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 Habite l’Océan dn Brésil. Lalande. Mas.  ni, Mon  cabinet. Elle  
 avoisine  la précédente , offre  un  épiderme  semblable;  mai*  
 elle  devient  plus grande ,  est  plus  inéquilatérale ,  presque  
 blanche à 1 intérieur,  et distincte par ses stries. 
 CRASSINE.   ( Crassina. j 
 Coquille  subofbiculée,  transverse , équr.alve  ,  subinéquilatérale, 
   close.  Charnière  ayant  deux  dents  fortes y  
 divergentes  sur  la  valve  droite  et  deux  dents  très-inégales  
 sur4!  autre  valve.  Ligament  extérieur^  sur  le  côté  
 le  plus  long. 
 Tertci  suborbiculata ,   transversa  ,  oequivalvis ,  sub-  
 inoequilatera ,  clausa.  Cardo  dentibus  duobus validis ,   
 diyaricatis  in  valvâ d ex trâ;  dentibus duobus  inoequa-  
 lissimis  in  alterâ.  Ligamentum  externum |   in  latere  
 longiore. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 La  crassine  ressemble  à  une  petite  crassatelle ,  par  sont  
 aspect,  et par  1 épaisseur,  la  solidité  et  la  clôture  parfaite  
 de ses valves dans  leur  rapprochement ; mais la  situation  de  
 son ligament  1 en  distingue.  I^lle  ne peut  être du  genre  des  
 venus, puisqu elle  n a  pas  plus de  deux dents  sur  chaque  
 valve,  et  quelle  semble  meme  n’en  avoir  qu’une  seule,  
 tres-grosse,  sur  la  valve  gauche,  l’autre  dent  étant  fort  
 peu saillante. 
 E S P È C E . 
 1.  Crassine  crassatellée.  Crassina  danmoniénsis. 
 C .  lesta  orbiculato-  ngond  ,hru n n eo -fu lvd ,  transverse  ru_  
 g o sd j  rugis  paralleli   s tria Lis ,  scalarifonmbus ;  intus  
 albd. 
 V é n u s   danmoniénsis.  Monta".  E x   D .  Leach. 
 Habite  l’Océan  britannique.  Mon  cabinet. Commnniqnée par  
 M.  Leach.  Corselet et anns concaves :  le premier,'ancéolé ;  
 le  second,  presqn’en  coeur;  les  bords  internes des  valves  
 crénelés.  Largeur,  3o millimètres. 
 LES  CONQUES. 
 Trois  dents  cardinales  au moins sur une valve, Vautre  
 en  ayant  autant  ou  moins.  Quelquefois  des  dents  
 latérales. 
 Les  conques  consignent une  des plus  belles  familles et  
 des  plus nombreuses  parmi  les  conchifères. Elles offrent  
 des  coquilles  équivalves,  orbiculaires  ou  transverses,  
 toujours  régulières,  libres,  et  en général très-closes, surtout  
 sur les  côtés. Elles sont pluéou moins inéquilatérales,  
 et  on  les  voit  rarement munies à  l’extérieur  de côtes  véritablement  
 rayonnantes.  Leur dernier genre en offre  assez  
 généralement de  semblables ;  parce  qu'il  est  sur la  limite  
 et  quJil  fait une  transition  des  conques  aux cardiacées. 
 L ’animal  des  conques  forme  souvent  ,  avec  son  
 manteau,  deux  tubes ou  siphons  quhi  fait  sortir  hors  de  
 sa  coquille,  dont  l’un  sert  pour  le  passage  de  l’eau  qui  
 arrive  aux  branchies  et  à  la  bouche ,  tandis  que  l’autre  
 est utile aux déjections.  Son pied est  éminemment lamelliforme. 
   Je  divise  cette  famille(  en  conquei jluviatïles ,  
 dont l’animal  a  le pied  allongé,  étroit  et  peu  saillant;  et  
 en conques marines, dont  l’animal fait  sortir,  des  siphons  
 allongés,  inégaux , et  a  le  pied large  ,  saillant. 
 i .°  Conques fluviatiles :  coq. ayant des  dents  latérales  
 et  recouverte d’un  faux  épiderme. 
 Cv c i a d e .