& comme c’eft par cette raifon que nous avons divile les qua-
dmpèdes en animaux domeftiques, animaux étrangers, nous devons rapporter les fângiiers afauuxv caogecsh o&ns a dniommaeufx
tiques , parce q.uè nous tirons plus d utilité de ceux-ci que des
autres. Par la même coniidération, il paroît convenable de défigner
i elpèce commune aux trois races des fàngliers , des cochons ordinaires
& des cochons de Siarn , par la dénomination du cochon,
d&a nns olan lapnagr ucee;l lec adru e niâ Bngoluierrg o: gcne en lee sf egrean ps adse mlaê cmame puangen ne oduovnenaeuntét
louvent au fànglîer le nom de cochon-fanglier, ce qui lignifie
cochon fauvage , felon l’étymologie Italienne du mot fànglier * : anionmfi , ddea cnos clhao fnu itteo udtees cleest roaucevsr adgee ,f; onno ueslp èccoem; p&re ncdertoten sd éfneuosm ile
nation nous donnera la facilité de les indiquer toutes en un feul
tmreos te, fploèrcleqsu ed ’annoiumsa ucoxm. parerons i’elpèce des cochons avec d’auLe
cochon a été mis au rang des animaux à pied fourchu,
parce qu’il n’a que deux doigts àchaque pied qui touchent la terre,
que la dernière phalange de chacun des doigts eft enveloppée dans
une fubftance de corne, & que fi l’on n’obferve les pieds du cochon
qu’à l’extérieur, ils paroilîènt très-reflemblans à ceux du taureau, du
bélier, du bouc, &c. mais dès qu’on a enlevé la peau, on les trouve
très-différens ; car il y a quatre os dans le métacarpe & dans le
métatarfe, & quatre doigts dont chacun eft compofe de trois phalanges
bien formées. Les deux doigts du milieu font plus
longs que les autres, & ont chacun un lâbot qui porte lûr la terre :
lleasn gdee uexft aruetvreêst ufeo ndt’ ubneea uccoorunpé pplaurse ciloleu ràt s,c e&lle tl eduers dfeàrbnoiètsre, pmhaais
elle fe trouve placée plus haut à l’endroit où font les ergots des
* En latin le nom de fus agrejtis eft fynonyme avec celui üapcr.
animaux de l’elpèce du taureau , & de celles du bélier, du bouc,
& c . J’ai fait mention dans la defcription du taureau (page j 2 ÿ ,
vol. i v ) de deux olfelets qui font fous les ergots, mais j’en ai
trouvé trois fous les ergots, d u -c e r f ; & il paroît qu’ils avoient
rapport aux trois phalanges des doigts : ainfi -on peut dire que
plufieurs animaux ruminans, à pied fourchu, ont quatre doigts
comme le coch on, quoiqu’il y en ait deux qui foient plus impars
faits que les autres; mais le cochon a de plus que ces animaux,
deux os dans le carpe, un dans le tarie, trois os dans le métacarpe
& dans le métatarfe; il a auffi de plus le péroné; l’os du coude eft
mieux formé que dans le taureau, le bélier, le b o u c , le cerf, &c .
Au fli les jambes du cochon diffèrent-elles autant de celles de ces
animaux par la figure extérieure, que par la conformation intérieure.
Le talon, que l’on appelle vulgairement le jarret, eft placé
beaucoup plus bas dans le cochon, parce qu’il a les; -ôs du métacarpe
& du métatarfe beaucoup plus courts, à proportion , que les
canons du taureau , du bélier, du bouc., &c .
L e cochon diffère auffi de ces animaux en ce qu’il n’a point
de cornes ; qu’il ne manque ni de dents incifives dans la mâchoire
du defliis, ni de dents canines dans les deux mâchoires ;
qu’il n’a qu’un eftomac, car le prolongement en forme de capuchon
qui fe trouve au fond du grand cul-de-lac, ne peut pas
être regardé comme un fecorid eftomac ; que le canal inteftinal
eft beaucoup plus court, & qu’il a deux côtes & au moins fix
mamelles de plus. On verra grand nombre d’autres différences
eflentielles dans le détail de 1a defcription de cet animal ; mais
on y trouvera auffi des refîeniblances fingulières, telles que. les
circonvolutions concentriques du colon, la longueur & la petitefîè
de la v erg e , & c.
Les cochons font couverts de groffes foies, droites & pliantes,