2 ^ 4 * .D E S C R I P T I O N pour ainfi dire, des métis : fans cette tendance qu’a la Nature à
conferver 8c à rétablir les caractères des races principales , ie mélange
fréquent des différentes races les altérerait paraître en peu de temps, car il eft certain que les& ch ileesn sf leer amitê ldeinf-t
indiltinctement ; la levrette en chaleur reçoit indifféremment le
barbet, le baffet, &c. comme le ievrier ; 8c réciproquement, le
barbet 8c le ballet s’approchent de la levrette aufli fréquemment
que des femelles de leur race ; c’elt pourquoi les races qui ont
moins d’individus que les autres dans un canton, le dénaturent
bien-tôt & s’éteignent entièrement. En Bourgogne, les mâtins *
font beaucoup plus nombreux que les lévriers; auffin’y a-t-il
prefque plus de lévriers qui ne participent de la nature & de la
figure du mâtin. Si l’on croifoit la race, comme pour les chevaux ,
doens lpéovurirerrasi t 6lca dreést albevlirre t: tejse efnu pppluosf eg rqauned nl’oonm bfîrte vquene ilre sd m’aiâllteinusrs,
orant iovnesr ra, itl el a prearcfee cdteios nlnéevrr ie6rcs free pparearîptréet uedra;n sm laai sf ueinte tdeensa ngté nleés
chiens de différentes races féparément les uns des autres, on
prévient tout mélange, 6c par conféquent toute altération, fi ce
n’efDt cee llteo uqtuese llee sc lriamceast pqeuuet lp’orond ua irdei.ltinguées dans l’elpècë du
chien, examinons quelle eft celle qui reffembieroit ie plus aux
chiens fiuvages , s’il en exiftoit encore, 6c quelle eft la race qui
a été le moins dénaturée par l’éducation, 6c qui reprélênte le
mieux les caraélères originaires de i’elpèce.
* On donne vulgairement le nom de mâtin aux chiens qu’on ne peut
»apporter à aucune des races connues, parce qu’ils ont des caraélères dérivés
de différentes races, & mal exprimés orv les regarde comme de vilains
chiens, des chiens des rues ; mais le nom de mâtin, dans l’acception propre ,
appartient à une des principales races des chiens, comme on le verra dans
k fuite de cet Ouvrage.
Après avoir obfervé les parties intérieures d’un grand nombre
de chiens de diverfes races, j’ai vû qu’excepté les différences de
grandeur, ces animaux fe reffemblent tous à l’intérieur par les
parties molles, 6c que les caraélères diftinélifs de chaque race
cCoonmfxmfteen t il dyan sa ldese ogsr a6ncd esd adnisf félrae nfcoersm 8ec edxetsé rviearuiréet ésd uc ocnoüidfes-.
praabsl eds ifdtainngs uceer ttdea nfos rmceett ep adrimvei iflettsé ddifef éfriegnuteress rqacueesl le, eofnt cnelel ep qeuuit
approche le plus de la figure originaire des chiens fauvages ;
rmaaciess l,a cfeo rcmarea cdteèsr e pacrotimesm muno llense éptaonutr rloa imt-iêlm pea s dêatnrse tuonuete sf olretes
de moyen ou d’indice pour reconnoître la figure originaire de
cl’eefupxè cqeu! i Dreafnfse mcbelteten tv ûlee ,p jleu sc haeur cchhei epna rpmari lleess apnairmtieasu xi nftaéurvieaugreess,
dcoun cfoorrmpsit,é 6ecf tj efi trfroaupvpea nqtuee e ncetr ef ocnets letr oliosu pa n6icm laeu rxe,n a8rcd .d éCpeetntde dque eclqauraeé ilènrdeus éflii ofnin pgouulire lras ,r eqffueem bl’loann cpe oeuxrtréariiet upree,u 8tc- êetnr ec oennc ltuirrerer
rqeunea rlda ofiug udrue ldouu pc,h iqeune fdaeu vcaeglele adp’pauroccuhne raauittr ep launsi mdael c: eloler odnu
voit au premier coup d’oeil, que les chiens dont ie mufeau eft
le plus alongé, font ceux qui reffemblent le plus au loup 8c
au renard. __
Donc les chiens qui ont le mufeau ie plus alonge parodient
être ceux qui reffembleroient le plus aux chiens fauvages, s il en
exiftoit, ceux qui ont été le moins dénaturés par 1 éducation, 6c
qui repréfentent le mieux les caraélères originaires de 1 efpece. - La forme du mufeau eft le trait le plus marqué de la phy-
fionomie des chiens de chaque race, 6c ie caraélere le plus
décifif pour les diftinguer ; car la grandeur du corps, qui eft r G g ij