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à peu près aUciudrc, veuille bien lire, lorsqu’il aur.a paru daus le Journal de la Société
impériale et centrale d'horticulture de France,\e long rapport qu’a lait la Commission spéciale
envoyée à Thomery, chez M. Constant Charmeux. En mettant, par ses excellents conseils,
un grand nombre de cultivateurs k même d ’obtenir d ’aussi remarquables rcsultatsi
M. Constant Charmeux a certes bien mérité les rcmercîments de tous ceux qui cultivent
les raisins de table.
— Par la raison Ibrt simple qu’on aime toujours bien k prouver à tout le monde que
l ’on n ’a pas eu to rt, je rappellerai ici que j ’ai ren d u compte, il y a fort peu de temps, de
deux petits ouvrages publiés chez les Éditeurs m êmes du présent V e r k e r : TArt de greffer,
dc Charles Baltet, et les Fruits à cultiver, de Ferdinand Jamin; je rappellerai encore que,
convaincu de leur utilité à tous les deux, je leur ai prédit un avenir enviable; la vérité
m ’oblige maintenant à me féliciter de mon ju g em e n t; j'a i été prophète. Les gens spéciaux
et qui savent ce que c ’est que le travail par eux-mêmes, ont rendu ju s tic e aux
études sérieuses de M. Baltet, et le gouvernement belge s’est déclaré souscripteur de
son ouvrage; quant au livre de M. Jamin, les Sociétés d ’horticuUure en ont si bien fait
1 éloge, par l’organe de leurs rapporteurs, que les Fruits à cultiver sont en tra in de devenir
dorénavant le guide de tous les propriétaires qui plantent et de tous les jardiniers qui
veulent contenter leurs maîtres. Si l ’on allait croire que c ’est ma p rophétie qui leur a
porté bonheur, à mes deux collègues, comme je serais bientôt inondé p a r toutes les
publications nouvelles !
On m ’a demandé si la Vèche Salway, que j ’ai chaleureusement recommandée dans
la dernière Chronique — et que je recommande toujours, — se garde bien ju sq u ’à la fm
d’octobre? — Oui, certes ! — et si, bien réellement, elle m û rif! — Parfaitement.
CINQUIEME ANNEE. N» 3 16 AVRIL 1869.
— Que les amis de \’arboriculture qui h abitent Pari.s n ’oublient pas de proliter des
Cours publics et gratuits profossés p a r M. Du Breuil ; ils ont lieu dc la manière suivante :
Les Cours théoriques, au Conservatoire des Arts-et-Métiers, les mardi et jeudi, à une
heure, depuis le 19 jan v ie r;
Le tours muniapal, rue de Grenelle Saint-Germain, 84, les mercredis et vendredis, à
huit heures du soir, depuis le mois de novembre;
Cours pratiques, à l ’École pratique d ’arboriculture de la ville de Paris, à Saint-Mandé,
porte Daumesml, station du Bel-Air; tous les dimanches, à neuf heures et demie du
matin et à une heure et demie du soir.
T h . B u c h e t e t .
LE VERGER
PUBLICATION l’ÉRIOUIQUE D’ARBORICULTURE ET UE POMOLOGIE
REVUE MENSUELLE
CHRONIQUE HORTICOLE.
— Ce n ’est pas, non certes, qu’il ait eu déjà l’intention de s’a rrê te r en route, le chron
iqueur du Verger, le jeune débutant dans la carrière pomologique, comme veut bien
m ’a p p eler, avec cette bienveillance qui lui est si familière, le régisseur d ’un journa l à
peau verte, a tta c h é— pas toujours, hélas! — au Muséum d ’histoire naturelle. Le travail
de la Table des matières pour le volume des Poires d’automne avait tout bonnement
absorbé le travail de la Chronique ; aujourd’hui la Chronique reprend sa place. C’est
déception — c ’est dommage ! — p o u r qui aura it pensé à se réjouir tout d ’abord.
Et pendant qu’il est ici question de la Table a lp h ab étiq u e , et par conséquent de
recherches rendues faciles, je demanderai aux souscripteurs du Verger s’ils n ’ont pas
parfois regretté, comme moi, de voir disséminées et un peu pêle-mêle les 52 livraisons
que nous possédons ju sq u ’ici, et si la commodité de leurs études ne leur a pas également
paru réclamer un classement devenu nécessaire. Je me suis d it souvent que des couvertures
spéciales pour chacune des 11 parties dont se compose l’ouvrage nous seraient tout
à 'fa it u tile s , dussent-elles nécessiter une faible d ép en s e , et si la Nature avait daigné
m’octroyer pour Tétat de caiTonnier au ta n t de vocation q u ’elle en a donné à d ’autres
pour celui de d é tra c teu r quand m êm e , il y a longtemps que j ’au ra is, de mes propres
mains, donné suite à mes projets organisateurs. Mais on ne peut avoir la plus petite idée
— c ’est surtout en h orticulture que je remarque ceci! — sans que depuis fo rt longtemps
quelqu’un se soit avisé de vous la p re n d re , el voici que les Editeurs du Verger me m e tte
n t en face d’une série de 11 c a rto n s, to u t frais sortis des ateliers de re liu re ,
p o rtan t chacun, inscrits sur leur couverture , le titre général de l’ouvrage et en outre
le titre particulier d ’un v olum e : Poires d’été, Poires d ’automne, Pèches, Prunes, etc.,
cartons d ’une confection solide sans ê tre massifs, et renforcés encore d un dossier de
double toile. Introduits sous la couverture spéciale qui dénonce l’époque de leur m a tu rité,
les 416 fruits et leurs 416 ligures se p rê ten t ainsi dc la meilleure grâce aux nécessités
d ’une recherche facile e t d ’une élude rendue moins laborieuse; pour qui même
voudrait protéger avec plus de sollicitude les feuillets et les planches, des cordons, fixés
sur les côtés, p e rm e tten t de les enclore d’une manière plus complète. C’est certainement
une heureuse idée q u ’ont eue les Éditeurs, — puisque c’é ta it aussi la mienne, et je le^
félicite b ien, pour ma p a rt, de s’être préoccupés de c ette amélioration matérielle, qui
nous rendra service à tous (1).
(1) La série des 11 ca rtons s e ra envoyée aux souscrip teu rs qui e x p riu ic ra ieu t le désir de la re cevoir, en
adressant aux Éd iteu rs 4 fr. iO, prix cotUrmt, en tiin b rcs-p o ste.