modo sub testa tkoracis ad latera opertisj v e l in parti-'
bus prominentibus inclusis }modo nudis, et universe pe-
dibus certis v e l caudd adhoerentibus. Sexus quisque
soepiùs duplex.
O B S E R V A T I O N S .
Les crustacés sont Jes derniers animaux qui aient le
corps et les membres articulés , et dont la peau offre partout
une indurescence ou une solidification propre a fournir
des points d’appui aux attaches musculaires. Ils viennent
donc nécessairement, dans la marche que nous suivons,
et même dans l’ordre de leur production par la
nature, après les arachnides.
En effet, ces animaux articulés et essentiellement aptères
, paraissent prendre leur source dans les derniers genres
de la première branche des arachnides antennifères,
auxquelles j’ai donné le nom à'arachnides crustacéennes,
parce qu’elles seraient des crustacés, si leur organe respiratoire
n’était intérieur et trachéal, et si elles possédaient
un système de circulation.
Plus éloignés encore des insectes que les arachnides,
sous le rapport du mouvement de leurs fluides et sous celui
de leur respiration , les crustacés offrent,,T dans leur
organisation intérieure, de grands perfectionnemens obtenus
, puisque les deux modes nouveaux, commencés
seulement vers la fin des arachnides, savoir : la circulation
des fluides et la respiration par des branchies , sont
ici devenus généraux pour toutes les races , et de plus en
plus développés. Effectivement, le système d’organes spécial
pour la circulation des fluides, se montre dans les
crustacés de tous les ordres où il a été possible de Tob-
SANS VERTÈBRES,
server, et présente, dansles crustacés décapodes, des
perfectionnemens remarquables. Il en est d[e même des
branchies, qu’on ne trouve que dans les deux dernières
familles des arachnides , où elles ne sont encore qu’ébauchées.
On les retrouve ici partout, sous des formes et
dans des lieux très-variés, et elles reçoivent de grands
développemens dans les crustacés des derniers ordres.
Enfin, dans ces animaux, on ne voit plus de véritables
stigmates pour l’entrée du fluide respiratoire.
La considération des articulations du corps et des pattes
des crustacés a , dépuis Linné, fait regarder ces animaux
comme de véritables insectes par presque tous les naturalistes
; e t , dans ce cas, on les rangeait dans l’ordre des
aptères, ainsi que les arachnides. Or, d’après la distribution
alors généralement admise des animaux, les arachnides
et les crustacés Se trouvaient a la fin de la classe des
insectes, c’est-à-dire, après des animaux dont l’organisation
est moins composée que la leur ; ce qui était déjà très-
connu.
Enfin , les zoologistes reconnaissant qu’à l’égard des
animaux , la considération de l’organisation intérieure est
la plus importante pour la détermination des rapports et
des rangs, on fut obligé de reporter les arachnides en
avant des insectes, et les crustacés en avant des arachnides
; mais ontenaifrtoujours à regarder les animaüx de ces
deux divisions comme de véritables insectes. En effet,
M. Cuvier , dans son tableau élémentaire des animaux ,
plaça les crustacés et les arachnides à la tête de la classe des
insectes, et en forma la première division de cette classe.
Je ne partageai point l’opinion de ce savant ; et attribuant
plus d’importance aux motifs qui lui faisaient reporter
les crustacés en avant des insectes, je crus de