celle de la mâchoire dudelfus, derrière la partie inférieure du
boutoir. Le cochon a la tête longue, le bout du groin mince à
proportion de la grolfeur de la tête, 8c la partie poftérieure du
crâne fort élevée, les yeux petits,les oreilles larges, le cou gros
& court, le corps épais, la croupe avalée, la queue mince & de
longueur moyenne, & les jambes courtes 8c lement celles de devant. droites, principaLe
lànglier a la tête plus longue, la partie inférieure du chanfrein
plus arquée, & les défenfès plus grandes & plus tranchantes que
les autres cochons ; la queue eft courte & droite. Le cochon de
pSeiatimts ,a lleas t êotree ipllleuss mloonignus eg, ralen dmesu,l èlea uc opulu &s g lreos sj, amlesb eyse udxe dmevoainnst
plus courts, les pieds plus gros & la queue plus longue que le
cochon domeftique, & iâns aucune courbure; le front eft relevé
&do mlee fdtoiqs ueen alè llelés ào rpeeilule sp rdèisr igcéoems meen daavnasn tl,e &làn ngloienr . pLase ecno chhaount
comme celles du cochon de Siam & du lànglier; cette différence
eft déjà bien apparente entre le marcalfm (pl. x v n , fig. 1 ) 8c le jeune cochon que la mère allaite, 8c que l’on appelle
pcoarmomît udnééjmà emnto incso cghroenff ed, el el acito rp(fsi gmuroei n2s )é;p aài s,c e&t âlgae qulae uteê tea
plus de longueur dans le cochon domeftique que dans le cochon
de Siam 8c le lànglier ; mais elle n’elt pas encore recoquillée à
l’origine dans le cochon de lait, avant qu’il ait environ lîx lè-
maines ; à peu - près dans ce temps, elle le contourne en haut au
fortir du corps ; elle forme ordinairement un petit arc dirigé à
droite ou à gauche, elle le prolonge en bas, & elle a quelques
petites lînuofités dans le relte de là longueur. Le cochon domef
tique a le corps plus long que le lànglier 8c le cochon de Siam.
Parmi les cochons domeftiques, ceux qui font entiers, & que l’on
appelle verrats , ont la tête plus longue 8c le bas du front moins
enfoncé que ceux qui ont été coupés. Telles lont les différences les
plus lênfibles qui le trouvent dans les trois races de cochons dont
il s’agit ici. On verra dans les tables lùivantes le détail exaél des
proportions du coips de ces animaux comparés les uns aux autres,
& on jugera de leur figure par les planches X i v , x v 8c x v i ,
où ils font gravés.
La tête groftè 8cle groin long 8c épais du cochon,lui donnent
un air d’imbécillité que la direétion des oreilles rend encore plus
apparent dans le cochon domeftique, qui les iaiflë tomber en avant,
que dans le cochon de Siam 8c le lànglier qui les tiennent
droites. Les yeux font fi petits 8c la face fi dénuée de traits, que
la phyfionomie n’auroit aucune expreflïon, s’il ne fortoit de
longues défenlês à côté de la bouche ; elles font remonter la
lèvre lùpérieure en fe recourbant en haut, 8c femblent être un
indice de la férocité du cochon, comme elles font les armes
les plus redoutables quil puiflè employer dans là fureur. Le coips
eft aufli informe que la phyfionomie paroît ftupide ; le cou eft
fi gros 8c fi court, que la tête touche prefque les épaules;
eet animal la porte toujours très-balfe, 8c de façon qu’il ne montre
point de poitrail. Les jambes de devant ont fi peu de hauteur,
qu’il lëmble que le cochon foit forcé de bailîèr la tête pour s’appuyer
for lès pieds, 8c que tout fon corps aille tomber en
avant. Aulfi cet animal ne fait paroîtîe aucune ailànce dans lès
mouvemens; il n’y a point de fouplelfe dans lès jambes, à peine
les plie-t-il pour les porter en a vant, 8c fon allure rieft jamais
prompte làns être contrainte. L e cochon, dans là plus grande
fureur, a toujours l’air morne 8c l’attitude gênée ; il frappe, il
perce, il déchire a v e c lès défenlês, mais toûjours làns adrelîè 8c