(a) A lir *
■ vandus. Ron-
dçlei.
(6) De Ço-
dileismarinis,
}*£’ l6fr
e m a r q u e s
Sur La fécondé Famille des Oreilles de mer.
DEux (a.) Auteurs ont appelle l'Oreille de mer, Patella
fe r a i ce qui la confond avec la Patelle : ils l ’ont mife
encore parmi les Bivalves, quoique rien ne fût plus oppofé.
On l’appelle en François l’Oreille de mer , a caufe delà
grande reliemblance qu’elle a avec l’Oreille humaine : il y
a des endroits où on l’appelle Ormeau ; Belon la nomme le
grand Bourdin, 8c les Hollandois Stockfiche.
Les Oreilles de mer donnent fouvent de petites perles J
dont on voit les femences dans le milieu de leur cavité , qui
prefente un fort bel Orient, comme en A. Cette partie ell
traverfée delïus 6c delfous par de grandes rides ou des ondes
, qui fe terminent en dehors à un oeil formant une efpece
de volute, avec un rebord applati d’un côté , 6c de l’autre
tout uni. Les Oreilles ont un rang de trous ronds , dont',il
y en a ordinairement fix d’ouverts. Quand le Poilîon veut
augmenter fa coquille pour couvrir l’augmentation de fa
chair , il fait un nouveau trou, 6c en ferme un autre,
Lifter met l’Oreille de mer parmi les Turbinées ou
Contournées : il dit, {b) Turbinatorum more clavicalatim con-
torquetur ,adeo ut ab aliquibus univalvibus male annumerata ejl.
Sur ce principe , toutes les Coquilles feront Turbinées,
jufqu’à la Porcelaine, qui a une pyramide ou clavicule contournée.,
qui eft applatie, 8c qui rentre en elle-même vers
fon fommet.
Il y a une efpece d’Oreille plus allongée 6c Anguliere , parce
qu’on n’en trouve aucune de pareille dans nos mers.Ce
caraêtere fpéciftque peut fe joindre à celui d’une autre petite
oreille fort mince, d’un gris fale ôc qui a la Angularité de n’ê-
tre ni nacrée, ni percée , comme les autres ; elle a de plus fon
bord intérieur tourné en fpirale, 6c très-détaché de fon cir-
,cuit.
Le cara&ere générique de l’Oreille de mer eft d'être plate,
& de relTemblerà l’oreille de l’homme.
REMARQUES
r e m a r q u e s
Sur la troifieme Famille des Tuyaux & Vermifeaux de mer.
■
L E S Tuyaux de mer font très-différens des Vermiffeaux,
en ce qu’ils font toujours feuls. On les appelle en Latin
Tubult, dtubofeu Tubulo,qui canalisfijlulofus dicttur. Dentale di-
citut y quod demi alicui canino fimile eft.
Dentales (a.) & Antales magnitudine foliim diftinguntur : conflua
non merentur appellari, cnm neque Bivalvium, nec Unival-
vmm gencrisfm,neque mamimis aut venereis conchis fimilisforma.
, dlc dans un autre endroit : Antale divtrfis involuçris circum-
gyratur: ejl autem Buccinum.
LAntale eft plus gros que le Dentale , toujours fait en
tuyau; mais les canelures font verdâtres 6c plus profon-
r >a V US eftlmés viennent des Indes Orientales.
L Arrofoir, ou le Pinceau de mer , eft l’efpece parmi les
uyauxla plus diftinguée : on ne peut cependant le regarder
que comme ayant un cara&ere lpécifique, foit par fa forme
toute droite , foit par la Angularité de fa tête percée en ar-
toloir ; des Auteurs l’appellent Phallus, c’eft-à-dire , un
rnape.
Caiu/1 Cara£lere gé“ é«que confifte à être fait en Tuyau ou
Vermicult fie dieti h vermibus quos continent , ma f a autant
format a ab aliis, quinunquam à estons feparati nafeuntur -,
majjam vifeerum conftituunt alii. Un (b) Naturalifte compare
.el,, ernufteaux a des Serpens de mer, lefquels font entre-
aues conlufement j il s'attachent aux Rochers 6c à la Carène
des VaiATeaux.
r„urn effet,lls font intimément joints enfemble, quils ne pa-
catmH m t l m?1k con^u/e 5 ce qui les avoit fait mettre
Pour 6S ^ u tiva ves ! quoique l’on convienne que chaque
fon ° n rayantj i°n Atuyau 6c fon trou indépendamment de
Univalves* ' Ctre P^ace P^us régulièrement, parmi les
f e f * ,ImPeral ° {c) décrit ainfi les Vermifteaux, qui
P ent la malle que l’on appelle l’orgue couleur de
Première Partie. B b
( a ) Alirè-
'vandiis, lib.3.
de Teftaceis,
fag. 181.
(&} Videntur
Serpentes teC.
tacei, qui ta-
men fine uîlî
regulâcircimv»
fleéluntur ;
fcopulis & ua-
vium carinis-
adhærsnt. Bo-
nmnni. récréât,
mentis. & ont»
lij f. 1.
(c)Lib. xT.
61).