aperturâ hiante. Brachia plura tenuia , articulataj
ciliata , per üperturam anticam exsertilia.
Testa : 'valvce testaceoe quinque , oblongoe, sepa-
ratæ, corpus non penitiis tegentes : duabus ad latera
aperturce : alteris dorsalibws.
O B S E R V A T I O N S ,
Le genre cinéras, établi par M. Leacli , partage avec le
suivant (les otions) ce caractère remarquable, d’avoir des
valves testacées, étroites et tellement séparées, qu’elles ne
peuvent recouvrir entièrement le corps de l’animal. On
voit même que ce corps, de part et d’autre, est tout—à-fait
enveloppé d’une membrane qui, par un prolongement,
revêt le pédoncule, puisqu’il offre, une ouverture antérieure
pour la sortie des bras. Les cinéras se distinguent des
otions, parce qu’ils ont cinq valves testacées , et qu’ils,
ne présentent point à leur sommet les deux cornes tubuleuses
et tronquées des otions de ces derniers.
E S PE C E .
i . Cinéras flambé. Cinéras xittata.
Lepas coriacea. Poli test. i. tab. 6. f. 20,
Cinéras viltala. Leach. cirrhip. çampylosomata. pl. f.
Habite... l’Océan Britannique ? Communiqué par M, Leach.
O T XO N. (Otion.)
Corps pédoncule, tout-à-fait enveloppé d’une tunique
membraneuse, ventrue supérieurement. Deux tubes en
forme de cornes, dirigés en arrière, tronqués, ouverts
à leur extrémité, et disposés au sommet de la tunique. Une
ouverture latérale, un peu grande. Plusieurs bras articulés,
ciliés, sortant par l’ouv’erlure latérale.
Coquille : deux valves testacées , petites, sémilunaires,
séparées, et adhérentes près de l’ouverture latérale.
Corpus pedunculatum, tunica membranaceâ su-
perhe ventricosâ obvolutum. Tubi duo , corniformes ,
retrorshm versi, truncati, extremitate pervii, ad
apicem lunicoe. Aperturâ lateralis , majuscula. Brachia
plura , articulata , ciliata, per aperturam lateralem
exsertilia.
Testa : valvoe duoe, testaceoe, pa ryulce., semilu-
natoe, separatoe| prope aperturam lateralem adhoe-
rentes.
O B S E R V A T I O N S .
B r u g u i è r e avait déjà remarqué que l’organisation du
lepas aurita de Linné, s’éloignait beaucoup de celle de ses
anatifes; qu’il y avait même erreur dans ce qu’il disait de
sa coquille, et qu’il fallait distinguer ce cirrhipède comme
un genre particulier. C’est ce qu’a fait M. Leach, en établissant
ce genre sous le nom d'otion.
Effectivement les otions sont les plus singuliers des
çirrhipédes, ceux qui ont la coquille la plus réduite, puisqu’elle
ne consiste qu’en deux valves oblongues, presqu’en
Croissant, et séparées, une de chaque côté de l’ouverture
qui donne issue aux bras. Quant aux deux cornes tubuleuses
et tronquées qui se trouvent au sommet de la tunique , elles
sont plus singulières encore, et il semblerait que les
branchies de l’animal reçoivent l’eau par les ouvertures de
ces cornes, qui font partie de l’enveloppe particulière du
corps.