
 
        
         
		très  ;  ce  qui  paraît  les  distinguer  suffisamment des  vraies 
 scolopendres  ,  eu  qui  ce  caractère n’existe point. 
 E S P E C E . 
 i .  Lithobie  fourchue.  Lithobius forficatus. 
 L-  rufo-fascus  ; pedibus utrinque  |5. 
 Scolopendra forficata.  Lin.  Fab.  ent.*a. p.  3go. 
 Panz.  fase.  5o.  t.  i 3. 
 Scolopendre  à  trente  pattes. Geoff.  2.  p.  674. pl.  22. f. 3.  
 Habite en  Europe ,  sous  les  pierres. 
 SCOLOPENDRE.  (Scolopendra.) 
 Antennes  subulées  ,  un  peu  plus  longues  que  la  tête  ;  
 à  articles  courts,  au  nombre  de  quatorze  et  au-delà.  
 Deux  yeux  composés  ,  subgranuleux.  Deux  mandibules.  
 L è v r e   inférieure  double  :  l’intérieure  subquadnfide ;  la  
 postérieure  armée  de  deux  crochets  forts  et  arqués  en 
 pince.  * 
 Corps  très-long  ,  linéaire ,  déprimé ,  également divisé 
 en  dessus  et  en  dessous;  à  articles  nombreux,  non  imbriqués  
 ,  portant  chacun une paire de pattes. 
 Antennoe  subulatce  ,  capite paulb  longiores ; articul 
 é   brevibus,  quatuordecim et ultra.  Oculi duo composai,, 
   subgranulosi.  Mandibuloe  duoe.  Labium  duplex:  
 internum  subquadrifidum  ;  posticum  ungulisvalidis 
 chelatim arcuaiis armatum. 
 Corpus  proelongum,  lineare ,   depressum ,  supra  in-  
 fraque  oequaliter  divisum ;  articulis  numerosis,  non  
 imbricatis,  pedum  pari  unico instructis. 
 OB S E R  V A T I O N S . 
 Les  s co lo p en d r e s   constituent  le  principal  genre  de  la  
 section qui les  comprend,  et  nous présentent des  animaux 
 uont  le mode  d’existence  et  dé  développement  est fort dif-  
 férent  de  celui  des  insectes.5Ce  sont  des  arachnides,  la  
 plupart suspectes par  leur morsure malfaisante,  et  fort remarquables  
 par la longueur de leur corps ,  leurs pattes  nombreuses  
 et  courtes,  et  leur  vivacité  à  courir.  On  les distingue  
 des  lithobies,  parce, que.  les  segmens  de  leur  corps  
 sont à-peu-près égaux  entre eux, et ne  se  recouvrent  point ;  
 elles  different des  scutigeres  en ce que  leur corps  est éga—  
 lement  divise  en  dessus  et  en  dessous.  Les  unes  ont  les  
 deux pattes  postérieures presque  égales aux  autres  ,  et dans  
 d autres  ces  pattes  sont  plus  longues j  il  y  a  des  espèces  
 dont  les  yeux sont  peu distincts ;  enfin ,  l’on prétend  que  
 quelques-unes  répandent  une  lumière  phosphorique.  Ces  
 animaux  ont les  stigmates  latéraux,  et  leurs  pattes  sont  
 terminées  par  un  seul  onglet.  Ils  courent  en  serpentant.  
 On  les  trouve  sous  les  pierres ,  dans  les  trous  des  murailles, 
   etc.  La  plupart  se  nourrissent  de  petits  insectes. 
 E S P E C E S , . 
 1.  Scolopendre  des  Indes.  Scolopendra m.orsitans. 
 S.maxima ;  pedibus  utrinque  y igin li  :  posterioribus  Ion-,  
 gioribus  subspinosis. 
 Scolopendra morsilans. Lin.  Fâb.  ent. 2? p.  3go. 
 Degeer,  ins.  7. pi» 43. £  1— 5.  . . . . . . 
 Petiv.  gaz.  tab.  i 3. f.  3.  « 
 Habite  aux-Antilles,  dans  l’Inde,  etc.  La  scolopendre  de  
 Brown,  Jam.  tab.  42.  f.  4-  ,  n’en  paraît  être  qu’une  variété,  
 à  dix-huit paires  de  pattes.' 
 2.  Scolopendre  ferrugineuse.  Scolopendra ferrugined. 
 <ƒ. pedibus utrinque viginti duo : posterioribus  longîoribus. 
 :  Scolopendra ferraginea,  Lin.  Fab.  ent.  p.  3qi. j  
 ■  )xn  Degeer,  ins.  7.  tab.,43. Ç  6. 
 .  .  Habite en Afrique. 
 3. f Scolopendre  ligulaire.  Scolopendra  electrica. 
 S. Jusco-rubens ;  corpore lineari pçranguslo ;  pedibus bre-  
 bibus,  pallidis  utrinque septuàgihtà.