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(a) Coquille soit longitudinale, soit inéquivalve.
(a) Ligament marginal, allongé sur le bord, sablinéaire.
Les Mytilacées.
Les Malléacées.
(b) Ligament resserré dans un espace court sons les crochets >
toujours connu et point conformé en tube;
Les Peclinides.
Les Ostracées.
(c) Ligament, soit inconnu, soit formant un tube tendineux
sous la coquille.
Les Rudistes.
Les Braehiopodes.
ORDRE PREMIER.
CONCHIFÉRES DIMY AIRES.
Leur coquille offre intérieurement deux impressions
musculaires séparées et latérales.
Cet ordre embrasse la principale et la plus grande
portion des conchiféres , et comprend des animaux
testacés , attachés à leur coquille par deux muscles
au moins, qui sont fort écartés, et s insèrent vers les
extrémités latérales des valves. Lorsque 1 animal n est
plus dans sa coquille , ces muscles laissent à l’intérieur
des valves, des impressions plus ou moins marquées, qui
font reconnaître leurs points d’attache et l’ordre de la
coquille.
Je rapporLe à cet ordre treize familles, toutes assez distinctes,
auxquelles appartiennent les plus belles coquilles
bivalves connues. Sauf la dernière de ces familles, toutes
les autres offrent des coquilles régulières dont les valves
sont parfaitement égales et semblables entr’elles.
Pour en faciliter l’étude , je partage les conchiféres
dimyaires ou à deux muscles, en quatre sections ;
savoir :
I . re S ection. Conchiféres crassipédes.
I I . e S ection. Conchiféres tênuipédes.
III. e S ection. Conchiféres lamellipédes.
IY .e S ection. Conchiféres ambigus , ou les Ca-
macées.
CONCHIFÉRES CRASSIPÉDES.
Leur manteau est entièrement ou en partie ferm é par-
devant ; leur pied est épais, postérieur ; leu r coquille
fermée est bâillante par les côtés.
Par les rapports qui semblent les lier entr’eux, les
conchiféres crassipédes me paraissent constituer une
coupe assez naturelle , dont je forme la première section
des dimyaires. Ces animaux ne se déplacent point ou
presque poiut, quoiqu’ils ne soient pas fixés ; ils vivent
habituellement dans le même lieu où ils se sont enfoncés,
les uns dans la pierre ou dans le bois qu’ils ont percé,
les autres dans le sable. Ceux qui ont été observés, ont
les deux lobes du manteau plus ou moins complètement