Chiens d’Alicante.
On a aufTi donné à ces chiens le nom de Chiens de Cayenne, ce qui prouve qu’ils font venus de différais pays ; ils ont le
mufeau court du doguin, & le long poil de qu’ils proviennent de ces deux races. l’épagneul, parce
Burgos.
Le mélange des épagneuls avec les ballets a produit ces chiens
en Elpagne, auffi ont-ils les jambes courtes & le corps alongé
comme le baflèt, & le poil long comme l’épagneul. On en a vu
à Paris de très-petits, qui' glapilfoient comme le renard.
Chiens de Calabre.
Ces chiens font très-grands, parce qu’ils viennent des grands
danois mêlés avec les grands épagneuls. Il y a quelques années que
Ton en fit peindre à Verlâilles deux très-beaux de la haute taille
dpuar tdicainpooiise, nfto artu xc ocuarraagcetuèrxe s& d etsr èds-aanrodiesn s& à dleas céhpaaiTgen eduuls lpoouup.r Illas forme du corps & pour le poil.
Voilà les races des chiens dont j’ai eu connoifîànce, mais je
ne doute pas qu’il n’y en ait bien d’autres, qui ne fe font pas
maintenues jufqu’à prélënt, & dont on n’a pas gardé le fouvenir
-comme de celles des bichons, des chiens - lions, &c. Les auteurs
ont fait mention de certaines races qui n’exiflent plus aujourd’hui,
ou que l’on ne connoît plus ; & il y en a peut-être qtri fe peu.
pétuent depuis long temps, & dont performe ne fait mention ;
parce quelles n’ont aucun caractère qui puiflè les faire remarquer.
Un plus grand détail fur ce fojet ferait inutile, car on
conçoit aifément que l’on pourrait avoir autant de nouvelles
races qu’il y a de combinations à faire dans le mélange des chiens
de toutes les races décidées. La Nature produit des variétés pref-
que à l’infini dans cette elpèce d’animaux : non feulement on
peut faire changer d’une génération à l’autre la forme du corps,
la qualité & la couleur du poil, mais encore la grandeur des
individus. En failànt accoupler le chien de la plus haute taille
avec la chienne la plus grande, ils produiraient le plus fouvent
des individus qui feraient encore plus grands ; au contraire, en
cahccooifuifpflaenmt enlet s decsh icehnise nlse s enpclourse ppelutist s p,e tiitls ;v ieennfdinr aiotn deeft dleéujàr
parvenu à en avoir de fi grands & de fi petits, qu’ils femblent
excéder les limites naturelles de la taille des animaux de cette
elpèce. Tant de variétés fi grandes & fi fûbites prouvent aflèz
qu’il n’eft pas poffible de faire des defcriptions exaétes & prêqchueesl
qudeess ecxhcieenpst iodness tdoiuftfeésr elneste sfo irsa cqeus’o, n& ap pqluiq’oune rpa olau rdrae fctrroiputvioenr
à uLno rnfoquuv’iel l ni’nyd iav idquu.’une race parmi les animaux d’une même elpèce, le caraétère de la phyfionomie eft celui qui varie le
moins dans les individus; mais plus le nombre des races eft
grand, plus il fe trouve de variétés dans les phyfionomies, &
plus il eft difficile de les décrire ; c’eft pourquoi on ne pourrait
rdeonncnees rq uau’ocnu nye riedméea rdqeu el ad panhsy flieosn odimveierf edse sr accehsi ednes c&et tdee se fdpiefcfée,
fi l’on ne confidèroit d’abord les principaux caractères & les différens
traits dans les races qui fe reffemblent le moins, pouf re-
connoître enfoite les nuances qui font entre ces extrêmes. La
figure du mufeau, for, laquelle j’ai établi les caraéteres diftinélifs
des principales races, eft aufii le caraétère le plus exprelfif de