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rame h l’autre, et consistent en sept arbuscules rameux,
séparés, et alignés depuis les rames dorsales jusqu’aux rames
ventrales.Ce genre est en outre remarquable en ce que l’ani-
malnaqu’une antenne,qui est l'impaire; les deux mitoyennes
et les deux extérieures manquant tout-à-fait. La tête des eu*
phrosines est étroite, rejetée en arrière, et garnie par dessus
dune coronule déprimée, qui se prolonge jusqu’au quatrième
ou cinquième segment. Le corps est oblong ou ovale-
oblong j obtus aux deux bouts.
E S P E C E S .
1. Euphrosine laurifère.- Euphrosine laureata.
E . ru b ro -v io la c en , o v a to -o b lo n g a , d ep re ssa ; bran ch iis s e lis
lon g io r ibus , fam o s is s im is , ap ice fo l ii fe r is .
E u p h ro s in e laureatà- S n \ . Mss. et F.g. Zool. ann. pl. 2. f. 1.
Habite les côtes delà mer ronge. Le corps est formé de 4' seg-
mens. La coronule qui est au-déSsus de la tête est orale , et
rejgvée sur son milieu d’une petite crête longitudinale.
2. Euphrosine myrtifère. Euphrosine myrtosa.
E - in ten se violacea , o b lon g a 3 b ran chiis s e l is b revioribus ,
p a r ce ram p s is , f o liife r is .
fbuphrosine m y r to sa . M.?s. et Eg. Zool. ann. pl. 2. f. 3.
Habite les cô:es de la mer rouge. Espèce pins petite et à corps,
plus étroit que la précédente. Ce corps a 36 segmens.
O R D R E T R O I S I È M E .
A N N E L I D E S S É D E N T A I R E S ,
L ’animal habite toujours dans un tube d’où il ne sort
jamais entièrement, et n’a point d’yeux.
Branchies toujours a l ’une des extrémités du corps ou
près d’e lle , à moins que le tube de l’animal ne soit
ouvert d ’un coté dans: toute sa longueur.
Les annelides sédentaires constituent un ordre remarquable
et qui nous paraît naturel , parce que toutes sont.
SANS VERTÈBRES. 333
constamment renfermées dans des tubes ou des tuyaux
dont elles ne sortent point, quelles n’ont jamais d’yeux,
et que toutes celles dont les tubes ne sont point ouverts
longitudinalement d’un côté, ont toujours leurs branchies
a 1 une des extrémités du corps, en général à l’antérieure.
Ces animaux vivant continuellement dans des fourreaux
ou dans des tubes d’où ils ne sortent point, et qui sont
presque toujours fermés Sur les côtés, îlîetir eût été fort
difficile de respirer, si leurs branchies eussent été disposées
dans la longueur de leur corps , comme dans presque
toutes les annelides vagantes , ou sur la partie moyenne
de leur d ó s ,''comme dans l’arénicole. l ia donc été nécessaire
que les branchies des annelides sédentaires fussent
disposées, soit â la partie antérieure de leur corps, lorsque
leur tube n’est ouvert qu’en cet endroit, ou qu’elles pussent
l’être, au moins à leur partie postérieure,, lorsque leur
tube est ouvert aux deux bouts. Aussi, cette nécessité cesse,
lorsque le tuyau qui contient l’animal est ouvert d’un côté
dans toute sa longueur, ce dont un seul genre offre l’é-
xemple. Ceux qui étudient la nature concevront que c’est
la nécessité même dont je'jiarle-, qui a ici donné lieu à la
disposition des branchies , et non un plan prémédité.
Les tubes ou tuyaux des annelides sédentaires, presque
toujours fixés sur les corps mariüs, 'sont, lë^ uns membraneux
ou cornés, plus ou moins incrustés ait dehors dç
grains de sable et de ; fragmens de coquilles , les autres
solides, calcaires et homogènes. Leurs habitaus sont des
animaux allongés, vermiformes , à corps garni, sur les
côtés, de faisceaux de soies subulées, en général fort courts
qui manquent aux premiers et derniers anneaux, et en outre
de soies à crochets , qui servent h l’animal pour,se mouvoir
dans son tube, auquel il n’est point attaché.