
 
        
         
		bilabiée ,  située  sous  le  bord  du  segment  antérieur ;  à  
 suçoir  qui paraît  sortir  entre les  lèvres. 
 Corps  ovale ,  rétréci  postérieurement,  aplati,  presque  
 membraneux,  à  queue  petite  et  très-courte.  Sept  
 pattes  fausses,  très-petites,  contournées,  inarticulées  de  
 chaque  côté,  insérées sous  les  bords latéraux du  corps. 
 Antennoe nullæ.  Oculi nulli distincti.  Os subbilabia-  
 tum,  sub  margine  segmenti  antici  disposition ;  haustello  
 intrà  labia  emergente.  y 
 Corpus  ovation ,  posticè  atténuation , planum  ,  sub-  
 membranaceum;  caudâ parvâ, brevissima.  Pedes spu-  
 rii ,  minimi ,  contovti,  inarliculati,  utrinque  septem ,  
 infra marginem corporis  inserti. 
 OBSERVATIONS.  \ 
 J’avais placé  le  bopyre parmi les épizoaires,  et  depuis j ai  
 déféré  au sentiment de M. Latreille qui  le  regarde  comme  
 un crustacé. Malgré le misérable état où le  réduit l’imperfection  
 de ses  parties ,  ce  savant  lui  trouve  de l’analogie avec  
 les  cymothoas. 
 Le  bopyre  est un petit animal  fort  plat,  presque  membraneux, 
   et qui vit en parasite sur les alphees,  les palemons,  
 en s’introduisant sous  l’écaille  de leur  corselet  et les suçant.  
 Sà forme est celle d’une petite  sole.  Il  n’a qu’environ quatre  
 lignes  et demie  de  longueur.  Il  a de petites  lames membraneuses  
 au-dessus  des  pattes,  et  deux  rangées  de  petites  
 écailles  sous la  queue. 
 E S P È C E S . 
 i .  Bopyre  des  chevrettes.  Bopyrus  squillarum. 
 B.  pallide lutescens ;  càud'd subaculâ. 
 Bopyrus squillarum  Latr. gen.  i.-p. G^.etHist»  nat.,  e tc./7* 
 p. 5o. pl.  5y.  f.  2— 4* 
 Monoculùs crangorum. Fab. syst.  suppl. p.  3o6. 
 Habite  sons  l’écaille du palémon  squille. 
 2.  Bopyre  des  palemons.  Bopyrus palemoms. 
 B-  luteo-virescens, varius 5 çauda  rolundatd. 
 Bopyrus palemonis.  Risso ,  Hist.  nat. des ernst, p.  148-  
 Habite la Méditerranée,  sons  l ’écaille thoracique des palemons. 
 L E S   I O N E L L E S . 
 Deux ou quatre antennes. D eu x  y e u x  sessiles.  D ix   ou  
 quatorze  pattes.  Les  branchies a nu  sous  la  queue,  
 et  en forme de  tiges plus  ou  moins  divisées. 
 Les ionelles constituent une petite famille nouvellement  
 établie  par M.  Latreille  sous  le  nom  de phyübranches.  
 Elle est fort  remarquable  par  le  caractère  des branchies  
 qui  sont  à  nu sous  la queue ;  et  c’est  principalement par  
 ce  caractère que  ces  crustacés  isopodes se  distinguent des  
 aseliidgsi.il est très-curieux  de  voir que,  dans  les crustacés  
 ,  les  branchies  commencent  par  être  situées  sous  la  
 queue de l’animal, qu’ensuite elles se trouvent transportées  
 sous  la  partie  antérieure  de  l’abdomen,  adhérant  à  certaines  
 pattes,  ou  toujours  sous  l’abdomen,  variant  dans  
 leur  situation,  selon les  familles, et qu elles  finissent,  dans  
 les  décapodes ,  par  être  cachées sous  les bords latéraux  
 de l’écaille du  corselet, ayant de  l’adhérence  avec  la base  
 extérieure  des  pieds-mâchoires. 
 Toutes les ionelles sont aquatiques et marines ; certaines  
 d’entr^elles ont toutes leurs pattes natatoires ; d’autres n ont  
 pour  la  natation  que  leurs  pattes  postérieures.  Ces  animaux  
 ,  probablement  nombreux,  sont  encore  peu con 
 nus.