
 
        
         
		portent  sur  leur  dos  l’empreinte  bien  marquée  de  deux  
 palettes pinnees,  tout-a-fait semblables à  celles mentionnées  
 d^nsla deuxième espèce. Ces palettes  existent domfdans les  
 eux espèces,  et  toujours a 1 extrémité postérieure de l'animal. 
  La  coquille dont  il  s’agit n’est pas  sans doute proportionnée  
 à  la  grand'eur de  l’animal ;  mais c’est le  propre  des  
 coquilles  de  cette  famille ,  d’être  incapables  de  renfermer  
 complètement  le  corps  auquel  elles  adhèrent.  A  l’orifice  
 ntéiieur du fourreau, 1 animal  présente  deux  petits  tubes  
 ou siphons qu il tient à l’entrée du  trou qu’il habite ,  et deux  
 corps  particuliers  opposés  qui semblent  operculifères. Les  
 palmules  ou palettes pinnées,  nous paraissent branchiales. 
 te s   tarets  font  beaucoup de tort  en  perçant  les  bois  des  
 vaisseaux,  les pieux  qui  sont sous  l’eau  dans  les ports,  .ruinant  
 les digues,  etc. 
 E S P È C E S .  i.2 
 i.  Taret  commun. Teredo  navalis. 
 T.  anticc  palmulis  duabus  brevibus,  simplicibus,  callo  
 operculiformi  terminatis. 
 Teredo navalis.  Lin.  Syst.  nat.  p.  1267. 
 Le taret.  Adans. Seneg.  p.  264.  pl.  Ig. 
 Eaeycl.  pl.  167.  f.  1._5. 
 Habite  en Europe,  dans  les bois enfoncés sous  tes eaux marines. 
 2.  Taret  des  Indes.  Teredo palmulatus. 
 T .  palmulis  longiusculis,  pinnato-cüiatis,  subarticulalis. 
 Adans. Act. de  l ’Acad.  des Sciences ,  1759. pl.  9.  f   12. 
 Teredo bipalmulata.  Syst. des  anim. sans  vert.  p.  129. 
 Cnv.  regn.  anim.  vol.  2. p. 494. 
 Habite  l ’Océan  des  grandes  Indes,  les  mers des pays  chauds. 
 Ce taret,  dont nous  n’avons  vn  ni le tube ni la  coquille  ,  rie  
 diffère peut-être du précédent  que  par sa  taille  plusgrande,  
 et parce que  ses  palmules ,  plus longues,  ont  été  facilement  
 observées. 
 O b s .  Le  Ropan  d’Adanson  ( Seneg.  pl.  19.  f.  2. ) ,   appartient  
 h  cette  famille.  Sa  coquille  est  enfermée  dans  un  fourreau  
 mince  qui reste  attaché  au  corps  pierreux  dans  lequel  il  est  
 enfoncé. Nous ne  le connaissons pas. 
 LES  PHOLADAIRES. 
 Coquille  sans fourreau  tubuleux,  soit munie  de pièces  
 accessoires y  étrangères  a  ses  valves , soit  très-baillante  
 antérieurement. 
 Nous  ne  rapportons  que  deux  genres  a  cette  famille ;  
 mais  l’un  d’entre  eux,  fort  nombreux  en  espèces  ,  est  
 extrêmement  singulier,  en  ce  que  la  coquille  est munie  
 de  pièces  accessoires,  étrangères  a  ses  valves ;  c est  le  
 genre des  pholades. ' 
 Il est, en effet,  fort  singulier de  trouver en  dehors,sur  
 la  charnière  des  pliolades,  dés  pièces  particulières  attachées, 
  couvrant  et  cachant  le  ligament,  et  d’en  observer  
 d’autres  en  dedans,  fixées  sous  l e s   crochets.  Dans  un  
 temps  où l’on  donnait  fort  peu  d’attention  à  l’importance  
 des  rapports,  on  n’a  considéré  ,  dans  la  coquille  des  
 pholades,  que  le  nombre  des  pièces  quelle  présentait  ;  
 on  Ta  regardée  comme  une  coquille  multivalve  ,  e t , lui  
 associant celle  des  an a tife s  ,  des balanes etdesoscabrions,  
 on  en  a  formé  nue  division  à  part  parmi  les  coquilles.  
 Cette association  est  assurément  tellement disparate,  que  
 maintenant  personne  n'oserait  la  reproduire. 
 On  reconnaît actuellement  que  toutes les pholades sont  
 des  coquilles  bivalves,  équivalves  ,  régulières;  que  leurs  
 valves  sont  réunies  ou  articulées  en  charnière  ,  et  que