Oniscus zonaLus. Panz. fasc. g. t. 23,
Glomeris limbata. Lat. gen. i.p .
Habite en France, sons les pierres.
3. Glomeris pustule. Glomeris pustulatus.
GL a le r , rubro-punctalus ; pedum sexdecini paribus.
Oniscus pustulatus. Fab. cnt. a. p» 3g6.
Panz. fasc. 9. t. 22.
Glomeris pustulates. Lat. gen, 1. p.. ^4-
Habite la France, PAllemagne , dans les régions australes,
D E U X I È M E S E C T I O N .
A R A C H N I D E S A C A R I D I E N N E S .
[ Branche qui conduit aux acarides. ]
Elles sont parasites, à corps jàmais crustacé, et ont; un ou
deux.yeux lisses de chaque côté de la tête. Leur bouche
offre, soit un museau renfermant un suçoiyretrac-
tile, soit deux mandibules en. crochets et deux levres.
Ces arachnides constituent la deuxième branche des
antennées-trachéales ^ celle qui conduit évidemment aux
acarides , et par suite à toutes les autres arachnides
exantennées. En effet , par la pensee , qu on raccourcisse
le corps de ces animaux, qu’on resserre sur Je
corselet, d’une part, la tête, de l’autre l’abdomen , au
point de confondre ces parties , on aura à-peu-près la
forme générale des acarides , qui ont aussi des yeux
lisses, et des habitudes presque toujours analogues à
celles des parasites dont il s’agit.
Outre que les animaux de cette section conservent
toute leur vie la forme qu’ils avaient à leur naissance ,
sans acquérir aucune partie nouvelle, la seule considération
dé leurs yeux lisses , montre qu ils êe sont pas des
insectes , quelque peu avancée que soit encore leur or-
SANS VERTÈBRES. 3 q
ganisalion. Dans les premiers^ parmi eux, la bouche
étant à l’extrémité antérieure ou très-près de cette extrémité
, l’oesophage , pour s’y_ réunir , traverse une partie
de la tête, ce qui n’a pas lieu ainsi dans les insectes
où la bouche est plus sous la tête. En effet , quoique ces
animaux parasites n’ayent que six pattes , et des trachées
hicordonnées, ils offrent , dans leur organisation , un
mode particulier qui , à mesure qu’il se développe ,
amène des résultats fort différens de ceux que nous montre
l’organisation de tous les insectes.
La branche particulière que forment les arachnides
acaridiennes paraît commencer à-peu-près dans le même
point de l’échelle animale où commence aussi celle qui
amène tous les insectes; Mais, quelle est la véritable
source de ces arachnides ? succèdent-elles à d’autres animaux
qui aient préparé leur formation? en un mot, d’où
proviennent ces produits de la nature ? Ce sont des questions
que je n’ ose faire , tant leur solution me paraît difficile.
Les faits que j’ai recueillis à leur. égard, ceux
même que j’ai observés et qui vont jusqu’à embrasser certaines
acarides, telles que les mittes, me conduisent à une
conséquence si étonnante, que je préfère suspendre mon
jugement sur lé sujet dont il s’agit.
Les arachnides acaridiennes sont parasites des mammifères
et des oiseaux : elles terminent le premier ordre
de la classe, et ne se divisent qu’en deux genres qui
sont les suivans.
P O U . ( Pediculus. )
Deux antennes filiformes , de la longueur du corselet.
Deux yeux lisses , un seul de chaque côté. Bouche à
museau terminal très-court, ayant un suçoir rétFactile.