(a) Pe£ina~
tus } id eft pe-
•ftuùtbrmis.
( i ) Clàffis
eft congeries
plurium ge-
nerum ob
candem no-
tam charaôe-
xîftîcam inter
le lî milium,
qui etiam ab
aliis claflîbus
& generibus .
mamfèttè &
fufficienter
diftinguntur.
JLaBgîflS j Mitbtdxs
BPVM
(fp facilis ,
&C' pxg. ï).
(r) Univai-
re appcllo ,
<juod teftà fîn-
gulari claudi-
tar. slid. fag.
a3*-
{d) Bivalve
appeilo, quod
gemini teftà
condnecor.
Aid. p. x 3 x.
{e)TOH TT^fort
dit j Polypeta-
lo5,quaft mul-
tifolms, fios
Polvpetalos
diricur,qui ex
molds p eta lis
confiât.
(ƒ) Y al vas
voco , quod
aperianrur, &
in fui j'onc-
ôone flexibi-
les fine. Aid.
f*g- ija.
i î L a CoHCHr n o LOô i B, I. P art i s ,
ricatus, Turbinatus , Globofus & (a) Pcciinatus , lcfquels étant
tirés des cinq familles des Echinus, Murex , Turbo , Globofi Bc
Pelten, Sc joints comme épithètes aux noms de plufieurs Coquilles
, confondent ordinairement deux familles enfemble,
en difant, par exemple, Bftccinum Murtcatum ou E ch in atum >
ce qui confond les trois familles des Trompes , des Murex SC
des Ourlîns.
Rien n’elt plus commun chez les Auteurs que ces fortes de
méprifes. On s’ell fervi du terme de Spinofus au lieu d'Echina-
tus, de celui de Mucronatus au lieu de Muricatus , A'Aculea-
tus au lieu de Turbinatus, d’Orbiculatus au lieu de Globofus , &
de celui de Canaliculatus au lieu de PeBinatus. Ces mots
font tous fynonimes , & d’une expreffion aullî forte que les
premiers.
On diviferadans la nouvelle méthode toutes les Coquilles
de Mer en trois [b) clafles indiquées par une de leurs principales
parties ,qui eft leur écàillej ces clafles partagées en 27 familles
comprendront tous les genres, les efpeees & les variétés
qui nous font connues jufqu’à préfent. On mettra premièrement
dans les familles , les différences qui font les efpe-
ces , avec l’épithete convenable à leur forme particuliere j
on fera fuivre en fécond lieu les variétés des couleurs , & les
petites parties peu eflentielles qui ne forment point un
caraéfere générique ni fpécifique , en confervant toujours
au haut de la page le nom eflenciel de chaque famille.
La première clafle contiendra les Coquilles d’une feule (c)
piece , appellées en Grec /eovlfpct, en Latin Univalvia , & en
François Vnivalves , dont on a formé quinze genres ou familles.
La fécondé clafle préfente les Coquilles de deux (d) pièces
ou écailles, nommées en Grec Tlfvpa., en Latin Bivalvia , &
en François Bivalves, qui fournifiènt fix genres ou familles.
La troifiemeclafle dont onaauffiformé fix familles, comprendra
lesCoquillescompofées de plufieurs pièces,appellées
en Grec TcoAvfpa. , en Latin Multivalvia. ou (cj Polivalvia ,Sc
en François Multivalves.
Quoique la lignification de ( ƒ) Valva, d’on l!on a tiré les
mots François d’Univalve , de Bivalve & de Mulei valve , prife
en elle-meme , lignifie une porte, un battant , ou une ouverture,
cependant les Auteurs- entendent par lé mot de Bival-
L a C o n c h y l i o l o g i e , ! . P art i e . ij
vis,concha iuabus comtofita teflis; ce oui veut dire une Coquille
compofée de deux écaillés ou de deux pièces , telles que les
Moules , les Huîtres & autres. Ainfi le mot de Valva eft pris
pour une écaille ou pour une piece ; ce qui a fait hazarder le
mot nouveau de Multivalve, dont on s’eft fervi pour exprimer
les Coquilles qui font compofées de plufieurs pièces
(«) jointes enfemble.
On a rendu cette méthode générale , en l’appliquant aux
Coquillages fluviatiles & aux terreftres. Lifter diftingue^ les
Coquillages d’eau-douce en trois clafles , de meme qu il a
divifé ceux de mer. Ces trois clafles font les Turbinés , les
Bivalves & les Univalves. En fuivant la nouvelle méthode
qui eft infiniment plus (impie , on divifera les Coquillages
fluviatiles en deux clafles, fçavoir en Univalves & en Bivalves.
S’il s’y étoit trouvé quelque Ourfin ou autre Coquillage
compofé de plufieurs pièces , on y auroit joint la clafle des
Multivalves.
Les Coquillages terreftres fe diftinguent en vivans & en
morts appellés Foflîles. Les vivans font tous Univalves ;
tes morts ou Foflîles- rempliflent tous les genres des trois
clafles des Univalves , des Bivalves 8t des Multivalves
de mer.
La variété des Coquilles leur a fait donner des noms convenables,
que l’on a mis en Latin & en François. Ces noms Latins
, & quelquefois Grecs, font très-fouvent les mêmes que
nous lifons chez les Auteurs ; chofe eflentielle pour conferver
toujours à chaque genre de Coquillages ceux qui font admis
& connus parmi les Sçavans.
Quant aux noms François que l’on a donnés à chaque Coquille
, on a fuivi autant que l’on a pû le fens des mots Grecs
& Latins, & ceux qui font le plus en ufage parmi les curieux,
la forme générale & la couleur de la robe d’une Coquille y
ont contribué le plus. Les Sçavans appellent les noms (é>
François qu’on leur a donnés, des noms de guerre. Ceux que l’on
a cru trop liafardés ou trop bizarres, ont été rejettes 5 quant
à ceux qu’on leur a fubftitués , on efpere que le Lecteur
les recevra avec d’autant plus, d’indulgence , que c’etoit
le feul moyen de tirer cette matière des langues Grecque
& Latine , dans lefquelles elle a été enfèvelie jufqu’à préfent.
Il ne fuffit pas de fçavoir le Grec & le Latin pour bien tra-
B iij
(a) Quorum
portiones
con-nechratar
per articula-
tfonera carti-
lag'neam , ut
p no lades Ana-
tiferæ; fquam*-
mofâm,ut Ba-
lani ; proprium
at Echini.
(h) Alioqui
return indç-
gatores fèduli
& in nomini-
bus invenien-
dis fecundio-
res. Aldro.iib-
3- b 199'