
 
        
         
		E S P E C E . 
 i .   Cirratule boréal.  Cirratulus  borealis. 
 Lumbrîcus  cirratUs.  O. Fabr. Fauna Groenland. p.  281.  f. 5c 
 Encycl.  pi, 
 Stroem. A ctà  nidr.l\. p. 4a7-1-  i 4*  f-  7. 
 Habite  les mers du nord  , dans lé  sable , sous et  entre  lès pierrel  
 des rivages. Si les longs cirres sont des! branchies,  alors le cirratule  
 devra  être  reporté  parmi  les  annelides  dorsibranches  
 ou antennées;  mais O.  Fabricius  nè  nous  dit  point  que  leS  
 épines  courtes  soient  rétractiles.  Lè  Terebèlla  tentaculata  
 de Montaga, Act. de la Soc. linnéenne, vol. y, p.  j 1 b. t. 6. f. 2 s  
 semble avoir des rapports avec ce genre. 
 ORDRE  SECOND.   
 ANNELIDES  ANTENNÉES. 
 Une  tête  antennifere,  munie  d’yeuoc.  Une  trompé  
 protractile >  souvent  armée  de  mâchoires. Des manie*  
 Ions sétiferes J pédiformes et rétractiles. Point  de  soies  
 h  crochet. 
 Les  branchies >  lorsqu elles  sont  connues ,  disposées  
 dans  la  longueur du  corps. 
 Les  annelides  antennées sont fort nombreuses,  et  paraissent  
 les  plus  perfectionnées  de  la  classe  ,  puisqu’elles  
 ont  une  tête  distincte ,  des  antennes  qui  manquent  .rarement  
 ,  et  qu’elles  sont  munies  d’yeux.  Ce  sont  les  né-  
 réidées  de M.  Savigny ,  et  il  les  place  en  tête  de  sa  distribution. 
   Comme  nous  suivons  un  ordre  inverse  dans  
 toutes  nos  classes, nous  eussions  dû  terminer  celle-ci  par  
 ces  annelides.  Mais,  persuadé  que  les  branchies  de nos  
 annelides  apodes sont  intérieures et  disposées dans la  longueur  
 du  corps j  quoiqu’elles  ne  soient  encore  que  peu 
 bti  point  connues,  nous  avons  préféré  placer  après  les  
 apod es  ,  les  annelides  dont  il  s’agit  ic i,  parce  que  leurs  
 branchies  sont  disposées  dans  la  longueur  du  corps. 
 Toutes  ces  annelides  ont  une  tête  constituée  par  un  
 petit  renflement  antérieur  qui  porte  les  antennes  et  les  
 yeux.  Leurs antennes sont  au  nombre de  cinq  ;  mais  elles  
 n’existent  pas  toujours  toutes  les  cinq  simultanément.  Les  
 pieds  ou mamelons  pédifères  sont  rétractiles,  sétiferes,  
 disposés  par  rangées  latérales.  Chaque  pied  se  divise  en  
 deux  rames  :  une  dorsale,  et  l’autre  ventrale.  Chaque  
 rame  est  munie  d’un  faisceau  de  soies  subulées  et  d’un  
 cirre.  Très-souvent  elle porte  en  outre  un  acicule,  quelquefois  
 plusieurs ;  mais  dans  quelques  genres  les  acicules  
 manquent. Les yeux sont au nombre de deux ou de quatre.  
 La  bouche  est  une  trompe  exsertile,  ordinairement  retirée  
 dans  le  corps  quand  l’animal  n’en  fait  pas  usage.  
 Elle  est assez  souvent  armée de  mâchoires. 
 Les  annelides  antennées  sont  fort  nombreuses  en  
 races  diverses,  toutes  marines,  et  la  plupart  ont,  en  
 quelque  sorte  ,  l’aspect,  soit  de  scolopendres,  soit  de  
 chenilles  hérissées,  souvent  brillantes  par  leurs  soies.  
 M. Savigny les  divise  en quatre familles nommées  et  disposées  
 de  la manière  suivante. 
 DIVISION  DES  ANNELIDES  ANTENNÉ ES. 
 §•  Branchies,  soit  en petites  crêtes > petites lames simples  
 ou  languettes  soit  en  filets pectinés  d ’un  seul  
 coté  :  quelquefois  peu  apparentes.  —  Des  acicules. 
 (a)  Branchies et cirres supérieurs alternant, dans leur position,  jus