outre quatre appendices velus, ressemblant à des palpes.
Coquille sessile, fixée, univalve, conique, tronquée
au sommet, fermée au fond par une lame testacée adhérente.
Ouverture subtrigone ou elliptique. Opercule intérieur,
quadrivalve : les valves mobiles, insérées près de
la base interne de la coquille.
Corpus sessile , testâ operculatâ inclusum. Brachia
numerosa , biordinata j inoequàlia , articulata , ciliata,
cirris gemellis pedunculo impositis composita extra
operculum exsertilia. Os non proijiinulum r maxillis
quatuor trans ver sis dentatis ; proeterea appendicibus
quatuor hirsutis palpos simulantibus,
Testa sessilis, affixa J univalvis, conica, apice
truncata : fundo lamella testaceâ adhcerente clauso.
Apertura subtrigona aut elliptica. Operculum inter-
num , quadrivalve : valvis mobilibus prope basim internam
testoe insertis.
O B S E R V A T I O N S .
Ce n’est point de toutes les balanites de Bruguière dont il
s’agit i c i , mais seulement de celles dont la coquille est tout
k fait univalve par la soudure de ses pièces, fermée inférieurement
par une lame testacée, et qui a. un opercule quadrivalve.
Nos balanes embrassent une grande partie de ces
coquillages marins que l’on trouve fixés sur les rochers,
les coraux , les coquilles diverses , et qu’on nomme vulgairement
glands de mer. Comme céux-ci sont très-nombreux
et fort diversifiés dans les mers, il nous a paru qu’ils constituaient
plutôt un ordre qu’un seul genre; et en effet nous
avons déjà distingué parmi eux plusieurs genres particuliers
qui facilitent leur étude.
La coquille des balanes est immobile dans toutes ses parties
externes ; c’est un cône en général court, quelquefois
allongé, fixé sans intermède sur les corps marins , et qui
paraît univalve, les pièces qui le composent étant bien soudées
ensemble. Ce cône est tronqué et ouvert 'a son sommet,
et son ouverture, souvent un peu irrégulière, est
trigone ou elliptique. Comme les parois de ce cône sont
immobiles , l’animal serait à découvert et exposé dans sa
partie supérieure , si la nature ne l’avait pourvu d’un opercule
dont les pièces mobiles pussent s’ouvrir 'a son gré ,
pour le passage de ses bras cirreux et des alimens qu’il veut
saisir. Les pièces de cet opercule, ici au nombre de quatre ,
s’articulent tantôt près de la basé interne des parois de la
coquille, et tantôt versée milieu de ces parois. Elles forment,
en se réunissant , un cône intérieur souvent pointu, qui
cache alors la partie supérieure de l’animal. Une lame
testacée, en grande partie libre , tapisse la partie supérieure-
et interne de la coquille, et ne descend point jusqu’en bas.
Dans les cirrhipèdes du second ordre, la coquille proprement
dite n’existe plus, selon nous , mais seulement
l’opercule qui en tient lieu et que la nature a varie dans le
nombre et la disposition dès pièces, suivant les genres.
Le test des balanes est médiocrement poreux dans l’épaisseur
de ses parois , et comme la paroi interne de ce test est
lisse, il n’est pas probable qu’aucune des parties du manteau
de l’animal pénètre dans ces pores. Il n’en est pas de même
des coronules, dont le fond de la coquille n’est point fermé
par une lame testacée, et dont les chambres nombreuses des
parois du test sont ouvertes inférieurement. .
On apperçoit sur le cône des balanes, les indices de ses
accroissemens en hauteur, et sur la lame de son fond, ceux de
ses accroissemens en largeur. Probablement à chaque station
d’accroissement, l’animal désunit les pièces de sa coquille ,
et ensuite les soude «entr’elles de nouveau. Les pièces du