D o n a x . Enrycl. pl. 261. f. 10.
Habite l’Océan dn Brésil. Lalande. Mas. ni, Mon cabinet. Elle
avoisine la précédente , offre un épiderme semblable; mai*
elle devient plus grande , est plus inéquilatérale , presque
blanche à 1 intérieur, et distincte par ses stries.
CRASSINE. ( Crassina. j
Coquille subofbiculée, transverse , équr.alve , subinéquilatérale,
close. Charnière ayant deux dents fortes y
divergentes sur la valve droite et deux dents très-inégales
sur4! autre valve. Ligament extérieur^ sur le côté
le plus long.
Tertci suborbiculata , transversa , oequivalvis , sub-
inoequilatera , clausa. Cardo dentibus duobus validis ,
diyaricatis in valvâ d ex trâ; dentibus duobus inoequa-
lissimis in alterâ. Ligamentum externum | in latere
longiore.
O B S E R V A T I O N S .
La crassine ressemble à une petite crassatelle , par sont
aspect, et par 1 épaisseur, la solidité et la clôture parfaite
de ses valves dans leur rapprochement ; mais la situation de
son ligament 1 en distingue. I^lle ne peut être du genre des
venus, puisqu elle n a pas plus de deux dents sur chaque
valve, et quelle semble meme n’en avoir qu’une seule,
tres-grosse, sur la valve gauche, l’autre dent étant fort
peu saillante.
E S P È C E .
1. Crassine crassatellée. Crassina danmoniénsis.
C . lesta orbiculato- ngond ,hru n n eo -fu lvd , transverse ru_
g o sd j rugis paralleli s tria Lis , scalarifonmbus ; intus
albd.
V é n u s danmoniénsis. Monta". E x D . Leach.
Habite l’Océan britannique. Mon cabinet. Commnniqnée par
M. Leach. Corselet et anns concaves : le premier,'ancéolé ;
le second, presqn’en coeur; les bords internes des valves
crénelés. Largeur, 3o millimètres.
LES CONQUES.
Trois dents cardinales au moins sur une valve, Vautre
en ayant autant ou moins. Quelquefois des dents
latérales.
Les conques consignent une des plus belles familles et
des plus nombreuses parmi les conchifères. Elles offrent
des coquilles équivalves, orbiculaires ou transverses,
toujours régulières, libres, et en général très-closes, surtout
sur les côtés. Elles sont pluéou moins inéquilatérales,
et on les voit rarement munies à l’extérieur de côtes véritablement
rayonnantes. Leur dernier genre en offre assez
généralement de semblables ; parce qu'il est sur la limite
et quJil fait une transition des conques aux cardiacées.
L ’animal des conques forme souvent , avec son
manteau, deux tubes ou siphons quhi fait sortir hors de
sa coquille, dont l’un sert pour le passage de l’eau qui
arrive aux branchies et à la bouche , tandis que l’autre
est utile aux déjections. Son pied est éminemment lamelliforme.
Je divise cette famille( en conquei jluviatïles ,
dont l’animal a le pied allongé, étroit et peu saillant; et
en conques marines, dont l’animal fait sortir, des siphons
allongés, inégaux , et a le pied large , saillant.
i .° Conques fluviatiles : coq. ayant des dents latérales
et recouverte d’un faux épiderme.
Cv c i a d e .