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 Antennoe  externes  duoe  distinctissimoe ,  articulo ul-  
 timo  e  plurihus  aliis  minoribus  composilo ;  internie-  
 dus  occultatis.  Ocuîi duo  sessiles. 
 Corpus  ovatum  •  segmentis  dorsalibus  transVersis.  
 Appendices duoe bifidoe ad extremitatem caudoe.Pedes  
 quatuordecim. 
 O  B  S E R V A T I  OHS, 
 Les ligies ressemblent aux cloportes parleur aspect ; mais  
 elles  sont  ordinairement un peu plus grandes,  plus aplaties  
 et  en  sont  distinguées  par  leurs  antennes,  qui  semblent  
 composées  d’un  grand  nombre  d’articles. Les  deux appendices  
 qui forment une saillie à l’extrémité de leur queue sont  
 courts  et bifides. 
 Ces crustacés sont agiles ,  et la plupart vivent dans les eaux  
 auxbords de la mer. 
 E S P E C E S ,   p 
 1.  Ligie océanique.  Ligia  oceanica. 
 L •  appendicibus  caudoe  brevibus  latiusculis bifidis  :  slylis  
 setaceis. 
 Oniscus océaniens. Lin. Oliv.  encycl.  vol.,6.  n.o  i 5, 
 Ligia oceanica.  Latr.  gen.  i. p, 68.  et  hijt.-mt, .%•. p.,SQ. f.  I.  
 Ligia  oceanica.  Fab.  suppl.  p. 3o i. 
 Habite en  Europe,  aux bords  de la mer.^, 
 2.  Ligie italique.  Ligia  italica. 
 L .  antennis corporis fer'e  longitudine  caudd  elongala bi-  
 Jida  :  slylis bifidis. 
 Ligia italica.  Fab.  suppl.  p.  3oa. 
 Latr.  gen.-1  p.  67. 
 Habite la Méditerranée,  au  bord  de  la  mer. 
 3.  Ligie  des hypnes.  Ligia hypnorum. 
 L. antennarum articulo secundo appendiculifero ; selis caudoe  
 ineequalibus  :  duabus internis longioribus. 
 Opiscus  hypnorum.  Cuv.  journal  d’hist.  nat.  a. p.  19. pî.  a6»  
 f. 3.  4- 5.  Fab. suppl.  p. 3oo. 
 Ligia  hypnorum.  Latr.  gen.  1.  p. 68. 
 Habite eu France,  sous les mousses, et  sur les côtes de l’Océan.  
 Etc. 
 LE S   ASELLIDES. 
 Quatre  antennes  apparentes ;  les  deux intermédiares  
 plus  courtes. 
 Dans  l’ordre  de  la  nature,  les  asellides suivent immédiatement  
 les  cloportides  ;  aussi plusieurs  parmi  elles  furent  
 confondues  avec  les  cloportes mêmes par différées  
 naturalistes.  On  les en distingue par leurs  quatre  antennes  
 apparentes,  sauf  le  singulier  genre  du bopyre  qui  n’en  
 offre point,  et  par le  dernier segment  de la queue qui est  
 souvent plus grand que ceux qui le précèdent. C’est encore  
 sur  des écailles  ou  dans  l’intérieur  de  certaines  écailles  
 qui sont sous cette queue, que  se trouvent les branchies de  
 ces animaux. 
 Toutes  les  asellides  sont aquatiques,  ont  quatorze pattes  
 et les yeux  sessiles  lorsqu’ils  existent.  Plusieurs  parmi  
 elles  sont parasites  des poissons. 
 ASEL LE.   (Asellus.) 
 Quatre antennes apparentes, sétacées, inégales, pluriar-  
 ticulées : deux  supérieures plus courtes,  quadriardculées ;  
 deux  inférieures  beaucoup  plus  longues,  à  cinq  articles.  
 Plusieurs  paires  de mâchoires.  Deux  yeux  sessiles,  simples. 
 Corps  oblong,  déprimé;  k  tête  distincte;  à  segmens  
 crustacés,  transverses.  Queue  d’un  seul  segment,  ayant  
 deux  appendices  au  bout.  Quatorze  pattes.