Marlin. Conch. 1 .1 . l. f. 7.
Habite l’Océan des grandes Indes. Mus. n.0 Mon cabinet.
2. Arrosoir à manchettes. J s per gillum vaginiferum.
A . va^ind longissimd, subarticulatâ, ad articulos vaginis
Jbltaceis auctâ5 fimbria disci postici brevis sim. à.
A n phallus testaceus marinus ? List. Conch, t. 548. f. 3.
Habite la mer Rouge. Mon cabinet. M Savigny en a recueilli de
grandes portions de la partie antérieure da tube. Il doit
avoir plusieurs pieds de longueur. Le dernier article postérieur
qne je possède , est long de aa centimètres.
3. Arrosoir de la Nouvelle Zélande. Aspergillum
Novae Zelandioe.
A . vagina nudd, postice clavatâ ; clavoe disco terminait
parvo fjimbriâ des tit ut o.
Favan. Conch, pl. 79. fig. E.
Habite la Nouvelle Zélande. Espèce très-rare, moins grande et
plus en massue que les précédentes. Son disque postérieur
est aussi poreux, mais n’est plus entouré par une fraise
rayonnante.
4. Arrosoir agglutinant. Aspergillum agglutinans.
A . vagina varié curvâ , subclavatâ , corpora aliéna agglutinante
; clavoe disco nudo , tubulis distinctis echinato.
Mus. n.o
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Pérou et Lesueur.
Plus grêle et à massue moins grosse que dans l’espèce précédente
, son disque postérieur est aussi sans fraise rayonnante,
mais ce disqne, au lieu d’être simplement percé de pores ,
offre des tubes saillans, séparés, inégaux, et nue fissure au
centre. Par-tout au-dehors , à l’exception du 'disque , ce
tuyau testacé est recouvert de fragmens de Sable , de coquilles
et de madrépores. Longueur, 7? millimètres; mais ce tuyau1
n’est pas entier.
CLAYAGELLE. ( Clavagella. )
Fourreau tubuleux, testacé, atténué et ouvert antérieurement,
et terminé en arrière par une massue ovale, subcomprimée
, hérissée de tubes spiniformes. Massue
offrant d’un côté une valve découverte, enchâssée dans sa
paroi ; l’autre valve libre dans le fourreau.
Vagina tubulosa, testacea, antice attenuata et
aperta , postice m clavam ovatam , subcompressam
tubulis spinif '0 rmibus echinatam terminata : clavd hinc
valvam detectam in parielejixam prodiente ; altéra in
tubo libéra.
O B SERVATIONS .
Les clavagelles sont évidemment moyennes, par leurs
rapports, entre les arrosoirs et les fistulanes. Dans les arrosoirs
, les deux valves de la coquille sont ouvertes, fixées et
enchâssées dans la paroi de la partie postérieure du fourreau,
et paraissent au-dehors; dans les clavagelles, une
seule des'deux valves est enchâssée dans la paroi du
fourreau, et se montre aussi au - dehors, tandis que l’autre
valve est libre dans l'intérieur du fourreau ; enfin dans les
fistulanes, aucune valve n’est fixée; la coquille est tout-ài
fait libre au fond du fourreau. Si la massue des arrosoirs offre
de petits tubes disposés en frange circulaire autour du
disque postérieur, la massue des clavagelles pre'sente
aussi de petits tubes saillans qui la rendent hérissée et
comme épineuse, soit sur un de ses côtés , soit à son sommet
; et ces petits tubes , ni les pores tubuleux du disque,
ne se retrouvent plus dans les fistulanes. Par-tout, c’est la
partie postérieure du fourreau qui est la plus large , et qui
contient la coquille bivalve et équivalve , celle-ci n ’enveloppant
que la partie postérieure de l’animal, comme dans le
taret; tandis que la partie antérieure dufourreau va toujours
en se rétrécissant, et se trouve ouverte pour le passage des
deux siphons de l’animal.