
 
        
         
		duo  ,   compositi,   sessiles ,   distantes j  lunati  supra  
 scutum. 
 JPalpi  duo j  insertione  approximatif  biarticulati,   
 apice  didactyli.  Pedes  maxillosi  decern ,  per  paria  
 digestif  articulatif  apice  chelati ;  la s i  interna appen-  
 dicibus  compressis,   cristatis margine  interno  spinosis-  
 simis.  Os  intrct pedes maxillares occultalum. 
 Laniinoe quinque  vel  sex,  transversoef cornece,  sub-  
 divisaîf  natatorioe,   branchias  alternaùm  tegentes f  in  
 scutipostici  cavitate receptoe.  Cauda  longa ,  subulata  ,  
 trigona. 
 ob s e r v a t i ons . 
 Parmi des animaux aussi petits que la plupart des entomostracés  
 ou branchiopodes,  les polyphénies sont extraordinaires  
 par  leur  taille,  et  çe  sont  véritablement  les  géans  de  
 cette division. Aussi Linné,  en donnantà la seule espèce qu’il  
 ait connue le nom de M.polyphernus, a-t-il convenablement  
 désigne ra   taille  gigantesque  de  cet  animal.  Depuis  ori  a  
 donné  le  nom de polyphénie  à  un  animalcule  de  nos marais  
 [notre  céphalocle ] ,  et  l’ôn a préféré,  pour  les  grands  
 entomostracés dont il s’agit ici,  le nom de  limulus que Muller  
 donna  à un  genre vaguement  déterminé ƒ  qüi  embrassait  
 des entomostracés  de  genres  différens. 
 Les polyphèmes sont des  crustacés  marins qui  ont  quelquefois  
 deux pieds  de  longueur.  Ils  sont  larges  et arrondis  
 antérieurement, et n’offrent en dessus qu’un grand bouclier  
 crustacé > divisé  en  deux segmens  inégaux  par  une  suturç  
 transverse,  et muni postérieurement d’une  queue  en  stylet  
 trigone. C’est seulement sous ce bouclier que l’on distingue  :  
 x.°  Deux palpes  en avant,  plus petits que  les pattes maxil-  
 lai» es,  et  insérés  sur  un  tubercule  qui  tient  lieu  de  lèvre  
 supérieure j  iis  remplacent  les mandibules,  si  l’on  ne  veut 
 leur  en donner  le nom  ;  2.« Cinq paires de  pattes  maxillaires  
 ,  didactyles  , mais dont celles de  la première paire,  dans  
 les mâles , n’ont qu’un  doigt; .3.° Cinq ou  six  lames  transverses, 
  subincisées, et entre lesquelles sont situées les branchies  
 sous  la  forme de  feuillets  empilés. Les  sexes  sont  séparés ;  
 leurs organes sont places derrière la dernière paire des  pattes  
 maxillaires, à la base dmne lame  transversale, en sa face postérieure. 
   L’anus est  à  la  racine  de  la  queue  qui  termine  le  
 corps. 
 Ces crustacés  vivent  dans  les mers  dés  pays  chauds. On  
 n en connaît encore que très-peu  d’éSpèces,  qüi  sont même  
 médiocrement distinctes. 
 E S P E C E S . 
 1.  Polyphème  des Moluques. Polyphernus gigas. 
 P . maximus ]  caYind mediâ scutiantici  rnedi  inermi ;  caudd  
 superne per totam longitudinem serrata.  
 lilonoculus polyphernus.  Lin. 
 Limulus polyphernus.  Fab.  syst.  a. p. 487. 
 Limulus moluccaàus. Lat. gen.  1.  p .u . ethist. nat. 4, p l.16,17,  
 Polyphernus gigas.  Lam.  syst. des anim. sans vert.p.  i68.  
 XDancer perversus.  Rumph. mas,  tab.  12.  f.  a. J/. 
 Habite  i Océan de?  grandes  Indes.  On  le nomme  vulgairement  
 le  crabe  des hïoluqnes,  Ses  épiües  caudales  sont  petites  et  
 fréquentes. 
 2.  Polyphème  occidental.  Polyphernus occidenlalis. 
 P . scuto tenuiusçulo  ;  carinâ medid scuti antici spinulis  tribus  
 ; caudd superne rarô  denticülata. 
 Polyphernus occidentàlis. Lam. syst. desanim. sans vert. p. 16S.-  
 Limulus polyphernus.  Latr. gen.  i.p i  i i . 
 Limulus cyclops.  Fab,  syst.  ?.  p.  488. et snppl. p.  a * ,. 
 Habite l ’Océan américain ^lès  mers  de la Caroline méridionale. 
 11 devientmoins grand  qüe  celui dèsMoluques  et a  sa  queue  
 presqn’inerriife. • 
 Etc.  Sons le nom  de  limulus heterodactylus,  M.  Latreilleen  
 indique une espèce,  qui vit dans  les mers de la Chine.