
 
        
         
		a n im a u x 296 
 E R PO B D E L L E .   ( Erpobdella.) 
 Corps rampant, applati, terminé postérieurement par  
 un disque préhensile. Bouche dépourvue de dents ou mâchoires. 
  Des points oculaires. 
 Corpus  repens,  complanatum,  disco prehensili pos-  
 tice terminatum. Os dentibus seu maxillis nullïs. Puncti  
 oculares. 
 O B S E R V A T   I O N S . 
 Ce  genre  fut établi  par M, Ocken sous le  nom de helluo,  
 que M.1 de Blainville  a  changé  en  celui d'erpobdella.  Nous  
 doutons fort que les  espèces  qui en  font le  sujet  soient  des  
 annelides.  Elles ont évidemment beaucoup  dè  rapports avec  
 les planaires,  et certaines d’entr’elles eii sont peut-être réellement  
 des  espèces.  Parmi  les  erpobdellës  ,   nous  citerons  
 les  suivantes. 
 e s p e c e s . 
 1 .  Erpobdelle commune.  Erpobdella vulgaris. 
 E . elongata ,/lauo-fusca ;  oculis  octo  r sérié lunatâ. 
 MuU. Hist. verm.  1.  a. p .  /jo. n.°  170. 
 Hirudo  octoculata.  L in . Hirudo vulgaris.  G m e l.p .  3096. 
 H a b ite  e a   E u r o p e ,  su r  les  p lan te s  a q u a tiq u e s ,  dans  les  eaux  
 douces. 
 2 .  Erpobdelle bioculée. Erpobdella  bioculata. 
 E* elongata  , cinerea  ;  oculis duobus. 
 Hirudo  bioculata.  Mull. H ist. verm.  1. 2. p .  /p , 
 Hirudo  bioculata.  Gmel. Hirudo stagnalis.  Lin. 
 H a b ite  en E u r o p e , d ans les e'tangs , les fossés a q u a tiq u e s, 
 3.  Erpobdelle applatie. Erpobdella  complanata. 
 E.  dilatata,  cinerea  ;   lineddorsi dupliçi tuberculafd ;  mar-   
 gme  serrais- 
 Mull. Hist.  verm.  1 .2 .  p . 47. 
 Hirudo complanata. Gm e l. p. 8097. 
 Encycl-  p. 5i. f.  20-. ai. 
 H a b ite   en E u r o p e ,  dans les  rivières. E lle   a  six  p o in ts  oculaires  
 su r  deux  rangs. 
 E tc .  A jo u te z   les  h.  tessulata,  hyalina,  marginata  e t  li-  
 neata. 
 Vo y e z  sangsue pulligè re   e t  sang-sue bicolore; JDaudin,  recueil  
 de  m ém . ,  etc. p.  19,  avec  fig. 
 LES  ÉCHIURÉES . 
 Corps  ayant  des  soies  non  rétractiles,   en  saillie  au  
 dehors. 
 Les  echiurées  ou  lombricinées constituent la deuxième  
 famille  de  nos  annelides  apodes. Elles  ont  à  la  vérité  des  
 soies  saillantes  à  1 extérieur,  mais  ces  soies,  rarement  
 fasciculees, ne  sont  point  rétractiles, n’ont  point de gaine  
 rentrante,  et  aucune  en  effet  n’offre  de mamelons  pédi-  
 formes,  servant  de. gaine  à  des  faisceaux  de  soies  rétractiles, 
   comme  dans  toutes  les  annelides  des  deux  ordres  
 qui suivent. 
 C est  aux  dépens  du  genre  lumbricus  de  Linné,  ou  
 d  une partie  de  ce genre, qiie nous formons nos echiurées’.  
 Mais comme  l’organisation intérieure de beaucoup de  ces  
 animaux  ,  n’a  pas  encore  été  suffisamment  examinée,  
 notre  travail  est  fort  imparfait,  et ne peut  être  considère  
 que  comme  provisoire. 
 Les  échiurées  vivent dans  la  terre humide,  ou  dans les  
 vases  de  la  mer.  Leurs  branchies  ne  sont  pas  connues.  
 Voici  les  trois  genr.es  que  nous  y  rapportons.