e>8 D e s c r i p t i o n , ire.
cramoift comme le relie de la peau. Le poil du corps a julqu’à
huit pouces de longueur; il eft ralfemblé par flocons ondoyans
& plus fins que des cheveux.
N.° C D L X X X V I I I.
L e fquelette d’une chèvre d ’Angora.
II efl un peu plus grand que celui qui a fervi de fujet pour
la defcription des os du bouc ; au re lie , je n’ai remarqué entre
ces deux lquelettes, aucune différence qui méritât une delcription
particulière.
LE C O C H O N ,
L E C O C H O N D E S I A M ,
E T
LE S A N G L I E R .
X J O us mettons enfemble le cochon, le cochon de
L ^ Siam & le fanglier, parce que tous trois ne font
qu’une feule & même elpèce ; l’un efl l’arrimai fàuvage,
les deux autres font l’animal domeflique : & quoiqu’ils
diffèrent par quelques marques extérieures, peut-être
aulfi par quelques habitudes, comme ces différences ne
font pas eflentielies, qu’elles font feulement relatives à
leur condition, que leur naturel n’eft pas même fort altéré
par l’état de domeflicité, qu’enhn ils produïfent enfemble
des individus qui peuvent en produire d’autres, caraéîère
qui conflitue l’unité & la confiance de J’elpèce, nous
n’avons pas dû les féparer.
Ces animaux font fmguliers ; l’elpèce en efl, pour ainli
dire, unique ; elle efl ifolée, elfe feinble exifterplus foli-
tairement qu’aucune autre, elle n’eft voifme d’aucune
elpèce qu’on puiffe regardercommeprincipale ni comme
accefîbire, telle que l’efpèce du cheval relativement à
celle de l’âne, ou l’efpèce de la chèvre relativement à
la brebis; elle n’eft pas fujette à une grande variété de
races comme celle du chien, elle participe Ndeij plufleurs