
 
        
         
		Phalangium  cornutum.  Lia.  Fab. syst.  2. p. '43ç>,  ( mas. )  
 Phalangium  opilio.  Liu.  Fab.  syst. a. p.  429  (femina ).  
 Phalangium  opilio.  Lat.  gen.  1  p. 137. 
 Le  faucheur.  Geoff.  2.  p.  627,  pj.  20.  f.  6.  n.  o.  mas,  p.  
 femina. 
 Habite en Europe. Fort commun, 
 2.  Faucheur  rond.  Phalangium  rôtundum, 
 Ph.  corpore orbiculato-ovali,  supra  rufcscente  ;  tuberculo  
 ■  oculifero loevi. 
 Phalangium rôtundum. Lat.  gen.  1. p.  139. 
 Phala ngium rufum. Herrn,  aptérol.  p.  109. pl.  8. f.  1. 
 Habite en France,  dans  les bois,  les  lieux couverts. 
 3.  Faucheur  à  quatre  dents.  Phalangium  quadridentatum. 
 Ph.  corpore  ovali ,  dep re sso ob scure   cinereo;  tubercule  
 oculifero basi tantîim spinoso. 
 Phalangium  quadridentatum.  Fab.  suppl.  p.  ag3.  . 
 Phala ngium quadridentatum.  Lat. gen.  1.  p.  x4o. 
 Hafii te  en France,  sous les pierres. 
 Etc. 
 L E S   P Y C N O G O N   I D E S . 
 Corps  allongé  partagé  en  quatre  segmens  distincts,  
 Huit  pattes pour la  locomotion dans les deux sexes  
 en  outre >  dans  les femelles *  deux  fausses  pattes  
 pour porter les  oeufs.  Quatre  j e u x   lisses >  situés  sur  
 un  tubercule. 
 Les  pyenogonides  forment,  parmi  les  arachnides  
 exantennées trachéales ;  une petite  famille  très^ingulière,  
 qui  lient  d’une  part  aux  faucheurs  avec  lesquels  Linné  
 l’avait  réunie,  et  de  l’autre,  qui  semble  se  rapprocher,  
 par  ses  rapports  ,  de  certains  crustacés,  tels  que  les  
 cyames  et  les  chevroles.  Effectivement,  au  lieu  d’être  
 intermédiaires  entre  les  faucheurs  et  les  faux-scorpions, 
 les  pyenogonides nous  paraissent présenter un rameau latéral  
 ,  avoisinant  les  faucheurs ,  et  qui  se  dirige vers  les  
 crustacés  qui  viennent  d'être  cités;  mais il  ne  s’ensuit pas  
 que  ce  soit  de  ce  rameau  que  les  crustacés  tirent  leur  
 origine. 
 Ces  singulières  arachnides  vivent  dans  la  mer.  Leur  
 corps  est  allongé,  linéaire,  divisé  en  quatre  segmens  
 distincts  ,  dont  le  premier, qui tient  lieu  de  tête,  se  termine  
 par une  bouche  tubulaire avancée  ,  ayant  au moins  
 des  palpes  et  souvent  aussi  des mandibules.  Ce premier  
 segment  offre  sur  le  dos  un  tubercule  portant,  de  chaque  
 côté,  deux yeux  lisses. Le  dernier  segment  du  corps  
 est  petit  ,  et  se  termine  en  cylindre  percé  d’un  petit  
 troua  son  extrémité.  Comme ces animaux  n’offrent point  
 de  stigmates particuliers ,  c’est  probablement par  l’extrémité  
 postérieure du corps  qu’ils  respirent. 
 Les  pyenogonides  se  trouvent  parmi  les  plantes ma*  
 ri nés ,  quelquefois  sous  les  pierres  près  des  rivages  ,  
 quelquefois  aussi  sur  des  cétacés.  Od n’en  connaît encore  
 que  les  trois  genres  suivans.^ 
 N Y  M P  I i  O N.  (  Nymphum. •) 
 Bouche  ayant  un  tube  avancé,  cylindracé - conique,  
 tronqué,  h  ouverture  triangulaire. Deux mandibules biar-  
 ticulées,  terminées  en  pince.  Deux palpes à  cinq articles.  
 Quatre  yeux. 
 Corps  étroit,  linéaire ,  divisé  en  quatre segmens. Huit  
 pattes  très-longues,  dans  les  mâles  ;  dix  pattes  dans  les  
 femelles,  dont  deux  fausses  et  ovifères.