
 
        
         
		Gualt. Conch,  t.  10.  fig. N  ? 
 Bonan.  recr.  i.  t.  20.  fig.  C. 
 Martin. Çonch,  1.  t. 3. fig.  19.  R.  C. 
 Habite'la mer  des  Indes.  Mus.  n.°  Elle  offre  aussi différentes  
 variétés. 
 Etc.  Voyez  le  terebella  madreporarum.  Shaw,  miscelLjb  
 pi.  1B9  ,  et  le  serpula gigantea de  Pallas  ,  qui  est  pept-étre  
 un  magile. 
 V E  R M IL IE .  (Vermilia.) 
 Corps  tnbicolaire ,  allongé  „  atténué  vers  sa  partie  
 postérieure ,  muni extérieurement  d’un  opercule  testacé,  
 orbictrlaire  très-simple. 
 Tube  testacé  ,  cylindracé  ,  insensiblement  atténué  
 vers  sa  partie  posterieure  ,  plus  ou  moins  contourné,  
 et  fixé  par  le  côté  sur  les  corps  marins.  Ouverture  
 ro n d e ,  à  bord  souvent m u n id ’une à trois  dents. 
 Corpus  tubicolar.e,  elongatum,  postice  sensbn  atte-  
 nuatum  ,  operculo  testciceo,  orbiculato  simplicwue  
 anticè  instructum. 
 Tubus  testaceus jj cy lindraceus,  postidh  senshn  atte-  
 nuatus s  plus  mfttusvè  contortùs )  repèns],  eprporibus  
 marims  latere  ajjiocus.  d. pertura  rotundci ,•  mur sine  
 dento  unico  vel  dentibus  duobus  tribusve  soep'e armato. 
 qbservatio n s. 
 Les serpulees auxquelles nous donnons maintenant le nom  
 de  'vermilies ,  étaient  confondues  parmi  les  serpules.  Ce  
 fut Daudin  qui,  le  premier ,  s’aperçut  que  ces annelides, 
 toujours rampantes ,  étaient munies d’un opercule  calcaire.  
 Il les sépara des serpules et en Ht des vermets, ne considérant  
 pas  que  le  vermet d’Adanson  est réellement Un mollusque  
 et non une  annelide.  Ayant  vu moi-même  ,  dans quelques  
 espèces ,  l’opercule calcaire de  ces serpulées ,  je les ai  réunies  
 d’abord avec la galéolaire qui est pareillement operculée;  
 mais  depuis ,  considérant  que  ces animaux  n’ont ni  le port,  
 ni  l’opercule de la  galéolaire ,  j’ai  cru  devoir les  en séparer  
 pour  en former un genre particulier. L’opercule  des vermilies  
 est orbiculaire a sa base  à  dos  convexe,  le  plus souvent  
 conique. 
 E S P È C E  S. 
 1.  Vermilié  à  bec.  Vermilia  rostrala. 
 V •  testa tered,  Icevigata , madreporibiïs  incrustatd~y aper-  
 ■  turâ dente  acuto  rostriformi. 
 Mus. n.« 
 Habile les mers «le la Nouvelle Hollande,  dans l’épaisseur  d’ une  
 porite.  Son  tube est  assez  gros  ,  rouge,  et paraissait vide. 
 2.  Vermilie  triquètre.  Vermilia  triquetra. 
 V.  testa repente, flexuosa,  triquetra ; dorso carina simplici.  
 Serpula triquetra.  Lin. Gmel. p. 
 Born.Mus.  p. 436  .  tab.  18. f.  14. 
 (b)  Var.  testa  lineâ rubrd  utroque  latcre  carinoe. 
 Habite  l’Océan  'Européen  et  la  Méditerranée.  Mus.  n.o  Elle  
 rampe  et.serpente  sur  les  corps  marins,  y  étant  fixée  dans  
 toute  ou presque  toute sa longueur.  Son opercule est conique.  
 Là variété b  se  trouve sur un peigne des mers  australes. 
 3.  Vermilie  bicarinée.  Vermilia bicarinata. 
 V■  lesta  repente,  Jlexuosd,  subtnquetrd,  rubrd;  dorso  
 bicarinato  ; aperturd lobo  bicorni. 
 Mus.  n.° 
 Habite  les mers delà Nouvelle  Hollande,  sur  les  fucus. Elle est  
 d’assez petite taillé  ,  à carènes ondées , subdentées. 
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