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 latoe.  Palpi duo gracillimi „  e x  serti „  quinquearliculati.  
 Ociih  duo  inter  se  distantes ,   modo  pedunculo  imposât  
 j  modo sessiles. 
 Corpus  ovatum.  Pedes octo. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Iæs  cirons,  comme  les  trogules  ,  appartiennent  sans  
 doute  aux phalangides, puisque leurs  mandibules  sont biar-  
 ticulées ;  néanmoins  par  la  forme  de leur corps et par leur  
 petite taille,  en général,  même parleurs  pattes de longueu r  
 médiocre,  ils semblent  tenir  encore  aux acarides. Les mandibules  
 et les  palpes  très-longs  des  cirons  les  distinguent  
 facilement  des  trogules.  Ils  ont deux mâchoires  étroites. 
 E S P È C E S . 
 i.  Ciron rougeâtre. Siro  rubens. 
 S. pallide  ruber ; pedibus dilulioribus  brevius cutis. 
 .  Siro  rubens.  Latr.gen.  i.  p.  143.  tab. 6.  f.  a. 
 Ejusd. List.  n at.,  e tc .,  vol. 7. p. 3a9. 
 Habite en France,  au pied des  arbres,  entre les mousses. 
 «Ciron  crassipède.  Siro crassipes. 
 S.  castaneus ;  pedibus  secundi paris  crassioribus. 
 Acarus crassipes.  Herm.  apterol.  p.  80.  pl.  3.  f,  6.  et pl.  9. 
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 Habite  en Europe,  entre les monsses. 
 3.  Ciron  testudinaire.  Siro  testudinarius. 
 S .  castaneus ,  depressus ;  pedibus primiparis longissimîs,  
 Acarus  testudinarius. Herm.apter.  p.  80.pl.9, f.  1. 
 Habite en  Allemagne,  sons  le  lichen d’Islande. 
 F A U C H E U R .   (  Phalangium.)  ' 
 Deux  mandibules grêles,  coudées,  saillantes, plus  courtes  
 que le  corps,  eu  pince  au  sommet.  Deux  palpes  fili* 
 formes,  simples,  de  cinq  articles  :  le  dernier  en  crochet. 
   Plusieurs paires  de mâchoires.  Deux  yeux  posés sur  
 un  tubercule  commun. 
 Corps  suborbieulaire,  à  tête,  corselet  et  abdomen  
 réunis  ,  à  peine  distincts.  Huit  pattes  grêles  et  fort  
 longues. 
 Mandibuloe  duoe  graciles ;  fractoe j   exsertæ ,  cor-  
 pore breviores  j  apice  chelatoe.  Pa lpi duo filiformes j  
 simpliceS,   quinque  articulati  :  articulo  ultimo  unci-  
 nato.  Mcixillæ  pluribus  paribus.  Oculi  duo  dorsales  
 tuberculo conimuni  impositi. 
 Corpus  suborbiculare  :  capite  ihorace  abdomine-  
 que  coadunatis ,   x ix   distinctis.  Pedes  octo  graciles  ,  
 prcelongi. 
 O  B S E R V A T  I O N S . 
 Par  leur  aspect,  les faucheurs  rappellent l’idée des araignées  
 ,  et  en  ont toujours été  rapprochés  ;  mais  on  les  en  
 distingue  facilement,  d’abord  par  leur corps  subglobuleux  
 ou orbiculaire,  et parce que leur  corselet n’est point  séparé  
 de  l’abdomen  d’une  manière  distincte.  Us n’ont  d’ailleurs  
 que deux yeux qui  sont fort rapprochés  et  élevés  sur un  tubercule  
 qui  semble  dorsal.  Leurs  pattes , longues et grêles ,  
 donnent  encore des signes  d’irritabilité quelque  temps après  
 qu’on les  a  arrachées.  Ils ont,  en  général,  leurs  tarses  grêles  
 et mulliarticulés. 
 Les  faucheurs  ne  filent  point,  vivent  de  proie  ,  et  se  
 rencontrent  par  terre  ,  sur les plantes  et sur les murs. 
 E S P È C E S . 
 1.  Faucheur  des murailles.  Phalangium  opilio. 
 Ph.  corpore  ovalo  ,  griseo-rufesccntc t  subtus ulbo j  liuer-  
 culo  oculifero spinulis corouato•