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de la Ville de Paris. — Pourquoi le G. Lucius, si joli à Lyon, n ’y flgure-t-il pas '! — L’historique
des Glayeuls, et, l’exemple d’un Lilium auratum divisé en quatre tiges hautes dc
S",50, portant 87 fleurs de 0“ ,30 de diamètre, ne passeront pas inaperçus.
La liste des plantes nouvelles n ’est pas une sèche nomenclature ; elle fourmille de
détails instructifs. Un dessin de l ’autour représente quatre Crotons trouvés par M. J. G.
Veitch, en Australie et dans les îles Fidgi, « l ’aimable pays où l’on mange la chair
humaine, assaisonnée avec une sauce tomate fournie p a r les fruits du Solanum onthropo-
p/iagorum». Des faits récents, publiés dans les journaux, prouvent encore la férocité
des naturels fidgiens. Il faut un véritable courage pour accomplir des voyages semblables.
Viennent ensuite les travaux du Luxembourg, du Trocadéro, des Butles-Chaumont,
ces derniers conduits p a r M. André; puis les outils, la zoologie, la pathologie, les livres,
les congrès, les expositions, les dé cè s Découvrons-nous devant le nom de Verrier, le
premier arboriculteur de notre temps, mort au champ d ’honneur, au milieu de ses
a rbres à l’École de la Saulsaie !!!
Avant de céder la place au calendrier — fort bien écrit, l’exposition annuelle occupe
150 pages, — la moitié du livre; — chaque concours de quinzaine se trouve passé en
revue; les éloges ou la c ritiq u ey sont distribués de manière à ne pas faire deja lo u x (...?)
De cette solennité éphémère, il nous restera donc un souvenir durable.
Nous arrêtons là notre examen. M. André voudra-t-il nous permettre une observation ?
Dans un mémorial de ce genre, Fauteur doit effacer sa modestie devant la vérité. Or,
pourquoi a-t-il oublié de rap p e le r le triomphe dc la France en Angleterre au printemps
1867? La ville de Liverpool ouvre un concours p our les plans et devis d’un parc
grandiose, quelque chose comme le bois de Boulogne. De nombreux concurrents se p ré s
en ten t; et ainsi qu’on Fa vu récemment dans plusieurs concours littéraires ou artistiques,
le plus jeune gagne le prix. P our couronner un aussi beau succès, le lauréat est
appelé à exécuter son projet. Tel est le motif quiprive le Verger de son c hroniqueur...;
Fbeureux vainqueur de la lu tte , c ’est M. Édouard André.
C u A E L E S B a l t e t ,
llo rtie iilte iir à Troyes.
q u a t r iè m e a n n é e . N® 7 15 JUILLET 1 8 6 8 .
LE VERGER
PUBLICATION PÉRIODIQUE D’ARBORICULTURE ET DE POMOLOGIE
REVUE MENSUELLE
CHRONIQUE HORTICOLE.
Fruits nonvcnux ou peu couuus. — L’abondance des fruits à noyau nous p ermettra
de juger cette année un certain nombre de Cerises, de Prunes, de Pêches et rFAbricots;
nous tiendrons les lecteurs du Verger au courant de nos observations personnelles, ou
des communications qui nous seront adressées. • i
Dans la seconde quinzaine dc juin, nous avons dégusté les fruits de trois variétés de
Cerise que nous arions déjà récoltées en 1867 : Guignier sucré de Léon Leclerc,
Griotticr pleureur, BigarreauÜer de Dônissen.
La Guigne sucrée de Léon Leclerc vient sur un arbre bien élancé, très-fertile, et m u n t
du 10 au 20 ju in ; le fruit est pe tit ou moyen, d ’un joli rose sur fond nacré, à chair assez
juteuse tenant un peu au noyau, et ne m é ritan t pas cette qualification de « sucrée i. à
côté d ’iu tre s variétés plus savoureuses. C’est plutôt une merise qu’une Guigne; nous ne
nensons pas qu ’elle puisse tenir auprès des G. Ohio’s beauty, Coes transparent, plus
hâtives de quinze jours, mais enfin plus capables que l’autre de donner un démenti à la
Quintihie, lorsqu’il dit : « Les guignes sont trop fades, les honnêtes gens n ’en mangent
ËTllPrGS *)
Le Griottier pleureur est l’arbre du jardin paysager et du ja rd in fruitier, par son p o rt
ornemental et par son fruit abondant, assez gros, rouge foncé, acidulé, de bonne qualité;
la maturité s’accomplit du 15 au 25 juin. Quand on se décidera à organiser des parcs
exclusivement avec des végétaux à fruit comestible, le Griottier pleureur et le Bigarreau-
tie r parasol occuperont le premier rang des espèces à branches étalées ou retombantes.
I e Bigarreau de IJonissen, dont Farbre est vigoureux et productif, mûrit depuis la fm
de niin jusqu’aux premiers jours de juillet; le fruit est assez gros ou moyen, jaune
nâle sujet quelquefois à se ta ch er sur F arbre, à chair mi-cassante, manquant du parfum
q u e l ’o n trouve dans les autres Cerises blanches, jaunâtres ou ambrées. Peut-être le
d im a t du sud-ouest de la France, où il est recommandé, lui sera-t-il préférable?
C’est le cas de la Poire Royale d ’hiver, délicieuse dans les vergers de la Provence, mais ■
réclamant l’espalier sous une latitude plus tempérée.
Nous pourrions en dire autant de la poire Roux-Carcas, vantée dans le raidi de la France,
e t assez médiocre chez nous. Toutefois une nouvelle récolte s’annonce dans nos culture
s; nous verrons si notre appréciation concorde avec les rapports de la Société impé-
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