tites , ne servent point à la marche, et sont transformées en
jialpes qui, par l’union de leur base, forment une lèvre inférieure
'a la bouche. Les quatre fausses pattes sont mutiques,
•inarticulées , et ont à leur base les vésicules respiratoires.
Dans les femelles, quatre écailles arrondies, concaves, placées
sous le deuxième et le troisième segment, servent â
renfermer les oeufs.
On trouve les cyames cramponnés en grand nombre sur
le corps des baleines , ce qui les a fait nommer poux de bar-
leine par le vulgaire.
E S P E C E .
1. Cyame de là baleine. Cyamus ceti.
Oniscus ceti. Linn. Pall. Spicit. zool. fasc. 9. t. 4- f- i 4-
Mal. zool. dan. tab. 11g. f.. i 3— 17.
Cyamus ceti. Latr. gen. 1. p. 60.
Larunda ceti. Leach, crast.annalos.pl. 21.
Habite l ’Océan de l’Europe, sur les baleines, etc.
Nota. Une autre espèce , très-petite , des Indes orientales, et
encore inédite, est connue de M. Latreille.
T R O I S I È M E S E C T I O N .
C R U S T A C É S A M P H I P O D E S .
Mandibules palpigères ; deux ou quatre antennes ; la
tête distincte du tronc ; les y e u x sessiles ; des branchies
vésiculeuses situées a la base intérieure des
pattes , sauf celles de la paire antérieure.
Les amphipodes sont les premiers crustacés dont les
mandibules soient palpifères, celles des précédens en
étant généralement dépourvues. Mais leurs yeux sont sesêiles
et immobiles, et leur tête est distincte du tronc*
Leur troisième et dernière paire de mâchoires représente
une lèvre inférieure , à l’aide de deux palpes ou deux
petites pattes réunies à leur base.
Le corps de ces animaux est plus membraneux que
Crustacé, oblong, le plus souvent arqué et comprimé sur
les côtés. Il est divisé en sept anneaux portant chacun une
paire de pattes dont les quatre premières sont ordinairement
dirigées en avant* A la base intérieure de chaque
patte ÿ en commençant a la seconde paire , on aperçoit
un Corps ovale et vésiculeux qui paraît être une branchie*
Postérieurement, ie tronc se termine par une queue de
six à sept articles, offrant en dessous cinq paires de filets
divisés eh deux branches articulées. Ces filets, très-
inobiles , sont regardés comme des pattes natatoires , et
semblent néanmoins analogues aux pattes branchiales des
stomapodes*
Les antennes des amphipodes sont quelquefois au nombre
de deux , mais plus souvent il s’en trouve quatre. Leur
bouche offre un labre ; deux mandibules portant chacune
un palpe filiforme; une languette; deux paires
de mâchoires ; et au dessous deux pieds - mâchoires
formant une lèvre inférieure , avec deux palpes.
Les amphipodes nagent et sautent avec agilité ; c’est
toujours sur le côté qu’ils ;se posent* Les uns habitent les
eaux douces des ruisseaux et des fontaines , les autres vivent
dans les eaux salées. Lès femelles portent leurs oeufs
rassemblés sous leur poitrine, et recouverts par de petites
écailles. 1
T o n ie V . 12