
 
        
         
		ressemblance qu'il  a  avec un petit  poisson.  Ses palpes maxillaires  
 ,  quoique  très-distincts  ,  ne  font  point de  saillie hors  
 de la  bouche,  comme  dans  le machile ; ses yeux sont granuleux, 
   et ne se joignent pas  postérieurement ;  enfin, sespattes  
 ont  des hanches  très-grandes. 
 De  chaque  côté,  sous  l’abdomen  ,  la  rangée  d’appendices  
 mobiles  et  articulés  à  leur base ,  indique assez que  la  
 nature  de  ces  animaux  est  fort  différente  de  celle des  insectes, 
 E S P È C E S . 
 1,  Forbicine  argentée.  Lepisma  saccharina. 
 L.  unicolor,  argente a  }  caudce  sctis  lateralibus  divart-  
 catis. 
 Lepisma  saccharina. Lin.  Fab. 
 Forbicina plana■  Geoff. 2. pi. 20. f. 3. 
 Lepisma saccharina.  Lai.  gen.  i.p ,  164. 
 Habite en Europe. Commune  dans  les  maisons. 
 2.  Forbicine  rayée.  Lepisma  lineata. 
 L- corpore fu sco :  ait Us  duabus  albis.. 
 Lepisma lineata.  Lin,  Fab, 
 Oliv.  dict. n.°  3 . 
 Habite  en  Suisse. 
 Eté. 
 L E S   M Y R I A P O D E S . 
 D eu x   antennes ;  deux mandibules propres à  inciser  
 ou  à  broyer des  alitnens ;  point  de vraies  mâchoires ;  
 quelquefois  deux fa u x   palpes  labiaux. 
 Tête distincte ;  corps  allongé ,  articulé  ,  sans  distinction  
 de  corselet  |  et  ayant,   apres  sa  naissance ,  
 toujours  plus  de  s ix  pattes,  souvent  un  très  - grand  
 nombre. 
 Les  myriapodes  constituent  la  seconde  famille  des  
 arachnides  crustacéennes  ,  et  terminent  cette  branche 
 SANS  VERTÈBRES.  2 5 
 isolée de  la  classe.  La  plupart  sont  connus  sous  le  nom  
 de  mille-pieds ;  et  tons  ensemble  forment  une  coupe  
 particulière  ,  très-distinguée  de  la  précédente,  en  ce  
 que  leur  corps  n’offre  point  de  corselet distinct  de  l’abdomen, 
   et  que,  dans  beaucoup  de  races  ,  ce  corps,  
 dans  ses  développemens  ,  acquiert  progressivement plus  
 d anneaux  et  de  pattes,  d’une  manière  presque  indéterminée. 
   Aussi  ces  myriapodes,  fort  allongés,  soit  
 sous  la  forme  de  néréides ,   soit  sous  celle  de  petits ser-  
 pens  ,  offrent - ils  souvent  une  suite  d’anneaux  et  un  
 nombre  de  pattes  très -  considérables.  Leurs  pattes  sont  
 terminées  par  un  seul  crochet. 
 La  tête  de  ces  animaux  présente  :  1 .°  deux  antennes  
 courtes  en  général 3  2.0  deux  yeux,  qui  sont  une réunion  
 dyeux  lisses,  formant  des  amas  subgranuleux,  quelquefois  
 néanmoins  presque  à  facettes  ;  L^deux  mandibules  
 dentées  ,  divisées  transversalement  par une  suture ;  
 4<°  une  sorte  de  lèvre  inférieure  sans  palpes,  divisée  et  
 composée de  plusieurs  pièces  soudées.  M.  Savigny  considéré  
 ces pièces  réunies  de cette lèvre  inférieure,  comme  
 les  analogues  des  quatre  mâchoires  supérieures  des  crustacés. 
   Les deux pattes  antérieures  de  plusieurs de  ces  animaux  
 se joignent  à  la  base  de  cette lèvre',  s’appliquent ou  
 se  couchent  sur  elle,  et  concourent, avec  les  deux autres  
 pattes  suivantes,  à la manducation,  tantôt sans changer  de  
 forme ,  tantôt  converties ,  les  unes  en  deux palpes  , les  
 autres  en  une  lèvre  avec  deux  crochets  articulés  et mobiles. 
   Ces  parties  semblent  répondre  aux  pieds  - mâchoires  
 des  crustacés.  Y oyez,  dans  l’ouvrage  de M.  Cuvier, 
   intitulé  le  Règne  animal distribué  d’après son organisation  
 ,   vol.  3  ,  pag.  143  et  suiv.,  de plus  amples  
 détails  sur  ces animaux  , donnés  par M.  Latreille,