
 
        
         
		radiis binis ;  cdrdinibus unidentatis j  nymphis prominen-  
 tibus. 
 Mon cabinet. 
 Habile  l ’Oce'an des  grandes Indes.  Je  l ’ai  d’abord  pris  pour  le  
 solen diphos ; mais il  est moins grand,  et  n’est  point  rostre  
 antérieurement.  11  a  l ’épiderme  vert,  et  deux  rayons  blanchâtres  
 au-dessous.  Son  test  est  violet  en  dedans  comme en  
 dehors. 
 21.  Solen  rostre.  Solen  rostratus. 
 S.  testa  trans ver sim  oblongà,  yiolaced;  radiis  pluribus  
 obscuris  ;  latere  antico  attenuato  rostrato  ;  cardine  
 aliero  bidentato. 
 So/en  diphos.  Chemn.  Conch. 6.  p, 68. t.  7.  f.  53. 54* 
 Gm'1  n.o  i 3. Encvcl.  pl.  226.  f.  1. 
 A n   solen  virens ?  Lin  Syst,  nat.  p.  i î i 5. 
 Ha bite  l’Océan  des  grandes  Indes.  Mus.  n.°  Mon  cabinet.  
 Espèce  très-distincte de la précédente,  ayant  de même l ’épiderme  
 vert,  et  les  nymphes  ou  les  callosités  du  ligament  
 saillantes  en  dehors. 
 Etc. Voyez le  solen  diphos  chinensis  de  Chemn.  Conch.  XI.  
 p.  200.  tab.  198  f.  ig 33.  Voyez  aussi  le  solen  linearis.  
 Chemn. Conch.  XI. p.  198.  t.  198. f.  ig h .  ig3a. 
 Jfl 
 PANOPÉE.   (Panopæa). 
 Coquille  équivalve  ,  transverse ,  inégalement  bâillante  
 sur  les  côtés.  Une  dent  cardinale  conique,  sur  chaque  
 valve ,  et  à  côté  une  callosité  comprimée ,  courte  ,  ascendante, 
   non  saillante  en-dehors.  Ligament  extérieur,  sur  
 le  côîé  allongé  de   le  coquille  ,  fixé  sur  les  callosités. 
 Testa æquival'vis ,  transversa ,  làteribus  incequ'aliter  
 hians.  Dens  cardinalis  unicus ,  conicus j,  in  utpdque  
 'valvd,  et hinc callurn breve , compressant,  ascendens ,  
 non  exsertum. Ligamentum  exlernum,  callis  ciffixum 3  
 in  latere  productiore  testoe. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 C’est avec raison  que M. Ménard  de  la  Groye  a  établi  
 le  genre  des  panopées.  Ces  coquilles  sont  distinguées  
 des  glycinières  par  letir  charnière  munie  de  dents  et  
 par  leur  ligament  situé  sur  leur côté  allongé.  Elles  avoisinent  
 plus  encore  les  solens;  mais  leurs  crochets  sont  
 trçs-protubérans.  La  situation  du  ligament  des  valves  ne  
 permet  pas  de  les  associer  aux  myes.  Je  ne  citerai  que  
 l’espèce non fossile,  n’ayant pas l’autre  sous les yeux, et qui,  
 d’ailleurs ,  n’en  est peut-être qu’une variété. 
 E S P E C E . 
 x.  Panopée  d’Aldrovande.  Panopoea  Aldrovandi. 
 Chanta  glycimeris  altéra.  Aldrovand.  test.  lib.  3.  p.  4^3  
 et  474. 
 List. Conch.  tab.  4>4‘  &  258. Born.  Mus.  tab.  1.  f. 8. 
 Mya glycimeris.  Gmel.  p.  3222. 
 Chemn. Conch. 6.  t. 3.  f. 25. 
 Panopoea.  Ménard.  Annales du Mus.  vol.  g. pi  i 3 i . 
 Habite  la  Méditerranée.  Mon  cabinet.  La  panopée  fossile se  
 trouve  près  de Parme,  en  Italie. Elle  est  figurée ,  table  12  ,  
 au lien  cité  des  Annales,  et  appartient à M.  Faujas  de S.~  
 Fond.  M.  lUénard la  considère  comme une  espèce distincte. 
 G L Y CIM È R E.  ( Glycimeris. ) 
 Coquille  transverse ,  très  -  bâillante  de  chaque  côté.  
 Charnière  calleuse  ,  sans  dent.  Nymphes  saillantes  au-  
 dehors.  Ligament extérieur. 
 Testa  transversa  ,   utroque  latere  <valde  hians.  
 Cardo  callosus ;  dente  nullo.  Nymphes  extiis  promis  
 nentes.  Ligamentum  externum.