
 
        
         
		T H Ê L Y P H O N E .   (Thelyphonus.  ) 
 Deux  palpes  en  forme  de  b ras,  plus  courts  que  les  
 pattes, terminés en pince. Mandibules écailleuses, en pince.  
 Deux mâchoires  conniventes. Huit  yeux. 
 Corps oblong;  corselet  ovale;  abdomen  annelé,  terminé  
 postérieurement  par  une  soie  articulée,  et  caudi-  
 forme.  Huit pattes. 
 P a lp i  duo  brachia  cemulanles ,   pedibus  breviores ,   
 apice cheldti. Mandibuloe cornecedidactylce. Maxilice  
 duce  conniventes.  Oculi  octo. 
 Corpus ôblongum ;  thorax  ovatus y  abdomen  annu-  
 latum  j  postice setâ caudiformi articulatâ  terminatum.  
 Pedes  octo. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Quelques  rapports qu’aient les thèlyphones avec les scorpions  
 ,  ce  sont des  arachnides fort  différentes.  Elles  n’ont  
 point de  lames pectinées  sous le  ventre,  point d’aiguillon à  
 l ’extrémité  de  leur filet caudiforme.  Ces  animaux  semblent  
 former une  transition des scorpions auxphrynés. Leurs yeux  
 sont  disposés en  trois  paquets ;  leurs pattes  antérieures  sont  
 longues ,  menues ,  tentaculaires. 
 E S P E C E . 
 i .   Thélyphone  proscorpion.  Thelyphonus  proscorpio. 
 P h a la n g ium   caudatum.  Lin. 
 P a ll,  spicil.  zool.fasc.9.  p.  3o.  tab.  3.  f.  1— 2. 
 T a r a n tu la   cau data .  Fah.  syst. 2.  p.  433. 
 T h e ly p h o n u s   p roscorpio.  Lair. gen.  f.  p.  i 3o. 
 Ej usd. hist,  nat.,  etc.  , 7 ,   p.  i 3a .p l.  60.  f. 4* 
 Habite  aux  Indes  orientales. 
 Zÿota.  M.  Latreille  pense que  le  thélyphone  des  Antilles,  et  que  
 l ’on  nomme  le-  v in a ig r ie r   à  la  Martinique,  parce  qu’il  
 répand .une  odeur  a cid e ,  est  une  espèce  particulière  
 Voyez le journal de  Physique,  juin 1777. 
 P   H   R   Y   N   É .   (   P h r y n u s .   ) 
 Deux  palpes  fort  longs  ,  épineux,  onguiculés  à  leur  
 sommet.  Mandibules  courtes  ,  droites,  didaclyles.  Deux  
 mâchoires  divergentes.  Lèvre  inférieure  avancée,  fourchue  
 au  sommet.  Huit yeux. 
 Corps  oblong,  déprimé.  Corselet  réniforme.  Abdomen  
 presque pédicule. Huit  pattes  :  les  deux  antérieures-  
 filiformes. 
 P a lp i duo proelongi ,   spinulosi ,   apice  ungpieulati.  
 Mandibuloe  brèves ,rectoe ,   didactylce.  Maxïlloe  duce  
 divapicatoe. Labium  porreetum  ,   apicefurcato.  OcuU  
 octo. 
 Corpus  oblongum ,   dépressum.  Thorax  reniformis.  
 Abdomen  subpediculatum.  Pedes  octo  :  duobus  anti-  
 cisjilifo r mi bus. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 On sent que  les  phrynês  avoisinent  de  très-près  les  àra-  
 néides. Elles  ont,  comme  ces  dernières  ,  l’abdomen  bien  
 séparé  du  corselet  et même  presque pédieulé ;  enfin  elles  
 n’ont plus les palpes  chélifères.  Néanmoins  elles  ont encore  
 les mandibules didactyles, et  leur abdomen est annelé transversalement. 
  Leur défaut de queue  et leurs palpes les distinguent  
 des scorpions et des  thèlyphones. 
 Ces  arachnides ont la tête  confondue avec  le  corselet,  le  
 corps  glabre,  les palpes  coudés,  les yeux disposés en  trois  
 paquets y  elles sont probablement  très-venimeuses.