
 
        
         
		O B S E R V A T I O N S . 
 Le  corps  des  palmyres  est  oblong,  composé d’anneaux  
 peu nombreux, et manque d’écailles ,  ce  qui nous  paraît le  
 caractériser singulièrement. Les branchies sont peu visibles,  
 et cessent d’alterner après la vingt-cinquième paire de mamelons  
 pédiformes. Leur genre est encore caractérisé parle défaut  
 de  tentacules  à  l’orifice  de  la  trompe.  L ’antenne  impaire  
 , quoique  plus courte  que  les  extérieures,  est  un  peu  
 plus longue  que les deux mitoyennes. 
 E S P E C E . 
 i .  Palmyre  aurifère. Palmyra aurifera. 
 Palmyra aurifera. Sav. Mss. 
 Habite à l’Ile-de-France, envoyée parM. Mathieu. Belle espèce/  
 brillant  de l’éclat  de l’or,  parles  faisceaux  supérieurs  de ses  
 rames  dorsales,  qui offrent  des  soies,  s’élargissant en palmes  
 obtuses  à  leur  sommet,  comme  imbriquées,  voûtées,  trés-  
 cclatantes. Son corps est obtus aux deux bouts, et n’a que trente  
 segmens. Point de branchies ni de cirressupérieurs à la vingt-  
 huitième paire de mamelons pédiformes. 
 HALITHÉE.   (Halithea.) 
 Tentacules  divises,  subrameux,  couronnant  l’orifice  
 de  la  trompe,  et  en  houppe.  Mâchoires  cartilagineuses, 
   à peine visibles. Antenne impaire subulée,  petite;  
 les mitoyennes  comme nulles; les extérieures plus grandes.  
 Deux  yeux  distincts.  Des  écailles  couchées  sur  le  dos. 
 Tentacula divisa j   subramosa, proboscidis  orificium  
 corommtia,   penicillala.  Maxilice  cartilaginece  v ix   
 consptcuce. Hntennd impart parvd_,  subulatd;  intermedus  
 subnullis;  cxterionbus  majoribus.  Oculi duo  dis-  
 tincti.  Scjuamæ dorso  ineumbent.es, 
 OBS ER VATIONS . 
 Les  halithées  sont  bien  distinctes  des (palmyres,  puisqu’elles  
 ont  des  tentacules  à  l’orifice  de  la  trompe,  et  des  
 écailles  couchées sur le  dos. Leur  corps  est  ovale  ou  elliptique  
 ,  formé  d’anneaux peu nombreux.  Il  se termine  antérieurement  
 par  une  tête  convexe  en  dessus ,  à front  comprimé  
 et saillant,  sous forme  de  feuillet,  entre les antennes.  
 Celles-ci ne paraissent qu’au nombre de trois. Les branchies,  
 facilement  visibles,  cessent  d’alterner  après  la  vingt-cinquième  
 paire  de  mamelons  pédiformes. 
 E S P È C E S . 
 Écailles  dorsales  couvertes  par  une  'voûte  de  soies  
 feutrées. 
 1.  Halithée  hérissée.  Halithea aculeata. 
 H- ovato-oblonga ,  hirsuta  , aculeata,  nitidissima ;  squamis  
 dorsalibus fusco-punctulatis. 
 Aphrodita aculeata. Lin. Brug.dict.  n.o. 
 Pall. Miscell. Zool. p. 77. tab.  7. f.  i - i 3. 
 Encycl. pl. 6r.  f. 6-14. 
 i  Habite l’Océan européen.  C’est la plusgrande et la plus brillant«  
 du genre. On  la nomme vulg.  la chenille  de mer. 
 2.  Halithée  soyeuse. Halithea  sericea. 
 H. ovalis, supra virescens, nitida sericea ;  squamis dorsali-  
 bus  irnmaculalis. 
 Halithea sericea.  Sav.  Mss. 
 Habite...  Collect.  du Mus.  Celle-ci  est  presque  de  deux  tiers  
 plus  petite  que la précédente. 
 Écailles  dorsales  découvertes. 
 B.  Halithée  hispide.  Halithea  hjstrix. 
 H. oblonga, depressa,  luteo-fuçescens ; squamis  dorsalibus  
 nudis, cinereo-ferrugineis.