
PO IR E S D ’A ÜTOM NE. 137
BARONNE DE MELLO
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[ N° 4 6 5 ]
Congrès pomologique de France.
Jardin fruitier du Muséum. Decaisne.
The fruit Manual. R obert H ogg, 1866. Page 240.
Diciionnaire de pomologie. A ndré L eroy. Tome I, ] 180.
POIRE HIS
Systematisches Handbuch der Obslkunde. D it t r ig h . Tome III, pa|
PHILLIPE GOES
Annales de pomologie beige. Bivort, 1855. Page 51.
Illustrirles Handbuch der Obslkunde. J aiin. Tome V, page 329.
Dictionnaire de pomologie. A ndré Leroy. Tome II , p.age 529.
Obtenue par VAN MONS (1).
1 172.
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Arhre d’une vigueur normale sur cognassier , facile à plier à toutes formes
sur ce sujet et surtout à celle de pyramide. Sa haute tige sur franc se
comporte assez bien partout et forme une tête seulement de moyenne dimension.
Variété bien à multiplier surtout dans le jardin fruitier. Elle est saine,
d’une grande fertilité, rarement interrompue par des alternats complets.
Son fruit, moyen, n’est pas d’une bien belle apparence et sa peau est sujette
à se crevasser dans certaines saisons, mais par sa finesse il mérite d’être
bien recommandé aux arboriculteurs.
(1) J ’ai re çu ce tte v arié té, il y a environ vingt-cinq ans, de M. Jamin et sous le nom de
Poire His, et j’aurais dû le lui conserver comme le p rem ie r qui lut a it été donné en Franc e,
si celui de Baronne de Mello, que lui imposa plus ta rd le renommé pépiniériste de B ourg-la-
Reine, n ’avait depuis longtemps prévalu dans l’usage des arboriculteurs. Ce fut M. Poiteau
qui, vers 1830, après l’avoir re çue de Van Mons, l’in tro d u isit dans nos cultures en la déd
ian t à M. liis, alors in sp ecteu r g éné ral des Bibliothèques publiques. Elle a aussi quelquefois
porté le nom d’Adèle de Saint-Denis : c’e st le ré sulta t d’une e rre u r de pépinières avouée
depuis par M. Jam in . Quant à trouver u n e différence e n tre la Baronne de Mello et la
Poire P hilippe Goes, j ’avoue que je ne puis ê tre de cet avis exprimé p a r M. André
Leroy et autre s auteurs. Les écarts de m atu rité en tre les fruits de ces deux varié tés, sur
lesquels M. Leroy appuie son opinion, n e se sont pas re produits chez moi, et je tiens la
P hilippe Goes, soit de son obligeance, soit des pépinières belges. Ces écarts au ra ien t été
constatés dans mes observations que je n ’affirmerais pas moins qu ’il n’y a pas la moindre
différence en tre les ca rac tère s botaniques de ces deux v arié tés e t que celle des époques
de m atu rité est souvent le ré su lta t de l’influence du sol ou du sujet. Du re s te , pour ceux
qui connaissent les causes des nombreuses erreu rs commises su r les fruits de Van Mons,
il ne p a ra îtra pas éto n n an t que la Poire His, envoyée d’abord sans nom à M. Poiteau, ait
pu ê tre reproduite plus tard p a r M. Bivort sous celui de P hilippe
. ^ Goes. J ’ai bien reçu
aussi 011CCÎ la lo môme mAmû varié x/OY.iAIA té rid’Allem;» A / v ,e » sous , l o le yioo-nom i Ao de Poire r’o Cannelle v.v.ollo ri
de Van Mons, p eu t-ê tre
le p remie r qui lui a it été donn'
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H n y e o T i/ d e l- .
C \ro 7 rid litlv &. Sevefeyne.
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165.BARONNE DE MELLO. 1 6 6 .BON CHRÉTIEN RICCHIEBO