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F ran c e e t les puissances étrangères : l’Angleterre, l ’Allemagne, la Russie, la Belgique,
l’Espagne, l’Italie, l’Égypte, Tunis, les É tats-Unis, la Chine. Noire pays n ’a rien h re d o u te r
de cette comparaison. Il p ro d u it beaucoup e t donne plus qu ’il ne reçoit.
3° Plantes potagères, p a r M. Courtois-Gérard. Résumé'dcs p ro d u its exposés, avec an n o tations
su r l ’importance des cu ltu re s maraîchères. L ’a u te u r sait inté re sse r le le c teu r, et
apprécier en même temps l’Exposition avec impartialité.
4° Graines et plantes forestières, par MM. F. Moreau et E. de Gayffier. Ces messieurs ont
traité la question forestière (boisement, rep eu p lem en t, taillis, dunes, etc.) avec une
parfaite connaissance de la matière. Mais silence complet sur l’Exposition!
La commission de l ’Exposition internationale d ’h o rticu ltu re à Sa in t-P é tersb o u rg publie
le programme des concours et des prix. P our deux c ents concours, il y aura c en t quatre-
vingt-dix médailles d ’or e t un certain n om b re de médailles d ’a rg en t de divers modules.
— La commission du Congrès de b o tanique propose pour les tro is séances, les questions
suivantes ; 1“ De Vamélioration des plantes cultivées; 2” De l'influence de la lumière sur les
plantes ; 3° De la circulation des sucs dans les plantes.
Le Cercle d ’horticuUure du Havre organise, p o u r le 26 s ep tem b re, une exposition
spéciale de fruits de table. La coïncidence de l ’Exposition maritime co n trib u e ra à y a ttire
r les visiteurs. Mais p ourquoi la commission d e c ette Exposition in ternationale annonce-
t-elle u n au tre concours de fru its pour le 25 octobre ?
Après l ’exposition de Versailles (22 août), s’en o uvriront d’a u tre s dans les villes suivantes
: Autun (6 septembre), Pontoise (8 septembre), Lyon, Marseille, Montauban
(10 septembre), Noyon (12 septembre), Bordeaux (17 septembre), Montmorency (18 septembre),
Le Mans, Nancy (24 septembre), Noailles (26 septembre), Caen (17 octobre).
La Société horticole, vigneronne e t forestière à Troyes, aura , le 6 s ep tem b re, une
c.xposition p ublique. A c ette occasion, elle c é léb re ra la Saint-Fiacre. L’u n des vice-
p ré sidents do c ette Société, M. Gustave Ilu o t, je u n e a g ricu lteu r distingué, a été décoré
le 8 a o û t p a r l’Em p ereu r, de passage à T ro y e s ..
Les amateurs de décoration a u ro n t été déçus au 15 août. L’h o rticu ltu re a été oubliée.
E t c ep en d an t le nom de MM. Luizet, de Lamberty, de Mortillet, Dubreuil, Rivière,
Forest, Carrière, e tc ., e tc ., pomologues et a rboriculteurs, ne s erait pas déplacé au grand
livre de la Chancellerie !
ivéeroiagie. — Madame Louis dCiVilmorin est décédée à quarante-deux ans, le 3 août,
au château de Verrières, où, l’an d e rn ie r, elle recevait si généreusement les botanistes
n.ationaux et étrangers. Douée de qualités éminentes e t d’un coeur dévoué, madame
Élisa Vilmorin é ta it h au tem en t estimée par to u t le monde. Elle a eu la d o u le u r de voir
au to u r d ’elle s’éte indre deux générations du nom honorable et cdnsidéré de Vilmorin,
e t la joie d ’élever ses fils dans la n oble trad itio n d e là maison commerciale et de la science
paternelle. L’étude e t la c u ltu re du F raisie r é ta ien t l ’objet de ses prédilections. Aussi
le Jardin fruitier du Muséum p e rd -il en elle un collab o ra teu r des p lu s distingués.
C h a r l e s B a l t e t ,
Horlib u lte iii' ù T ro y es.
P a r is , -— Im p rim e rie d e E . Ma r t in e t , r u e M ig n o n , 2 .
LE VERGER
PUBLICATION PÉRIODIQUE D’ARBORICULTURE ET DE POMOLOGIE
REYUE MENSUELLE
CHRONIQUE HORTICOLE.
Fr„i<s nonxcnux o„ peu connu.. _ Il y a huit jo u rs, uous envoyions quelques fruits
inédits ou peu connus à la Société impériale et cen tra le d ’h o rticu ltu re de France,
M. Buchetel, vice-secrétaire d u Comité d ’a rb o ricu ltu re et de pomologie, nous é crit ses
appréciations sur une p a rtie de l ’envoi : „ , , r,
« La poire Duchesse précoce est su p erb e, mais faible en goût ; la Fondante de Cuerne,
ég alement grosse, est bien b onne et sucrée. M. M ichelin est chargé de déguster votre Comfc
Lelieur, que nous avons trouvé exquis en 1867 ; l'Amélie Leclerc e t le Golden beurre of
Bilbao sont excellents, e t j ’emporte le Doyenné Downing p o u r le p re n d re à temps.
)j Quant à la pomme Transparente de Croncels, de vos gains, elle a été dégustée le
3 sep tem b re. Ne la perdez pas de vue et ne nous la laissez pas p e rd re . Elle a bon goût,
bon parfum, bon su c re ; je crois que co sera p o u r vous el p o u r tout le monde une bonne
a cq u k itio n , c a r n o u s n e sommes pas millionnaires en fait de bonnes pommes de cette
saison; e t puis elle a bon a ir et un e taille respectable. Présentez-la donc à 1 étude du
Congrès ; je l’y soutiendrai consciencieusement, e t n o tre Société aussi je le suppose. »
Nous sommes h eureux de c ette ap préciation de n o tre ami M. B uchetet La pomme
Transpemente de Croneels est en effet un très-joli fru it p a r sa grosseur, sa f«™®
liè re , tro n q u é e , e t su rto u t son coloris blanc de m a rb re . A l’époque de la m a tu rité , du
15 août au 15 sep tem b re, on devine la nuance légèrement saumonée de la chair, qui
e s t ju te u s e , a rom a tis é e , d ’u n e s a v e u r agréable. « „-Am
Lès é chantillons soumis en 1867 à l’Exposition universelle e t en 1868 ^ k Société de
Paris provenaient de l’égrain mère. On peut donc espé re r que le fru it ne dég én é re ra pas
par la greffe; au c o n t r a ir e , s e s q u a lité s devront s e perfectionner. , »
La Duchesse précoce d o n t il est question e st un beau gain de M André Leroy. Le fiu il
a le faciès de la William, sans en avoir le goût musqué; mais il faut 1 entrecuei lir si
l’on ne veut pas que k chair mollisse ou to u rn e au spongieux. L a rb re a le p o rt e t la
fécondité du Beurré Clairgeau. , , e ■ e ,
La Fondante de Cuerne ressemble p lu tô t à la Duchesse d Angouleme ; toutefois il ne faut
pas k laisser m û rir su r l’arbre, elle s’y p e rd ra it.
Le Beurré van Geert est plus len t à m û r i r ; mais son eau possédé une a cid ité que ne
ra c h è te ro n t pas la be au té du fruit, sa forme distinguée, son co lo n s c itro n e c k iré
.cerise. C’est la p rem iè re année que nous la récoltons ; attendons.
Nous aimons mieux le Beurré également d ’origine belge, el comme son compatrio
te B .v a n Geert, peu vigoureux sur cognassier. La forme e t k te in te du fruit ui
d onnent un a ir de ressemblance avec Duverny ; mais sa ch air fine, serrée, fondan e,