genre , étant persuadé que l’animal doit offrir dans ses caractères
des particularités qui autoriseront cette distinction.
La pièce orbiculaire de leqr opercule n’est point conique,
mais squamiforme ; elle supporte neuf petites pièces testa-
cées , quatre de chaque côté et une au milieu. Celle-ci est
dentelée a la troncature de son sommet} les autres le sont
un peu sur leur bord interne.
e s p e c e s.
1. Galéolaire en touffe. Galeolaria coespitosa.
G. testis angulosis , breviusculis , in coespitem latam con-
fertis ; aperturce liguld poslice canaliculata.
Mns. n.°
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Peron et Lesueur.
Mon cabinet. Les touffes sont un peu diffuses.
2. Galéolaire allongée. Galeolaria elongata.
G. teslis elongatii, tereli-angulalis, in rnassam crassam
coalilis ; aperturce liguld poslice, planulatd.
Mus. n.o . .
Habite.. . . les mers de la Nouvelle Hollande? Ce n'est peut-être
qu’ une variété de la précédente; mais elle est très-remarquable.
Ses tubes sont trois fois plus longs que ceux de l’autre.
MAGI LE. (Magilus.)
Test ayanb sa base contournée en une spirale courte ,
ovale, béliciforme; à quatre tours contigus | convexes,
dont le dernier est plus grand et se prolonge en tube
dirigé en ligne droite ondée. Le tube convexe en-dessus
, cariné en-dessous, un peu déprimé et plisse sur
les côtés : à plis lamelleux , serrés , ondés, verticaux ,
plus épais d’un'côté que de l’autre.
Animal inconnu.
Testa basi in spiram brevem ovatam heliciformem
convoluta ; anfractibus quatuor contiguis convexis :
ultirno majore , in tuburn elongatum undato-rectum
porrigente. Tubus suprà convexus, inferne carinatus
ad latera subdepressus plicatus ; plicis lamellosis
conferlis undatis verticalibus, in altero tubi latere
crassioribus.
Animal ignotum,
O B S E R V A T I O N S .
Le singulier test du magile offre, à sa base , une spirale
béliciforme , ordinairement enchâssée dans l’épaisseur d’un
corps madréporique. Le dernier tour de celte spirale s’allonge
progressivement en un tube de la forme ci-dessus indiquée
, et qui acquiert quelquefois une longueur considérable.
Il parait que l ’animal est contourné en spirale dans
ses premiers développemens , et qu’ensuite il s’allonge en
ligne droite ondée , s’enveloppant d’un tube , s’y déplaçant
successivement, et remplissant de matière testacée Fespace
qu’il abandonne à mesure qu’il se déplace. Il en résulte
qu’aulieu de former derrière lui quelques cloisons séparées,
comme dans plusieurs serpules, cet animal remplit d’abord
la spirale qu’il a quittée, remplit après la portion du tube
qu’il n’occupe plus , et se trouve toujours contenu dans !a
cavité restante de son tube. Cette cavité est arrondie , très
lisse en ses parois, et offre inférieurement une gouttière
qui correspond à la carène du tube. Au rapport de M. M a thieu
y on observe assez souvent ce corps testacé à l’Isle-
de-France , et quelquefois son tube a jusqu'à trois pieds de
longueur.
En considérant la description que Pallas donne de son
serpula gigantea (Miscell. Zool. p. i 3g. t. io. f. 2— 10. ) ,
il me paraît hors de doute que celte serpuîe est une espèce