fujets adultes. Quoiqu’on étendît l’eftomac autant qu’il étoit poflible,
il reftoit un pli fort apparent ( K ) qui le traverfoit à f i partie
fopérieure entre l’oefophage & le pylore. Toute la partie droite étoit
revêtue d’un velouté bien fenfible, qui ne s’étendoit pas lur la
partie gauche ni lur la membrane quarrée, au milieu de laquelle
le trouvoit l’orifice de i’oefophage. II y avoit aulfi un repli confi-
dérable qui formoit le bord ( L J du prolongement du grand
eul-de-fic du côté de i’orifice de i’oefophage. La furface intérieure
de ce prolongement étoit lifiê, & lès membranes avoient peu
d’épaiffeur. J’ai trouvé dans i’eflomac d’un lànglier des plumes
& des pattes d’oifeau, & dans celui d’une laie beaucoup de poil
de chevreuil avec quelques lambeaux de la peau de cet animal.
L e foie s’étendoit prelque autant à gauche qu’à droite dans la
plulpart des fojets que j’ai obfervés; dans d’autres il ne fe prolon-
geoit que très-peu à gauche. Il étoit compofé de quatre lobes,
trois à droite & un à gauche, en entier ou en partie ; il y àvok
de plus une portion du lobe fupérieur droit, & une portion du
lobe moyen du même cô té , que l’on auroit pû prendre pour
deux petits lobes s’ils avoient été plus détachés. La véficule du
fiel étoit placée dans une échancrure du lobe moyen, qui leparoit
la petite portion de ce lobe dont il vient d’être fait mention;
mais cette échancrure n’eft pas confiante; lorlqu’elle manque,
la véficule eft incruftée dans le lobe : il y à auflï d’autres variétés
dans les foies de cochon, loit pour leur figure, foit pour celle des
lobes & pour leurs grandeurs relpeétives. Le foie du lànglier pelôit
trois livres fix onces, il étoit de couleur brune au dedans &
livide au dehors, fins doute parce que l’animal n’avoit été ouvert
que long-temps après f i mort. La véficule du fiel avoit une figure
oblongue, & contenoit fix gros & demi de liqueur, dont la
couleur étoit orangée & mêlée d’une teinte verdâtre. L e foie
d u C o c h o n , frc. 1 4 .i du cochon de Siam pelôit deux livres &couleur rougeâtre tant à l’extérieur qu’à l’intér ieduerm; ili en, eisl ’eéftto ipto idnet
trouvé de fiel dans la véficule , dont la cavité étoit leparée en
deux loges par deux kiftes blancs qui contenoient une liqueur
ldaaitnesu flee &lo ibnefi pdirdoei ;t lien fcéarnieaul r c&ifi iqduaen sé lteo itl ùopbéfrtireuuér ;, ild ey laèvmobitl aabullefsi
tumeurs enkiftées qui avoient des pédicules, & qui auroient pû
faire croire que celle du lobe moyen auroit été de même nature, fi
elle ne s’étoit trouvée précilement à l’endroit où devoit être la
véficule du fiel. Cette véficule étoit bien fiine dans un foie de
terluleie é dtoe itS iinacmru, fqtéuee djaen ds illeîe mquiloieisu ednu mloêbme em toemyepns, fqinuse élec hcaoncchruorne;.
Ce foie rie pefoit qu’une livre & quatorze onces : la véficule
raavpopito lraté ems êamveec fcigeullrees qdeuse pcaerltliee sd um loàlnlegsl iienrt é; rlièesu dreims ednuf icooncsh foenr odnet
Siam ; elle ne contenoit qu’un gros de liqueur limpide, de belle
couleur orangée. Le foie du verrat pelôit deux livres onze onces
un gros & demi; il avoit une couleur livide, tant au dehors qu’au
dedans. La véficule du fiel étoit oblongue, elle contenoit fix gros
de Lliqau reauter jaeuftn âftorret. longue, & pofée dans le côté droit tranfver-
làlementde haut en bas,& de devant en arrière; dans quelques
individus elle s’étend julqu’au milieu de l’eftomac : j’ai vû une
laavioe itd-eolnlet lvai nrgatt e- dfee upxr oploouncgeeso idt ej ullqonuge udeaunr.s Llea crôattée ddreo itto, usa ullefsi
animaux de l’efpèce du cochon a ordinairement la même largeur,
fur plus de la moitié de fi longueur ; la partie inférieure eft un peu
plus étroite & plus mince, le plus lôuvent les deux bouts font
arrondis, & quelquefois l’extrémité fupérieure eft terminée en
pointe. Outre ces variétés, il y en a encore dans la largeur : j’ai