( a ) On en
trouve une ef-
fece défiguré.é
duns le Spécimen
de Scheu-
cker, p. j 8. fig.
So. mais ce
n*efi point une
Oreillede merp
defi un tronçon
de Sautille.
Celle qui efi
rapportée dans
le Catalogue
deGe'ofroi ri efi
point Foffile ;
défi pareillement
un tronçon
de Sautille
»
( h ) Sous
avons cependant
un P by -
Gcienflui affûte
avoir l’ Ofi-
cabrion fof-
file.
R E M A R Q U E S
Sur tous les Coquillages Terrejlres morts , autrement Fojjlles,
ON n ’apointdeîTeinde traiter ici de tous les Fofliles etrangers
à la terre, tels que les os, les dents , les mâchoires,
les cornes , les vertebres , fémur , humérus , & autres P^rtjcs
A’Animaux terreftres & fnarins, On ne parlera point auflfdes
arbres, des branches, des fruits, des fougères & autres vesp>
taux pétrifiés > il ne s’agit ici que des Coquillages fofliles relatifs
à ceux de la mer. ; ,
On doit être convaincu par toutes les obfervations répandues
dans cet ouvrage , que les Coquillages fofliles font de
vraies pétrifications des Coquillages de mer, que le Déluge
Univerfel a répandus par toute la terre , & qui par le long
tems ont été durcis de pétrifiés * tels qu on les trouve en
fouillant dans toutes les parties du monde.
Parmi les Coquillages fofliles, on diftingue fuivant la nouvelle
méthode, des Uniyalves, des Bivalves , 8c des Multi-
valves.
On trouve dans les Univalves, des Lepas , des Tuyaux
ou Vermifleaux, des Nautilles , des Limaçons , des Neri-
tes, des Sabots, des Buccins, des V is , des Cornets, des Roul-
leaux , des Rochers , des Pourpres, des Conques fpheriques
& des Porcelaines. De forte que des quinze Familles d ü-
nivalves que nous diftinguons dans les Coquillages marins ,
il n’y a qu’une Famille dont on ne trouve point de Fofliles
; c’eft (a) l’Oreille de mer. On a mis à fa place la Corne
d’Ammon. r . ,
Dans les Bivalves , les fix genres font remplis j fçavoir les
Huîtres, les Cames, les Moules , les Coeurs , les Peignes «
les Manches de Couteau. ,
Parmi les Multivalves qui nous fourniffent fix genres dans
les Çoquillages de nier, nous n’avons en Fofliles que les Our-
fins, les Pholades fie les Glands de mer s les autres nous manquent
entièrement {b }.
Il faut remarquer que dans les quatorze genresconnu
de Fofliles Univalves , les fix genres des Bivalves, 8e les trois
des Multivalves, il y a plufieurs efpeçes différentes 8c g H
confiderables
L a C o s c n i l i o l o g i e , I; P a i t i i . 345
confiderables dans chaque genre. On les trouvera de fuite
dans la Table de Divifron, marquées feulement par des Epi- m m &
thetes qui caraâérifent les différences. .
Les Fofliles n’ont point de caraéteres. génériques particu- o^eieg»,pag.
liers , ni de fpécifiques. Ils fe rapportent tous aux Coquillages ' s'/ b )pr*ci-
ce mer, n étant qu une meme chofe. Ce feront donc les ca— puis bujus
raéteres génériques & fpécifiques des Coquillages de mer qui ;e,?P?ris Phi-
font rapportes en plufieurs endroits de cet ouvrage, qui fer- deffob
viront a les diltinguer, 8c à les faire connoître parfaitement,- 1)6111 circum-
II y a plufieurs («J Coquillages fofliles, dont les Coquilles H H I
de mer qui leur font relatives lont inconnues, de ne fe trou- tè ) Cornua
vent plus dans la mer. La Corne d’Ammon efi: de ce nombre: Ammonis ad
peut-être eft-elle l’empreinte d’un Naudlle inconnu. On “ oui^
penloit autrefois que c’étoient des Serpens pétrifiés; plufieurs tem ftruCfcurâ
(b) Auteurs les comparent aux Nautilles, 8c les confondent fbiis ita d!f'
fouvent, en prenant les uns pour les autres : il efi vrai qu’ils t™ «
lont partages tous deux en dedans par diverfes cloifons ■ mais °P*n*on^s “ e-
ces cloifons , i°. ont plus de finuofités dans les Nautilles que i t t ï Z
dans les Cornes d’Ammon ; 2°. elles n’ont point de petit t-8tf-
tuyau ou fyphon qui les traverfe , pour leur donner de la , (b! HJC
communication l ’une à l’autre , comme on le remarque dans «amin««..
linteneur des Nautilles. Ces variétés , je l’avoue , font in- Puara Con-
terieures 8c ne fe découvrent point à la vûe : trouvons quel- ^
que dilterence plus apparente , par exemple, dans leur cou» originem.Mr.
yerrure. Bren.p.u.
Le Nautille, foit qu’il foit uni, foit qu’il ait des ftries fur miuaipfa^
a luperneie | renfermant tous fes contours en dedans , n’en a con~
qu’uu (r) extérieur Sc fort.large qui fe termine à fon oeil. La 'enta ,oc° r“?
Corne d’Ammon au contraire a plufieurs contours exté- rXInnr’ “
rieurs louvent chargés de tubercules, & prefque toujours de moriant«r>atj
" eSpC vral caraaere Pour diltinguer parfaitement ces S is^ u a'-
deux Coquillages. bus a4 littu,
Un confond encore la Corne ( d ) d’Ammon avec le Li- ipfum
maçon d’eau-douce , qui a la forme plate : voici leur diffé- mênmm W
ce. .Les Lornes d Ammon font compofées extérieurement n°ftrum com-
de plufieurs contours , 8c partagées en dedans par diverfes W Ë È ? §
c oifons : leur figure efi également relevée 8c arrondie dans (c ) Nautili
f l r t t « „ r mcù tT 4 t rüiet,fentar : quas tentibus. Mr.Brennius, pa r. xo. ’ CUS ^ tera §Yrus sternTe a&ppar“e!ata,b e *ities r$i$ ai"nterné lpa£-
« H P C‘m ' A’Àmmm ’ C o c U “ ,u tb in aw | ÿ | , C.mm f i ,11« im ,n,
Première P a rtie . X x 1