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E R PO B D E L L E . ( Erpobdella.)
Corps rampant, applati, terminé postérieurement par
un disque préhensile. Bouche dépourvue de dents ou mâchoires.
Des points oculaires.
Corpus repens, complanatum, disco prehensili pos-
tice terminatum. Os dentibus seu maxillis nullïs. Puncti
oculares.
O B S E R V A T I O N S .
Ce genre fut établi par M, Ocken sous le nom de helluo,
que M.1 de Blainville a changé en celui d'erpobdella. Nous
doutons fort que les espèces qui en font le sujet soient des
annelides. Elles ont évidemment beaucoup dè rapports avec
les planaires, et certaines d’entr’elles eii sont peut-être réellement
des espèces. Parmi les erpobdellës , nous citerons
les suivantes.
e s p e c e s .
1 . Erpobdelle commune. Erpobdella vulgaris.
E . elongata ,/lauo-fusca ; oculis octo r sérié lunatâ.
MuU. Hist. verm. 1. a. p . /jo. n.° 170.
Hirudo octoculata. L in . Hirudo vulgaris. G m e l.p . 3096.
H a b ite e a E u r o p e , su r les p lan te s a q u a tiq u e s , dans les eaux
douces.
2 . Erpobdelle bioculée. Erpobdella bioculata.
E* elongata , cinerea ; oculis duobus.
Hirudo bioculata. Mull. H ist. verm. 1. 2. p . /p ,
Hirudo bioculata. Gmel. Hirudo stagnalis. Lin.
H a b ite en E u r o p e , d ans les e'tangs , les fossés a q u a tiq u e s,
3. Erpobdelle applatie. Erpobdella complanata.
E. dilatata, cinerea ; lineddorsi dupliçi tuberculafd ; mar-
gme serrais-
Mull. Hist. verm. 1 .2 . p . 47.
Hirudo complanata. Gm e l. p. 8097.
Encycl- p. 5i. f. 20-. ai.
H a b ite en E u r o p e , dans les rivières. E lle a six p o in ts oculaires
su r deux rangs.
E tc . A jo u te z les h. tessulata, hyalina, marginata e t li-
neata.
Vo y e z sangsue pulligè re e t sang-sue bicolore; JDaudin, recueil
de m ém . , etc. p. 19, avec fig.
LES ÉCHIURÉES .
Corps ayant des soies non rétractiles, en saillie au
dehors.
Les echiurées ou lombricinées constituent la deuxième
famille de nos annelides apodes. Elles ont à la vérité des
soies saillantes à 1 extérieur, mais ces soies, rarement
fasciculees, ne sont point rétractiles, n’ont point de gaine
rentrante, et aucune en effet n’offre de mamelons pédi-
formes, servant de. gaine à des faisceaux de soies rétractiles,
comme dans toutes les annelides des deux ordres
qui suivent.
C est aux dépens du genre lumbricus de Linné, ou
d une partie de ce genre, qiie nous formons nos echiurées’.
Mais comme l’organisation intérieure de beaucoup de ces
animaux , n’a pas encore été suffisamment examinée,
notre travail est fort imparfait, et ne peut être considère
que comme provisoire.
Les échiurées vivent dans la terre humide, ou dans les
vases de la mer. Leurs branchies ne sont pas connues.
Voici les trois genr.es que nous y rapportons.