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Feuilles stipulaircs manquant le plus souvent.
Boutons à iruit p e tits , conico-ovoïdes, un peu épais et un peu anguleux
, peu aigus ; écailles d’un marron rougeâtre assez foncé et u n iforme.
Fleurs à peine moyennes ; pétales ovales-arrondis, peu concaves, à onglet
peu long, écartés entre eux; divisions du calice de moyenne
longueur, peu recourbées en dessous; pédicelles courts, peu forts et
duveteux.
Feuilles des productions fruitières de même grandeur que celles des
pousses d 'é té , ovales, un peu élargies à leur base, se terminant brusquement
en une pointe un peu longue, à peine concaves et à peine arquées,
bordées de dents profondes et aiguës, soutenues horizontalement sur des
pétioles courts, un peu forts et bien dressés.
Caractère saillaut de l’arbre ! teinte générale du feuillage d’un vert
bleu et clair ; denture de toutes les feuilles profonde et aiguë.
Fruit à peine moyen, presque sphérique, un peu tronqué ses deux
pôles, parfois un peu irrégulier dans son contour, atteignant sa plus
grande épaisseur, tantôt à peu près au milieu de sa hauteur, tantôt un peu
au-dessous; au-dessus de ce point, s’atténuant plus ou moins par une
courbe plus ou moins convexe en une pointe très-courte, très-épaisse et
tronquée ; au-dessous du même point, s’arrondissant par une courbe bien
convexe jusque vers l’oeil.
Peau Une, mince , toujours entièrement recouverte d'une couche de
rouille très-fine, très-uniforme, d’abord d’un brun clair, puis passant à la
maturité, octobre et novembre, au brun doré ou au brun cannelle.
CEll grand, demi-ouvert, un peu pressé dans une dépression divisée dans
ses parois et par ses bords en petites côtes qui se continuent d’une manière
obscure sur la base du fruit.
Queue longue, peu forte, d’un brun uniforme, un peu élastique, parfois
contournée, attachée dans une cavité étroite, profonde et ordinairement régulière
par ses bords.
Chair bien blanche, bien fine, serrée, demi-fondante, pourvue d’une eau
peu abondante mais richement sucrée et agréablement parfumée.
SEMIS DE STEVENS
(STEVENS’ GENESEE)
[ N“ 168 ]
The Fruits and the fruit-trees of America. Dowsiso, 1869. Page 859.
The american fruit Culturist. T homas, 1867. Page 285.
S T E F F EN S GE N E S S E E BI RNE
( p o i r e o b t e n u e p a r s t e v e n s )
lllustrirtes Ilandbueh der Obstkunde. Oberdieck. Tome V, page 429.
D’après D owning, obtenue sur la ferme de M. STEVENS, de Lima,
comté de Livingston, New-York (Etats-Unis).
Arbre d’une bonne vigueur et d’une végétation régulière sur cognassier,
s’accommodant bien surtout de la forme pyramidale. Sa haute tige sur
franc forme une tète presque sphérique et de moyenne dimension.
Variété bien à multiplier dans le jardin fruitier et aussi dans le verger.
Je l’ai remarquée dans bien des plantations, où elle était cultivée sous le
nom de Doyenné blanc, et ses grands rapports de ressemblance^ dans la
végétation et dans le fruit avec cette ancienne variété expliquent bien cette
erreur. Il existe cependant entre elles une grande différence qui n’échappe
pas au pomologiste observateur. L’arbre du Semis de Stevens est plus
vigoureux, ses fruits restent toujours sains malgré les influences du sol,
de la saison ou du climat, et leur chair n ’est jamais musquée. Elle s’est introduite
en France probablement de la Belgique, qui nous l’a aussi envoyée,
quelquefois, sous la fausse dénomination de Louise de Prusse.
DESCRIPTION
Rameaux de moyenne force, et bien unis dans leur contour, droits et à
entre-noeuds très-courts, jaunâtres et à peine teintés de rouge du côté du
soleil ; lenticelles blanches, petites, assez nombreuses et apparentes.
Boutons à bols très-petits, coniques, courts et bien aigus, à direction
bien écartée du rameau, soutenus sur des supports peu renflés et dont les
côtés ne se prolongent pas ; écailles d’un marron foncé finement bordé de
blanc argenté.
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