
 
        
         
		oblongues,  c’est-'a-dire,  fort  étendues en largeur;,  tandis  que  
 'ce  que  l'on  doit prendre pour  leur longueur,  est  extrêmement  
 borné. Elles sont obtuses ou arrondies aux extrémités j  
 y offrent, de chaque  côté,  une  ouverture ou un  bâillement  
 plus  ou  moins  considérable,  et  représentent  un  tuyau  un  
 peu  aplati,  ayant  quelquefois  la  figure  d’un  manche  de  
 couteau. Les unes sont droites et  les autres un peu courbées. 
 Ces  coquilles  singulières sont  composées  de  deux  valves  
 égales , réunies par une charnière , plutôt latérale que située  
 au  milieu du bord  inférieur.  Souvent même cette charnière  
 se trouve très-près de l’une des extrémités. Les crochets sont  
 très- petits,  peu  renttés  ,  quelquefois  a  peine  apparens.  
 Tünfin,  le ligament  est extérieur et situé  près de  la charnière. 
 En  ouvrant les valves,  on aperçoit  deux ou  trois  petites  
 dents  cardinales,  qui ne  sont point  divergentes.  Ces dents  
 se joignent latéralement lorsque  les valves  sont  fermées,  et  
 ne  s’enfoncent  point  dans  des  cavités  préparées  pour les  
 recevoir. 
 Les solens  vivent vers les bords  de  la mer  ,  dans le  sable,  
 où ils s’enfoncent  quelquefois  jusqu’il deux  pieds de profondeur, 
  dans  une position  verticale. 
 Ainsi,  lorsque  l’animal  est  vivant,  ce  coquillage  est  
 toujours  situé perpendiculairement  sur  un  des  côtés  de  sa  
 coquille,  et  présente  supérieurement,  c’est-ù-dire,  vers  
 l’entrée  de  son  trou  ,  le  côté  de  la  coquille  où  ses  deux  
 tuyaux peuvent sortir. Toute  la  manoeuvre de ce coquillage  
 consiste à  remonter,  du fond  de  son trou, jusqu’à la superficie  
 du sable ou même  au-dessus,  et a  rentrer  ensuite dans  
 soc trou,  au moyen  des  extensions  et contractions  de  son  
 pied musculeux qui se trouve ra  l’extrémité la plus  enfoncée  
 de  sa  coquille.  Yoyez  les  Mémoires de  tAcadémie  des  
 Sciences  , année  1712,   p.  ïlb. 
 E S P E C E S . 
 Dents  cardinales  contiguës  au  bord  antérieur. 
 1.  Solen gâîne.  Solen vagina. 
 S.  tesla lineari,  recta}  extremitate altéra marginata j  car-  
 dinibus  unidentatis. 
 Solen  vagina.  Lin. Syst.  nat. p.  t i i 3.  Grael  n.°  r. 
 (a)  Solen  vagina major.  List.  Conch,  t.  409.  f.  a55. 
 Gualt. Conch,  t.  g5.  fig.  D.  Chernn  Conch.  6.  t  4  f.  28. 
 (h;  Solen vagina  abbrevlata. Rumph- Mus.  t.  /j5.  fig.  M.  
 Chemn.  Conch,  (i.  t.  4.  f-a6. 
 Encycl  pi.  222.  f.  1.  a. b.  c. 
 (c)  Solen vagina minor,  maculis  variis picta.  Mon  cab.  
 Habite  l’Océan  d’Europe  ,  d’Amérique  et  de  l’fnde.  Commun  
 dans les collections. Il  offre  différentes  variétés  de coloration  
 et  de  taille.  La  var.  B  se trouve  fossile à  Grignon. 
 2.  Solen  corné.  Solen  corneus. 
 S.  testa  parva,  lineari,  recta ,  Immaculata ;   cardinibus  
 unidentatis'.  ■ 
 Mus.  n.° 
 Habite  à  l’île  de  Java.  Laichenau.  Mon  cabinet.  Couleur de  
 corne j  longueur,  5o millimètres. 
 3 .  Solen vaginoïde.  Solen  vaginoides. 
 S.  testa  lineari,  subarcuatd,  rubellâ; cardinéjoUS  unidentatis. 
 Mus.  n.o 
 Habite  au  canal  d’Entrecastaux  ,  et  i   toutes  les  îles  de  la  
 Nouvelle  Hollande.  Très-commun;  il  est  uu  peu  courbe'.  
 Largeur,  85  millimétrés. 
 4-  Solen  silique.  Solen  siliqua. 
 S.  testa  lineari,  recta;  cardine altéra  bidentato. 
 Solen siliqua.  Lin. Syst.  nat.  p.  r 113.  Gmel.  u.o  3. 
 (a)  Solen siliqua major. Pennant,  Zool. brit.  4. pi, 45. f, 20,