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 Scolopendre n..° 4 et n *° 5- Geoff. 2.  p.  676. 
 Habite en Europe,  sons les pierres. Elle  est commune ,  à  corps  
 étroit,  lignlaire,  rougeâtre. 
 Etc.  >  ' 9f. ' ' 
 l e s   i u l a c é e s . 
 Antennes  de  sept articles ,   soit  égales  dans  leur  longueur, 
   soit  plus  grosses  au  bout.  Levre  inférieure  
 unique,  sans crochets  en pince. 
 Les iulacées  sont  des myriapodes très-voisins des  préc 
 é d e r  par leurs  rapports,  ayant aussi, comme eux,  apres  
 leur  naissance,  plus  de  six  pattes,  et  la  plupart  en  acquérant  
 un nombre très-considérable. Mais,  outre  quelles  
 sont  distinguées des  scolopendracées  par  le  caractère  de  
 leurs antennes,  les pattes  de  ces iulacées  sont très-courtes,  
 en  sorte  que  la  locomotion  de  ces animaux  se  fait  toujours  
 avec  lenteur  et  par  des  mouvemens  ondulatoires.  
 Tarmi  ceux  de  leurs  segmens  qui  portent  des  pattes,  
 on en voit beaucoup  qui en ont  chacun, deux paire*. Dans  
 le  repos,  ces  animaux  se  roulent,  les  uns  en  spirale,  
 les  autres en boule. 
 Les  deux  ou  quatre  premières  pattes  des  iulacées  sont  
 avancées  sur  la  bouche,  réunies  à  leur  base,  rapprochées  
 de  la  lèvre  inférieure  ;  elles  sont  d ailleurs  semblables  
 aux  autres. 
 Ces  animaux  se  nourrissent  de  substances, soit  végétales, 
   soit  animales.  On  nen  connaît aucun  dont la morsure  
 soit  malfaisante.  Quelques-uns  ont  le  corps  très-  
 mou  et membraneux,  et  tous  les  autres ont  le  corps  véritablement  
 crustacé ,   convexepresque  cylindrique. Ce 
 SANS  VERTÈBRES.  3 3 
 sbnt  ces  derniers qui  avoisinent  le plus les  crustacés  ,  et  
 qui terminent  cette  branche  particulière  des  arachnides  
 qui  paraît  offrir  une  transition  naturelle  à  la  classe  des  
 crustacés. Nous ne rapporterons aux  iulacées que les  trois  
 genres qui  suivent. 
 PO L YX ÊNE.  ( Polyxenus. ) 
 Antennes  très-courtes ,  filiformes,  moniliformes,  insérées  
 sous  le bord  antérieur  de  la  tête.  Point  de  palpes. 
 Corps mou,  allongé ,  déprimé ,  ayant sur  les  côtés  des  
 faisceaux  d’écailles  piliformes ,  et  le  segment  postérieur  
 terminé  par un pinceau d’écailles  ciliées. Douze paires  de  
 pattes. 
 Antennce brevissimoe, filiformes ,  moniliformes,   sub  
 capitis  margine  antico  insertoe.  Pa lpi  nulli. 
 Corpus  molle  *  elongatum,   depressum,  squamu-  
 lis piliformibus fasciculatis  ad  latera  instructum :  seg-  
 mento postico penicillo squamularum cïliatarum  termi-  
 nato.  Pedum pares duodecim. 
 O B S E R Y A T I  ONS. 
 Lapolyxlne, dont M. Lafreille a fait le type d’un genre, fut  
 d’abord rangée parmi les scolopendres} mais elle en est  très-  
 distincte}  elle l’est aussi des autres iulacées, et néanmoins elle  
 s’en  rapproche  par  les  articles  de  ses antennes,  qui  sont  
 seulement  au  nombre  de sept.  On ne  connaît que  l’espèce  
 suivante. 
 E S P È C E . 
 1.  Polyxène  à  pinceau.  Polyxenus  lagurus. 
 Scolopendra lagura. Lin.  Fab.  ent.  a.  p.  38g, 
 Scolopendre,  n.o  6.  Geoff. 2.  p.  679-  pt  22.  i. 
 T om e   V»  3