H i
Bronze 6c de Marbre , les Mofaïques 8c les Armes antl
-ques , les inftrumens de Mathématique 6c autres cuno-
Colleftion del Senor Hcrtega 1 ApotiquaireiMadrid
1 s k & Ap^qùaue à Barcelone , frere de celui qu, le poflede
aujourd’hui, & qui exerce la même profeffion dans cette Vil
le a toujours été regardé comme un des premiers Cab
queun lesdMinn“raux % PifrreTfineTôC les pétrifications
le principal objet de ce Cabinet qui eft accompagne d u«
belle Bibliothèque de livres d Hiftoire Naturelle 6c de 1 hy
^ L ’Académie de Séville a conmençé une ( S B «
curiofités naturelles,où l’on t ou/edes morceaux tres;.“ °&
Jiers, avec un Herbier coni .dér ible ÔC beaucoup d initru
mens de Mathématique. Cela eu joint à une Bibliothèque
l i t B
L a C o n c h v l i o l o g i e , I . P a r t i î . 169
curieufe , où le choix des Livres eft ce qu’il y a de plus à
eftimer.
Le Roi de Portugal, parmi les belles chofes qu’il polie- LE POR-
doit avant le bouleversement total de Lifbonne arrivé le TÜGAL.
premier Novembre 1755 , avoit ramaflë quantité de morceaux
très-intéreflans concernant l’Hiftoire Naturelle: on y
voyoit parmi les Pierres fines de très-beaux Diamans 6c des
Pierres de couleur de toute efpece ; un Amiral d’une
grofleur confidérable , 8c d’une confervation parfaite, fe re- ~
marquoit parmi de très-belles Coquilles qui s’accumuloient
chaque jour,ainfi que toutes les autres branches de l’Hiftoire
Naturelle.
On diftinguoit à Lifbonne le Cabinet du Comte d’E-*
ricera , chef de l’Académie , pere dq Viceroi des Indes
Orientales.Outre fa Bibliothèque 6c fes Médailles qui étoient
confidérables, il pofledoit touchant l’Hiftoire Naturelle des
chofes rares , 6c qui méritoient d’être recherchées par les
Amateurs.
Celui du Comte d’Aflùmar, dans la même Ville ,n ’etoic
pas inférieur au premier , en ce qui regarde les productions
naturelles. Sa collection de Monnoies d’or étoit extrêmement
curieufe.
Le goût des Sciences 6c des Arts brille fouvent chez les
Dames 5 outre les exemples que nous en avons actuellement
à Paris ôc dans nos Provinces , nous en trouvions un à Lifbonne
dans la perfonne de la Duchefle de Cadaval, delà
Maifon de Lorraine. Cette Dame nourrifloit quantité d’A-
nimaux de toute efpece ; 8c elle avoit amafle plufieurs chofes
rares, entr’autres une très-belle fuite de Befoarts.
Parmi les Collections qui fe trouvent dans le Royaume de LE
Dannemarck fi riche en Mines, en Congélations êc en Pétrifi- DANNE-
cations, particulièrement dans la Norvège, l’Iflande 8c le MARCK.
Groenland, celle du Roi eft la plus confidérable ; elle eft placée
à Copenhague dans le même bâtiment où l’on voit la
Bibliothèque Royale,8c directement au-deflùs. On entre d’abord
dans la chambre des perfpeCtives, enfuite dans une galerie
de Tableaux longue de 24O pieds j après cela vient le
Cabinet Royal des Médailles , qui mene dans cinq Salons
de même grandeur 6c de plein pied , renfermant les
curiofités naturelles , qui confiftent en un nombre confidé-
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