d’environ huit plaques coriaces , snbimbriquées, et divisé
en dessous èn quinze segmens. Trente pattes, à tarses
longs , grêles , multiarticulés.
Antennes setaceæ , multiarticulatoe, capite muîtb
longiores. Mandibules dues. Pa lpi duo , graciles j ex-
s e r tisp in u lo s i j adfaciem posticam labii interni ad-
hoerentes. Labium posticum biungulatum : ungulis va-
lidis arcuatis infra apicem poro foratis.
Corpus elongatum , lineare , depressum superne
scutis coriaceis 3 suboctonis imbricatum ; subtus seg-
mentis quindenis divisum. Pedes trigenta : tarsis longis,
gracilibus f multiarticulatis*
O B S E R V A T I O N S .
l e corps des scutigères étant couvert de plaques dorsales
en nombre beaucoup moindre que -celui des anneaux
inférieurs ou demi-anneaux qui divisent ce corps en dessous
, distingue fortement ces arachnides des scolopendres
avec lesquelles on les avait confondues. Elles ont d ailleurs
des pattes longues , quelquefois analogues, sous ce rapport,
à celles des faucheurs , et qui le sont surtout par le
caractère de leurs tarses. Elles le sout en outre par cette
particularité, savoir : que si on écrase l’animal, elles exécutent
encore des mouvemens long-temps de suite, comme
celles des faucheurs.
Les scutigères sont fort agiles , moins longues , en général,
que les scolopendres, et ont deux yeux composés, presque
à facettes.
e s p e c e s .
i . Scutigère à longues pattes. Scutigera longipes.
S- grisea ,fasco-fasciata\ pedibus longis, gracilibus, fu s -
co albidoque annulalis • posterionbus longioribus.
Scolopendre à vingt-huit pattes. Geolf. 2. p. 675. n.° a-
A n iulus araneoides ? Pali. Spicileg. zool. 9. p. 85. t.
f. 16.
Habite à Paris, dans les parties inhabitées des maisons. Je
l ’ai vue souvent 5 la figure citée de Pallas la rend assez bien.
2. Scutigère longicorne. Scutigera longicornis.
S. pedibus utrinque i 5 çlongatis ; corpore scutellato ; ante
nuis longisfimis fiavescentibus. F.
Scolopendra longicornis. Fab. ent. 2. p. 3go.
H abite à Tranquebar. Est-elle vraiment distincte de la précédente
?
3. Scutigère à pattes courtes. Scutigera coleoptrata.
S . rufo-ßavescens 5 pedibus brevihus utrinque i 5.
Scolopendra coleoplrala. Panz. fasc. 5o. ts 12.
Habile en Europe. Elle est plus petite que les précédentes.
L I T H O B I E . (L ith o b iu s .)
Antennes sétacées , de sept articles et au-delà , un peu
plus longues que la tête. Bouebe"des scolopendres.
Corps allongé, déprimé, linéaire, également divisé
en dessus et en dessous , à plaques dorsales alternativement
plus grandes et plus petites.
Antennes setàcecs, capite paulo longiores ; articulis
septem et ultra. Os scolopendrarum.
Corpus elongatum y lineare, depressum , superne
inferneque esqualiter divisum j scutis dorsalibus alterne
majoribùs et minoribus.
O B S E R V A T I O N S .
Ce genre, établi pair M. Leach , sépare des scolopendres
de Linné et de Fabricius, celles qui ont des plaques dorsales
fort inégales, c’est-à-dire , alternativement plus longues et
plus courtes , les unes recouvrant en grande partie les au