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 Monoculus minutas.  F ab .sy s t .  a.  p.  499* 
 Habite  en  Europe,  dans les  eaux stagnantes. 
 3.  Cyclope  longicorne.  Cyclops  longicornis. 
 C- antennis duabus  longissimis ;  caudâ  bifidâ. 
 Cyclops  longicornis.  Mull,  entom.  p.  n 5.  t.  19.  f.  7— 9’  
 Lat. gen.  1.  p.  ao.et  hist. nat.  4-  P -  266. 
 Monoculus  longicornis.  Fab. syst.  a.  p.  5o i. 
 Habite  la mer  de Norwège. 
 Etc. 
 C É P H A L O C L E .   ( Cephaloculus.  ) 
 Point  d’antennes  connues.  Bouche.....  Un  oeil  grand  , 
 globuleux,  ressemblant  à  une  tête  distincte  du  corselet. 
 Corps  transparent,  presque  crustacé.  Corselet  ovale  ;  
 abdomen sessile  ,  ovale, déprimé.  Queue  formée  par  un  
 filet terminé  par deux  soies ,  se  repliant  sous  l’abdomen.  
 Dix  pattes,  dont  deux  antérieures  sont  beaucoup  plus  
 grandes,  divergentes,  fourchues  au  sommet  et  ressemblant  
 à  des  rames. 
 Antennee  nullce  cognitce.  Os......   Oculus  unicus  magnus  
 ,   globosus „  caput  a  ihorace  distinctum  cemulans. 
 Corpus pellucidum,  subcrustaceum. Thorax  ovatus.  
 Abdomen  sessile ,   ovatum "  depressum.  Filamentum  
 terminale j  apice  bisetosum  ,   caudam  abdomini  in*  
 tl.exam ejformans.  Pedes decern  :  duobus anticis multb  
 majoribus  ,  apice  furcatis ,   ad  latera  divaricath ,   re-  
 miformibus. 
 o b s e r v a t i o n s . 
 Le nom  de  polyphénie  que l’on donne maintenant à l’animal  
 singulier de  ce  genre, parce qu’il n’a  qu’un oeil, me parut, 
   dans le temps, appartenir plutôt  au  genre qui  renferme  
 les  géans  des  entomostracés,  et que  Linné  désignait  aussi 
 sdiis  le  nom  spécifique  de  polyphème ,  n’en  distinguant  
 qu’une  espèce.  Il  en  résulte  que mes  polyphèmes sont  actuellement  
 des limules pour différens auteurs. Au  reste, quel*  
 que dénomination  que  l’on  donne  a l’animal  dont  il  s’agit  
 ic i,  il n’en  est pas moins  très-singulier par ses  caractères. 
 A  la  place  où se trouve  ordinairement la  tète,  le  céphalocle  
 présente  une  sjihère  noirâtre, brillante,  laquelle  est  
 un oeil, résultant peut-être  de  la  réunion de  deux yeux ,  et  
 qui estpropre'a recevoir de toute part  l’impression  de  la lumière  
 et la  vue  des objets. 
 Ce  petit  animal,  qu’on  a  pris  d’abord  pour  une  larve,  
 mais  qui  ne  change  jamais  de forme, habite  dans  l’eau  des  
 étangs et  des marais,  où on  le rencontre en  grande  troupe.  
 I l nage  sur le dos,  et se  sert  de ses  deux pattes  antérieures  
 en place de rames. Sa queue,  qui se réfléchit sous l ’abdomen  
 est alors en dessus. 
 E S P E C E . 
 1.  Céphalocle  des  étangs.  Cephaloculus  slagnorum. 
 Monoculus pediculus.  Lin.  Fab. 
 Polyphemus oculus. Mull. entom.  p.  119.  pl.  3 0 .  f.  j— 5. 
 Latr.  gen.  1. p.  30.  et  hist.  nat. vol.  4-  p-  287. pl.  3o. f.  3_5. 
 Habite  en Europe,  dans les étangs,  les eanx  des marais. 
 2 ,0  É.  (Zoea. ) 
 Quatre  antennes  insérées  au  dessous  des  yeux  :  les intérieures  
 simples  ,  les  externes  bifides. Bouche inconnue. 
 Tête  sessile,  à  peine  distincte,  ou  se  terminant en  un  
 long  bec  subulé  ,  perpendiculaire.  Deux  yeux  grands,  
 sessiles,  latéraux,  situés  à  la  base  du  bec.  Le  premier  
 segment du corps formant un grand corselet, à dos chargé  
 d’une  longue épine, courbée en  arrière.  Queue  aussi Ion