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 quoique  beaucoup  plus  avancées  dans  la  composition  de  
 leur  organisation, tiraient leur source des  vers ; que  ceux-  
 c i ,   par  une  branche,  avaient  produit  les  épizoaires  et  
 tous  les  animaux  à  pattes  articulées,  e t ,  par  une  autre  
 branche avaient amené  les annelides 5 qu enfin entre celle-  
 ci  et  les  vers,  il  y avait un  grand  hiatus. Maintenant nous  
 soupçonnons  que,  parmi  les  animaux  déjà  observés,  il  
 s’en  trouve  qui  appartiennent  à  une  coupe  particulière  
 qui  n’a  pas  été saisie, qui  est moyenne pour l’état de  l’organisation  
 des  animaux,  entre  les  vers  et  les  annelides,  
 et  qui  doit  remplir,  au  moins  en  partie  ,  Y hiatus  dont  
 nous venons  de parler. 
 Ne serait-ce  pas a cette  coupe [ qu’on pourràit nommer  
 celle  des  helmintoïdes  ]  qu’appartiendraient  les  naïdes ,  
 notre  stylaire,  nos  tubifex^  les  dragonanx même,  etc.?  
 Peut-être aussi devrait-on y rapporter certaines hirudinées  
 qui  nJont  pas  complètement  l’organisation  deà  annelides^  
 Ayant  égard  aux  caractères  observés  par M.  Savigny ?  
 relativement aux  annelides,  je  partage  cette  classe  d’ani-ï  
 maux en  trois  ordres  de la manière  suivante. 
 DIVISION  PRIMAIRE  DES  ANNELIDES; 
 Ordre  I.er  Annelides apodes. 
 Point de pieds,  c’est-k-dire, point de mamelons sétiféres rétract 
 i l e s  et  pédiformes. Pqjnt de  tête  antennifére.  Les  branchies,  
 lorsqu’elles  sont  connues,  disposées  dans  la  longueur  dn  
 corps, à l’intérienr. 
 Les hirudinées. 
 Les  échiuréesj 
 O rdre  II.e  Annelides  antennées. 
 Une  tête  antennifére,  munie  d’yeux. Une  trompe  p r o t r a c t i l c ,   
 souvent  armée  de  mâchoires.  Des  mamelons  sétiféres,  pédiformes  
 et rétractiles.  Point de soies a crochets. Les  branchies,  
 lorsqu  elles  sont  connues,  disposées  dans  la  longueur  du  
 corps,  au  dehors. 
 Les aphrodites. 
 Les  néréidées. 
 Les  eunices. 
 Les  amphinomes. 
 O rd re  III.e  Annelides sédentaires. 
 Point de  tête antennifére ;  point  d’yeux  ; jamais  de  mâchoires.  
 Des mamelons  sétiféres  pédiformes  et  rétractiles;  des  soies  à  
 crochets, pareillement  rétractiles.  Les branchies,  lorsqu’elles  
 sont  connues,  disposées le  plus  souvent  à une des  extrémités  
 du  corps ou auprès.  Toutes  habitent dans des tubes dont elles  
 ne  sortent jamais  entièrement. 
 Les  dorsalées. 
 Les maldanies. 
 Les amphitritées. 
 Les  serpulées. 
 ORDRE  PREMIER. 
 ANNELIDES  APODES. 
 JPoint  de pieds}  c’est-à-direj,  point  de mamelons  séti-  
 fe r e s   et  rétractiles.  Point  de  tête  antennifére.  Les  
 branchies j   lorscju  elles  sont connues, disposées  dans  
 la  longueur du  corps], à  l’intérieur. 
 Aucune  anïielide  n’a  de  véritables pattes,  ou du moins  
 n’en  a  point qui  soient  articulées et analogues à  celles  des