Mandibulce breves, apice didactyloe. Palpi duo Ion-
gissimi, quinque articulati, fr a c t i , brachiiformes ,
apice chebferi. Maxilice duoe conniventes. Oculi duo
cuit quatuor thoracis lateribus inserti•
Corpus ovatum , antice angustato-acutum, depres-
sum ; abdomine annulato. Pedes octo , tarsis biungu-
latis.
O B S E R V A T I O N S .
Les .pinces sont de petites arachnides que l’on placerait
parmi les pédipalpes , si elles respiraient par des branchies.
On les prendrait pour de petits scorpions sans queue,
ay an t, comme les scorpions , deux grands bras avances ,
terminés en pince. Ces petites arachnides courent assez
Vite, et souvent vont de côté ou à reculons comme les
çrabes. On les trouve sur les pierres ; les écorces d arbres
dans les maisons, entre les vieux papiers, les vieux meubles
où elles se nourrissent d’insectes.
E S P E C E S . .
j . Pince cancroide. Chelifer cancroides. [
Ch. thorace lined transversâ impressdbipartito ; abdomine
glabro.
Phalangium cancroides. Lin.
Chelifer. Geoff. | p. 618. gen. «. P.
Lat. hist, nat. , etc. 7. P. i-i1- PL 6 ,*f- a'
Scorpio cancroides. Fab. syst. ent. 2. p. 436.
H a b i t e e n Europe, dans les maisons, etc. Espèce commune.
%. Pince fasciée. Chelifer fasciatus.
Ch. thorace lined transversâ subdiviso ; a l domine pilis spa-
tulatis transverse fasdato ; chelis basi turgidis.
Chelifer fasciatus. Leach, arachn. cephalost.pl. 23 .
Scorpio hispidus. Natur. hist. 5. tab. 5. fig• FHabite
eu Europe.
3. Pince cimicoïde. Chelifer cimicoides., ^ : .
Ch. thorace lined transversâ divisa \ brachiis mediocnbus
chelis ovatis.
^Scorpio cimicoides. Fab. syst. ent. 2. p. 436.
Herm. apterol, pl. 7. f. 9.
Chelifer cimicoides. Latr. gen. 1. p. i 33.
Habite en Europe , sous les pierres , les écorces.
Etc. Voyez Yobisium trombidioides. Leach, arach. cepha-
lost. pl 23. Voyez aussi le chelifer trombidioides. Latr.
gen. ï . p. i 33.
O R D R E T R O I S I È M E .
ARACHNIDES EXANTENNÉES-BRANCHIALES.
Point d ’antennes. Des poches branchiales pour la respiration.
S ix q huit y e u x lisses.
Dahs les arachnides de cet ordre, l’organisation a
obtenu un avancement bien plus grand encore que dans
celles des ordres précédens, et la différence est si grande
que l’on pourrait Ifcje tenté d’en former une classe. En
effet, non-seulement ces animaux respirent par de véritables
branchies , et n’offrent plus de trachées sous quelque
forme que ce soit ; mais ils possèdent un système de cir«
culation déjà éminemment ébauché , puisqu’on leur oh-*
serve un coeur allongé, dorsal et contractile, d’où partent,
de chaque côté , des vaisseaux divers.
Deux à huit ouvertures stigmatiform.es, situées sous le
ventre de l’animal, donnent entrée au fluide respiratoire,
qui pénètre dans autant de petites poches particulières
; et comme les parois intérieures de ces poches sont
munîés de 'petites lames saillantes et vasculifères, le sang
"y vient recevoir l’influence de la respiration; Ce sônt-là
les branchies de ces arachnides, et l’on sait que le propre
de cet organe respiratoire j p a r t o u t si diversifié dans su
Tow. F , 6