
 
        
         
		Cancer pedatus. O.  Fabr. Faana groenl. p.  243. 
 Mysis saltatorius.  Latr. gen.  r. p.  56. 
 j in   mysis  spinulosus ?  Leach,  Trans.  Soc. Linn.  X I. p. 35o,  
 Habite la pier du Groenland. 
 a.  Mysis  oculé.  Mysis  occlatus. 
 91.  caudd flexuo sd muticd telraphylld :  lamellis dualus ma-  
 joribus rotundatis  ciliatis. 
 Cancer oculalus. O. Fabr. F.  groenl. p.  245.  tab.  i. fi i»  B,  
 Habite la mer du Groenland. 
 3.  Mysis ondulé.  Mysis Jlexuosus. 
 M. caudajlexuosâ muticd apice  hexaphylld ;  antennis Ion,-   
 gissimis. 
 Cancer Jlexuosus.  Mail.  200I.  Dan.  p.  34.  tab. 66. 
 Habite  la mèr  du Nord. Muller ne  dit point qu’il  ait des pattes  
 bifides.  '  p-3  .  9 
 LE S   SALICOQUES, 
 Cçs  crustacés  macroures  tiennent  beaucoup  aux  asta-  
 ciens par leur aspect; mais ils  en sont très-distincts  et constituent  
 une  famille naturelle,  dont  le caractère est  d'avoir  
 les  quatre antennes  disposées  comme  sur  deux  rangs,  les  
 latérales  ou  extérieures  étant  situées  au  dessous  des intermédiaires, 
  et ayant à  leur base une  écaille grande et  oblpn-  
 {pie,  qui  recouvre ou dépasse leur pédoncule. Ces antennes  
 sont  toujours avancées,  les  intermédiaires  sont  terminées  
 par deux  ou trois  filets, et  les  latérales,  toujours  sétacées,  
 Sont fort longues. 
 L e   corps  des  salicoques  est  ordinairement  arqué  ,  
 comme  bossu.  Leur  test  a  en  général  moins  de  solidité  
 que  celui  des  astaciens ,  offre  souvent,  comme  eux  antérieurement, 
   un  bec  immobile,  comprimé,  cariné,  plus  
 pu  moins  long.  Ceux  des  salicoques  qui  ont  des  pinces ,  
 ne les  ont  jamais  larges.  On  rapporte  à  cette  famille  les  
 six  genres  qui  suivent. 
 (G R A N G O N.  (Çrangop.) 
 Q u a t r e   a n t e n n e s   :  d e u x   i n t e r m é d i a i r e s   s u p é r i e u r e s ,   
 c o u r t e s ,   b i f i d e s   ;  d o u x   l a t é r a l e s   i n f é r i e u r e s ,   l o n g u e s   ,  s é t 
 a c é e s ,  a y a n t   u n e é ç a i l l e   p b l o n g u e   a d h é r e n t e   a   l e u r   b a s e »   
 S a i l l i e   a n t é r i e u r e   ç}u  t f ts t   f o r t   c o u r t e . 
 Corps  et queue  des  écrevisses.  Dix  pattes  onguiculées ;  
 les  deux  antérieures  à  pince  snbpionodactyle  :  le  doigt  
 immobile  étant  très-court. 
 rJntennoe quatuor  t  intermçdvis duabus  superioribus  
 fyrevibus  bijidisIçiteyalibus,  inferis  longis  setaceis  :  
 squamâ oblongdpeduncul<y tzpqexd.  Processus  anticus  
 testce  brevissimus. 
 Corpus  caudaque  astacorum•  Pedes  decern  ungui-  
 çulqti.  A n tic i  duo  çkeld ^ub^nonodaclyld ;  digito  im-  
 tnobili breyissima. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Les  crangons  ont  le  corps  subcylindrique,  atténué  en  
 cône  postérieurement,  et sont remarquables  tant  par  leur  
 rostre  fort  court,  que par  les pinces presque  monodactyles  
 de la première paire de leurs pattes. Qn n*en  connaît encore  
 qu’un petit nombre. 
 E S P È C E S . 
 i .   Crangon  boréal.  Crangon boreas. 
 Ç.  thoracis  la ter Ht us  dorsïque carind aculealis. 
 C a n c e r  boreas. Phipps *  it. bor. p.  ig 4*  pi. X I .  f.  ». 
 Hérbst. cape.  tab.  30. f.  2. 
 Crangon  boreas.  Fab.  strppl.  p. 409. 
 Habite  l’Océan boréal.