'6$ ANIMAUX
ne leur connut point de caractère général bien tranché
qui les en distingue. Elles pourraient donc rentrer , soit
dans les genres déjà établis pour celles qui vivent dans
l’air, soit dans le voisinage de ces genres, où elles en formeraient
de particuliers. Cependant , comment respirent
elles? viennent-elles de temps en temps à la surfacë
de l’ eau reprendre de 1 air ?
Il parait que , comme les autres, ces acarides sont
f o r t nombreuses ët très- diversifié*: Muller en a fait
connaître une cinquantaine, auxquelles il a donné le nom
d h y d r a c h n e ou araignée d’eau j mais il ne nous a point
donné de détails suffisans sur les caractères de leur bouche.
Ces arachnides ont le corps très-moii, ën général
Subglobuleux, elliptique ou ovale, et paraissent toutes
errantes dans les eaux. Yoici les trois coupes génériques
formées, parmi elles, par M. Latreille;
H Y D R A C H N E . (Hydraclma. )
Bouche on suçoir avancé en bec conique, composé
de trois lames étroites réunies , dont les deux latérales
sont reçues, dans l’inférieure. Point de mandibule. Deux
pàlpes avancés, arqués, subcylindriques, articulés, ayant
un appendice mobile sous le derfiièï artiëlë.
Corps mou , globuleux. Huit pattesmatatoires.
Qs qjel haustelium in rostrum conicum porrectum ;
lameliis'tribus angitstis coalitis : âuabus lateMUbus in
i&fiirtd râceptis. Mandibuloe nulke. JPàlpi duo>\por-'
recli j, inflexo-circuati , suhcylindrici , articulati ; ctp~
pendice mobili infrà.articulum iiltimitm inserto, , ;
. Çorpus molle , glohulosum. P.edes octo jmlatorü.
O B S E R V A T I O N S .
La bouche des hydrachnes offre un suçoir en bec saillant
, et n’a point de mandibules , caries trois lames du suçoir
paraissent plutôt le résultat d’une lèvre inférieure modifiée,
qui reçoit deux mâchoires qui le sont aussi. Les deux
palpes de ces acarides sont analogues a ceux des ërytbrées
et des trombidions , et semblent chéliféres.
Les hydrachnes sont fort petites, difficiles à observer et
â étudier. Il y a lieu de croire que plusieurs de celles de
Muller pourront se rapporter à ce genre.
E S P E C E S .
ï . Hydrachne géographique. Hydrachna geographica,
H . nigra ; maculïs punctisque coccineis. Lat.
Hydrachna geographica. Mull. p. 5g. t. 8. f. 3— 5.
Latr. gen. i. p. i 5g. et hist. nat. etc. 8. p. 33. pi. 67. f. 3_3.
Trombidium geographicum. Fab. syst. 2. p. 4o5.
Habite dans les eaux douces. Elle est plus grande quç IeS
autres.
2. Hydrachne ensanglantée. Hydrachna cruenta.
H . sangùinea ; pedibus oequalibus.ltat.
Hydrachna cruenta. Mull, p. 63. tab. 9. f. 1,
Latr. gen. 1. p. i 5g.
Trombidium globator. Fab. syst. 2. p, 4o3.
habite les eaux des fossés, les terrains inondés.
E L A I S . ( E l a i s . )
Bouche ayant deux mandibules aplaties, terminées par
un ongle crochu et mobile. Deux palpes allonge's-coniques
, suhtriarticulés, arqués et pointus au sommet. Qua-
îre yeux..
Corps arrondi-globuleux. Huit pattes,
‘T om e K ,