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 1.  Clavagelle hérissée.  Clavagella  echinata. 
 C.  vaginoe  clavâ  ventricosâ,  uno  latere  aculeis  tubulosis  
 undique echinata. 
 Fistulana echinata.  Annales du Mus. vol. 7.  p.  429-  n-°  3<  et  
 vol.  13.  pl.  43, ^•9’ 
 Habite__ Fossile de Grignon.  Cabinet de  M.  de Roissy. 
 2.  Clavagelle  à crête.  Clavagella  cristatd. 
 C .  vagin ce  clavâ  utroque  latere  muticâ\  fimbriâ  verticali  
 e tubulis  spiniformibus  distinctis  cristam annulante. 
 Habite...  Fossile  de Grignon.  Mon  cabinet. 
 3.  Clavagelle  tibiale.  Clavagella  tibialis. 
 C.  vaginae  clavâ  muticâ,  subcompressâ,  valvam  testae  
 detectam  hinc prodiente. 
 Fistulana  tibialis.  Annales  du Mus.  vol. 7.  p.  g |   n.<*  2.  et 
 Vol.  13.  pl.  43, 
 Habite...  Fossile  de  Grignon.  Cabinet  de  M.  de  France.  
 Sa massue n’ayant plus de tubes  spinuliformes ,  celte espece  
 fait le  passage  aux  fistulanes. 
 4.  Clavagelle de Brocchi.  Clavage lia  Brocchii. 
 C   vaginâ  pyriformi;  clavâ hinc  tubulis  brevibus mcequa-  
 libus subprominulis  asperata. 
 Teredo  echinata.  Brocch.Conch.  vol. a. p.  270.  t.  i 5.f .  1.  
 Habite.. •  Fossile  d’Italie. 
 F I S T U L A N E .   (Fistulana.) 
 Fourreau tubuleux,  le plus  souvent testacé,  plus  renfle  
 et  fermé  postérieurement,  atténué  vers  son  extrémité  
 antérieure,  ouvert à son sommet,  oontenant une coqmlle  
 libre  et bivalve.  Les valves  de  la  coquille  égales  et  bâti-  
 fautes  lorsqu’elles  sont  fermées. 
 Animal..  . ,   ayant,  à  sa  partie  antérieure,  deux  cala-  
 mules cyathifères. 
 Imagina  tubulqsa,  scepiiis  testacea  ,  postice  turgi~  
 dior  et  clausa ,  versus  extremitatem  anticam  atte-  
 nuata  ,  apice  aperta  ,  testant  libérant  bivalvem  
 includens ;  valvis  testoe  oequalibus  ,  in  conjugatione  
 hiantibus. 
 A n im a l. . . .   anticâ  parte  calamulis  duobus  cyathi-  
 fe r i s   instructâ. 
 O B S E B V  A T  I O N S. 
 J ’ai exposé,  dans  les  Annales  du Muséum,  à  l’article  
 fistulane  (vol.  7.  p. 4?A),  les difficultés  que  j’avais  rencontrées  
 pour  caractériser  convenablement  ce  genre  de  
 coquillage , parce  que  je prenais,  comme  tous  les naturalistes  
 ,  le  fourreau  tubuleux  qui  renferme  l’animal  et  sa  
 coquille,  pour  la  coquille  elle-même.  Mais  apercevant  
 enfin que le  fourreau dont il  s’agit est  une pièce  tout-à-fait  
 étrangère h la coquille , je reconnus bientôt  les  rapports qui  
 lient entre eux les divers  genres de la famille des tubicolées  
 à celle  des  pholadaires ;  j’exposai  ces  rapports  dans  mon  
 cours  de  l’a n l ,   tels  qu’ils me paraissent encore actuellement  
 , et j’en insérai^ à l’article cité des Annales, quelques-  
 unes des principales considérations auxquelles je renvoie le  
 lecteur. 
 Les Ji&tnlanes , voisines  des  clavagelles  et  des  arrosoirs,  
 ont leur coquille libre , dans  l’intérieur de leur fourreau ,  et  
 aucune  des  valves  de cette  coquille  ne  se  trouve plus enchâssée  
 dans  la  paroi  de  ce  tube,  comme  dans les  deux  
 genres  précédens. Dans quelques-unes , le  fourreau  offre à  
 l ’intérieur, des cloisons commencées,  en quart devoute,  et 
 T om e   K .   2 ^